Abstract(s)
Depuis une quarantaine d’années, l’extraordinaire bond technologique, médiatique et informationnel a bouleversé le rapport des individus aux objets de communication. Pour y faire face, plusieurs institutions du monde anglo-saxon ont appréhendé le sujet comme une nouvelle littératie à enseigner à l’usager·ère, particulièrement en termes d’habiletés. Depuis les années 1990, la recherche francophone a toutefois vu se développer le concept de culture informationnelle qui amène à interroger davantage le rapport individuel et collectif vis-à-vis de l’information. Quoique ces deux traditions conceptuelles mettent l’accent sur des enjeux différents, l’interdépendance des questions soulevées semble prise en compte dans de nouvelles modélisations. Au premier chef, la translittératie et, surtout, la métalittératie peuvent se présenter comme la pierre angulaire d’une refondation des compétences sur des bases qui fédéreraient les littératie et culture informationnelles.