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dc.contributor.advisorL'Homme, Marie-Claude
dc.contributor.advisorGrossmann, Francis
dc.contributor.authorAlipour, Marjan
dc.date.accessioned2019-05-13T20:11:15Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2019-05-13T20:11:15Z
dc.date.issued2019-03-13
dc.date.submitted2018-11
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/21744
dc.subjectEnseignement-apprentissagefr
dc.subjectSocioconstructivismefr
dc.subjectTerminologiefr
dc.subjectLexique spécialiséfr
dc.subjectApproche par tâchesfr
dc.subjectApproche basée sur le corpusfr
dc.subjectActivités pédagogiquesfr
dc.subjectPolysémiefr
dc.subjectSynonymiefr
dc.subjectPollution de l’eaufr
dc.subjectTeaching and learningfr
dc.subjectSocial constructivismfr
dc.subjectTask-based approachfr
dc.subjectSpecialized lexiconfr
dc.subjectCorpus-based approachfr
dc.subjectPolysemyfr
dc.subject(quasi-)synonymyfr
dc.subjectLexical activitiesfr
dc.subjectWater pollutionfr
dc.subject.otherLanguage - Linguistics / Langues - Linguistique (UMI : 0290)fr
dc.titleApproche socioconstructiviste pour l’enseignement-apprentissage du lexique spécialisé : apport du corpus dans la conception d'activités lexicalesfr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineTraductionfr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralfr
etd.degree.namePh. D.fr
dcterms.abstractAu cours de leur formation, les étudiants en traduction sont appelés à travailler sur des textes liés à des domaines spécifiques (p. ex. textes juridiques, scientifiques), lesquels contiennent un lexique spécialisé qu’un futur traducteur se doit de maîtriser pour pouvoir exprimer correctement des connaissances liées au domaine, même s’il n’en est pas expert. Pourtant, le lexique n’occupe pas toujours toute la place qu’il devrait dans la formation de traducteurs spécialisés, comme le révèlent d’ailleurs des études antérieures (Binon et Verlinde 2004, Cazevieille 2007). Les travaux entrepris dans le cadre de cette thèse, exposent les méthodes élaborées pour l’enseignement-apprentissage du lexique spécialisé. Nous visons à aider les apprenants à développer : 1) leur capacité à appréhender et à distinguer le sens des termes en contexte; 2) leurs habiletés à utiliser le terme le plus approprié suivant le contexte. Par ailleurs, nous comptons procurer des outils pédagogiques aux enseignants. Dans cette étude, nous nous concentrons sur les problèmes de polysémie et de (quasi )synonymie qui se présentent dans les textes spécialisés. Le domaine étudié est celui de la pollution de l’eau. En nous appuyant sur une approche socioconstructiviste (Bruner 1960, Vygotski 1997), nous avons élaboré des méthodes amenant l’apprenant à résoudre les problèmes par la réflexion et par la recherche, en interagissant avec ses pairs et l’enseignant. De cette manière, l’étudiant développe ses connaissances lexicales de façon autonome. Considérant que le sens d’un terme se construit en contexte (Bourigault et Slodzian 1999), nous estimons important d’amener l’apprenant à examiner attentivement les autres éléments du contexte qui donnent des renseignements sur son sens. Après avoir défini les différents types d’indicateurs de sens ou indices contextuels présents dans les contextes riches en connaissances, nous avons élaboré des stratégies d’observation et d’analyse des contextes en vue d’y identifier ces indices. En repérant ces indices correctement, l’apprenant est en mesure de distinguer les sens des termes et de comprendre leur contexte d’utilisation. Ensuite, adoptant une approche basée sur le corpus (Beeby et al. 2009, Marco et van Lawick 2009), nous avons créé des modèles de tâches et d’activités sur la polysémie et la (quasi )synonymie en utilisant les contextes contenus dans un corpus élaboré à cette fin. Ces activités sont conçues selon la formule pédagogique approche par tâches (Hurtado 2008) : l’apprenant est appelé à réfléchir et à analyser les problèmes afin de découvrir les solutions en s’appuyant sur le contexte. Par la suite, afin d’évaluer les forces et les faiblesses des activités lexicales créées, nous avons mis en place une expérimentation dans un cours de terminologie à laquelle des étudiants de 1e cycle en traduction ont participé. Cette étude permet également de mesurer l’efficacité de nos stratégies d’analyse des contextes. L’expérimentation met à contribution deux groupes : un groupe expérimental et un groupe contrôle, lesquels ont réalisé des activités lexicales dans des conditions différentes. Effectivement, les stratégies