Abstract(s)
Le point de vue adopté pour étudier le coaching en gestion est généralement prescriptif
vis-à-vis de la pratique, posant des modèles théoriques comme référents, privilégiant
une approche déductive et des méthodologies quantitatives pour mesurer ses impacts en
termes de retour sur investissement, de niveau de satisfaction client. Sans nier
l’importance de s’interroger sur le service rendu, il peut être réducteur d’envisager la
pratique à travers des indicateurs de performance décontextualisés. Y a-t-il un intérêt à
renouveler le regard posé sur l’objet pour une autre compréhension de la pratique et de
ses enjeux? Cette contribution s’appuie sur une recherche doctorale (2012) qui
interroge le développement du coaching dans la mosaïque des professions
d’accompagnement au développement professionnel de gestionnaires. Menée selon une
perspective interactionniste, elle s’est attachée à recontextualiser l’émergence de cette
pratique, mettant au cœur de l’interprétation les interactions qui la coconstruisent.