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dc.contributor.advisorBrabant, Christine
dc.contributor.authorBergeron, Jean-Étienne
dc.date.accessioned2023-02-13T15:54:03Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2023-02-13T15:54:03Z
dc.date.issued2022-11-23
dc.date.submitted2022-04
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/27536
dc.subjectÉcole privéefr
dc.subjectFinancementfr
dc.subjectChoix scolairefr
dc.subjectmixité scolairefr
dc.subjectJusticefr
dc.subjectÉquitéfr
dc.subjectÉgalitéfr
dc.subjectHerméneutiquefr
dc.subjectÉthique publiquefr
dc.subjectQuébecfr
dc.subjectPrivate schoolfr
dc.subjectPublic fundingfr
dc.subjectSchool choicefr
dc.subjectSchool mixfr
dc.subjectJusticefr
dc.subjectEquityfr
dc.subjectEqualityfr
dc.subjectHermeneuticsfr
dc.subjectPublic ethicsfr
dc.subject.otherEducation policy / Politique en matière d’éducation (UMI : 0458)fr
dc.titleÉcoles privées, financement public et justice en éducation : herméneutique d’un débat multidimensionnel au Québecfr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineSciences de l'éducation - Administration de l'éducationfr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralfr
etd.degree.namePh. D.fr
dcterms.abstractCette thèse s’intéresse à la question des écoles privées financées publiquement (EPFP), dans le contexte québécois, en relation avec l’idée de justice. Sujet d’actualité, mais aussi de débat: depuis au moins le Rapport Parent (1963-1966) et l’adoption de la Loi sur l’enseignement privé en 1968, de nombreuses campagnes électorales québécoises ont soulevé la question de la raison d’être de ces écoles privées subventionnées et du financement public les accompagnant. Juste pour les uns, injuste pour les autres: il n’existe que très peu de recherches sur les EPFP abordant directement ce débat dans sa perspective scientifique et normative. Considérant la fragmentation des recherches québécoises sur ce dernier et un concept de justice fortement polysémique, cette thèse vient combler un manque à ces niveaux. À la croisée d’une enquête scientifique et de l’éthique publique, le cadre théorique offre des balises larges, souples et dialogiques en considérant différentes perspectives de justice (générale, sociale et éducative). Ce cadre nourrit une approche herméneutique qui, s’inspirant de Paul Ricœur (1986), de Hans-Georg Gadamer (1960/1996) et d’Edgar Morin (2005), privilégie la logique et la fécondité de la découverte à celle de la démonstration. Cette thèse étudie un corpus de 31 documents couvrant les 60 dernières années du débat sur les EPFP. Des analyses pointues relatives aux différentes dimensions du problème en dégagent 90 composantes réunies en 12 thèmes. Celles-ci tracent les contours d’un débat multidimensionnel où l’histoire, la philosophie, la sociologie, la psychologie et l’économie sont mobilisées à l’intérieur d’enquêtes réalisées sur cinq de ces thèmes: le bien commun, les finalités de l’éducation, la qualité en éducation, la mixité (sociale et scolaire) et l’équité. Bien que le vocabulaire utilisé pour expliquer le débat entourant les EPFP ait changé depuis les années 1960, ce dernier est marqué par la continuité. En effet, celle-ci s’observe dans la persistance d’un souci d’équilibre entre, d’une part, des droits et libertés, et, d’autre part, des projets collectifs se voulant universels mais liés à des conceptions particulières du bien. En matière d’éducation, la tension entre les perspectives universalistes/impersonnelles et contextualistes/interpersonnelles soulève un certain relativisme et un enjeu d’agentivité complexifiant la recherche de réponses ou de solutions à ce débat. De plus, différentes traditions scientifiques posent des défis méthodologiques importants, contribuant au caractère fragmenté de celui-ci. Ce débat est aussi généralement posé en des termes de justice distributive, alors que des dimensions relationnelle et procédurale devraient aussi être considérées, invitant par le fait même à revoir les manières de conceptualiser la justice en éducation. Si cette thèse n’arrive pas à une réponse définitive sur la question de la relation entre les EPFP et la justice, elle participe à l’avancement de la connaissance sur l’état actuel de la recherche, et sur certains de ses problèmes, tout en participant à un dialogue éthique empreint d’ouverture.fr
dcterms.abstractThis thesis focuses on the issue of publicly funded private schools (PFPS), in the Quebec context, in relation to the idea of justice. A topical subject, but also one of debate: since the release of the Parent Report (1963-1966) and the adoption of the Private Education Act in 1968, many Quebec election campaigns have raised the question of the raison d’être of these subsidized private schools and their related public funding. Fair for some, unfair for others: there is very little research on PFPS that directly addresses this debate from a scientific and normative perspective. Considering the fragmentation of Quebecois research on the latter and a highly polysemous concept of justice, this thesis fills a gap at these levels. At the crossroads of scientific inquiry and public ethics, the theoretical framework offers broad, flexible, and dialogical guidelines by considering different perspectives of justice (general, social, and educational). This framework nourishes a hermeneutic approach which, drawing inspiration from Paul Ricœur (1986), Hans-Georg Gadamer (1960/1996) and Edgar Morin (2005), favours the logic and fruitfulness of discovery over that of demonstration. This thesis studies a corpus of 31 documents covering the last 60 years of the debate on PEFPs. In-depth analyses relating to the different dimensions of the problem reveal 90 components grouped into 12 themes. These trace the contours of a multidimensional debate in which history, philosophy, sociology, psychology, and economics are mobilized within surveys carried out on five of these themes: the common good, the aims of education, the quality in education, the diversity (social and academic), and the equity. Although the vocabulary used to explain the debate surrounding PFPS has changed since the 1960s, it is marked by continuity. Indeed, this is observed in the persistence of a concern for balance between, on the one hand, rights and freedoms, and, on the other hand, collective projects that are intended to be universal but linked to particular conceptions of good. In terms of education, the tension between universal/impersonal and contextual/interpersonal perspectives raises a certain relativism and an issue of agency that complicates the search for answers or solutions to this debate. Moreover, different scientific traditions pose significant methodological challenges, contributing to its fragmented character. This debate is also generally brought in terms of distributive justice, while relational and procedural dimensions should also be considered, thereby inviting a review of the ways of conceptualizing justice in education. If this thesis does not reach a definitive answer on the question of the relationship between the PFPS and justice, it, however, contributes to the advancement of knowledge on the current state of research, and on some of its problems, while taking part in an open ethical dialogue.fr
dcterms.languagefrafr
UdeM.ORCIDAuteurThese0000-0002-8329-7852fr


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