L’autoréflexion de l’énonciation filmique du film Punch-Drunk Love
Thesis or Dissertation
2012-04 (degree granted: 2013-02-01)
Author(s)
Advisor(s)
Level
Master'sDiscipline
Études cinématographiquesKeywords
- Énonciation filmique
- Énonciation cinématographique
- Deixis
- Esthétique du film
- Subjectivité
- Métaphore
- Alter ego
- Christian Metz
- Filmic enunciation
- Cinematographic enunciation
- Deixis
- Film aesthetics
- Subjectivity
- Metaphor
- Alter ego
- Christian Metz
- Communications and the Arts - Cinema / Communications et les arts - Cinéma (UMI : 0900)
Abstract(s)
Le film Punch-Drunk Love, réalisé en 2002 par Paul Thomas Anderson, présente
une approche formelle hors du commun et expose, de manière flagrante, le travail
énonciatif du film. L’énonciation filmique qui est sienne pousse le spectateur à se distancer
de l’oeuvre et l’incite à se questionner sur la signification des codes mis en place. Ce dernier
est également stimulé à remettre en question ses propres attentes ainsi qu’à s’interroger sur
son plaisir spectatoriel. Nous proposons, dans le cadre de ce mémoire, de faire l’analyse de
l’énonciation filmique du film à travers l’approche abstraite de Christian Metz. Grâce à sa
théorie, qui affiche la préséance du film sur l’auteur en matière de signification des codes,
nous mettrons en évidence l’idée que les constructions énonciatives fortes reprennent à leur
compte l’histoire racontée par le film. L’énonciation réfléchit et redouble le film. Avec une
telle approche, le film expose son rapport fusionnel entre le fond et la forme.
L’énonciation, vue sous cet oeil, devient l’alter ego du film. In Punch-Drunk Love (2002), Paul Thomas Anderson applies a unique creative
process that reveals the very inner workings of enunciation in the film. His filmic approach
functions to distance the spectator from the film and, to various degrees, challenges the
spectator to question the codes that create an aesthetic of illusion. Drawing on Christian
Metz’s abstract approach to enunciation, this thesis proposes to analyse the filmic
enunciation of Anderson’s film. By means of this theoretical approach, we become aware
that the enunciation of the film stimulates the spectator into realizing that the implied
meaning of the enunciation is one that can be understood within its own self. The “who”
and the “what” are no longer questions that are answered from the “outside”. The “who” is
the film and the “what” resides in it. What we are observing is the self–reflexive nature of
enunciation.
Note(s)
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