d’analyse des contextes ont été expliquées au groupe expérimental avant la réalisation des tâches, mais pas au groupe de contrôle. L’analyse des données issues des activités lexicales révèle de meilleurs résultats pour le groupe expérimental. En effet, la comparaison des moyennes entre les deux groupes indique que leur différence est significative [tobs (2.468) > valeur critique (2.365); ddl = 7; p-value (0.04294) < 0,05]; la moyenne du groupe expérimental (91.4) étant significativement supérieure à celle du groupe contrôle (76.75). Par ailleurs, les données recueillies à partir d’un questionnaire d’appréciation suggèrent que, dans l’ensemble, le groupe expérimental a un avis très favorable à l’égard de l’efficacité des activités lexicales et des stratégies d’analyse appliquées.fr
dcterms.abstractAbstract During their training, Translation students are asked to work on texts related to specific areas (e.g. legal and scientific texts). Such texts contain a lexicon that a future translators need to master to communicate accurately knowledge related to a field, even if they are not expert. However, previous studies (Binon and Verinde 2004, Cazevieille 2007) have revealed that the lexicon does not occupy the place that it should in translator training. The research undertaken for this thesis describes the methods developed for the teaching and learning of the specialized lexicon. We aim to assist learners to develop their ability: 1) to understand and distinguish the meaning of terms in context; 2) to use the most appropriate term according to a specific context. In addition, we intend to provide teaching tools to teachers. This study focuses on the problems related to polysemy and (near-) synonymy that arise in specialized texts. We focus on the lexicon related to the domain of water pollution. Based on a social constructivist approach (Bruner 1960, Vygotski 1997), we have developed methods and strategies leading the learner to solve problems through reflection and research, and by interacting with his peers and the teacher. This way, the student develops his lexical knowledge in an autonomous way. As the meaning of a term is constructed in context (Bourigault and Slodzian 1999), we consider it important to lead the learner to thoroughly examine the other elements of the context that provide information on its meaning. After defining the different types of these meaning indicators or contextual clues that appear in knowledge-rich contexts, we have developed strategies based on context observation and analysis in order to identify these clues. By recognizing them accurately, the learner is able to distinguish the meanings of terms and to understand their context of use. Subsequently, adopting a corpus-based approach (Beeby et al. 2009, Marco van Lawick 2009), we have created tasks and activities regarding polysemy and (near-) synonymy using the contexts contained in the corpus. These activities are designed according to the task-based approach (Hurtado 2008): the learner is asked to reflect on and analyze the problems in order to identify solutions according to the context. Afterwards, we conducted an experiment in a Terminology course with translation undergraduate students in order to evaluate the strengths and weaknesses of our lexical activities. This study also allowed us to measure the effectiveness of our context analysis strategies. The experiment involved two groups, the experimental group and the control group. Each group carried out lexical activities under different conditions. The context analysis strategies were explained to the experimental group before the realization of the tasks, but not to the control group. The data analysis from the lexical activities indicates better results for the experimental group. Indeed, the comparison of the averages between the two groups shows a significant difference [tobs (2.468) > critical value (2.365); ddl = 7; p-value (0.04294) < 0.05]: the experimental group’s average (91.4) is considerably higher than the control group’s average (76.75). Finally, the data collected from a feedback questionnaire shows that, overall, the experimental group has a very positive impression regarding the effectiveness of the lexical activities and the strategies applied to analysis. Keywords: Teaching and learning, social constructivism, task-based approach, specialized lexicon, corpus-based approach, polysemy, (quasi-)synonymy, lexical activities, water pollutionfr
dcterms.languagefrafr


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