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dc.contributor.advisorMcKenzie, Pierre
dc.contributor.advisorSegoufin, Luc
dc.contributor.authorGrosshans, Nathan
dc.date.accessioned2019-05-13T18:54:51Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2019-05-13T18:54:51Z
dc.date.issued2019-03-13
dc.date.submitted2018-05
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/21738
dc.subjectComplexité algorithmiquefr
dc.subjectMinorantsfr
dc.subjectNečiporukfr
dc.subjectProgrammes sur monoïdesfr
dc.subjectDAfr
dc.subjectJfr
dc.subjectComputational complexityfr
dc.subjectLower boundsfr
dc.subjectPrograms over monoidsfr
dc.subject.otherApplied Sciences - Computer Science / Sciences appliqués et technologie - Informatique (UMI : 0984)fr
dc.titleThe limits of Nečiporuk’s method and the power of programs over monoids taken from small varieties of finite monoidsfr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineInformatiquefr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralfr
etd.degree.namePh. D.fr
dcterms.abstractCette thèse porte sur des minorants pour des mesures de complexité liées à des sous-classes de la classe P de langages pouvant être décidés en temps polynomial par des machines de Turing. Nous considérons des modèles de calcul non uniformes tels que les programmes sur monoïdes et les programmes de branchement. Notre première contribution est un traitement abstrait de la méthode de Nečiporuk pour prouver des minorants, indépendamment de toute mesure de complexité spécifique. Cette méthode donne toujours les meilleurs minorants connus pour des mesures telles que la taille des programmes de branchements déterministes et non déterministes ou des formules avec des opérateurs booléens binaires arbitraires ; nous donnons une formulation abstraite de la méthode et utilisons ce cadre pour démontrer des limites au meilleur minorant obtenable en utilisant cette méthode pour plusieurs mesures de complexité. Par là, nous confirmons, dans ce cadre légèrement plus général, des résultats de limitation précédemment connus et exhibons de nouveaux résultats de limitation pour des mesures de complexité auxquelles la méthode de Nečiporuk n’avait jamais été appliquée. Notre seconde contribution est une meilleure compréhension de la puissance calculatoire des programmes sur monoïdes issus de petites variétés de monoïdes finis. Les programmes sur monoïdes furent introduits à la fin des années 1980 par Barrington et Thérien pour généraliser la reconnaissance par morphismes et ainsi obtenir une caractérisation en termes de semi-groupes finis de NC^1 et de ses sous-classes. Étant donné une variété V de monoïdes finis, on considère la classe P(V) de langages reconnus par une suite de programmes de longueur polynomiale sur un monoïde de V : lorsque l’on fait varier V parmi toutes les variétés de monoïdes finis, on obtient différentes sous-classes de NC^1, par exemple AC^0, ACC^0 et NC^1 quand V est respectivement la variété de tous les monoïdes apériodiques finis, résolubles finis et finis. Nous introduisons une nouvelle notion de docilité pour les variétés de monoïdes finis, renforçant une notion de Péladeau. L’intérêt principal de cette notion est que quand une variété V de monoïdes finis est docile, nous avons que P(V) contient seulement des langages réguliers qui sont quasi reconnus par morphisme par des monoïdes de V. De nombreuses questions ouvertes à propos de la structure interne de NC^1 seraient réglées en montrant qu’une variété de monoïdes finis appropriée est docile, et, dans cette thèse, nous débutons modestement une étude exhaustive de quelles variétés de monoïdes finis sont dociles. Plus précisément, nous portons notre attention sur deux petites variétés de monoïdes apériodiques finis bien connues : DA et J. D’une part, nous montrons que DA est docile en utilisant des arguments de théorie des semi-groupes finis. Cela nous permet de dériver une caractérisation algébrique exacte de la classe des langages réguliers dans P(DA). D’autre part, nous montrons que J n’est pas docile. Pour faire cela, nous présentons une astuce par laquelle des programmes sur monoïdes de J peuvent reconnaître beaucoup plus de langages réguliers que seulement ceux qui sont quasi reconnus par morphisme par des monoïdes de J. Cela nous amène à conjecturer une caractérisation algébrique exacte de la classe de langages réguliers dans P(J), et nous exposons quelques résultats partiels appuyant cette conjecture. Pour chacune des variétés DA et J, nous exhibons également une hiérarchie basée sur la longueur des programmes à l’intérieur de la classe des langages reconnus par programmes sur monoïdes de la variété, améliorant par là les résultats de Tesson et Thérien sur la propriété de longueur polynomiale pour les monoïdes de ces variétés.fr
dcterms.abstractThis thesis deals with lower bounds for complexity measures related to subclasses of the class P of languages that can be decided by Turing machines in polynomial time. We consider non-uniform computational models like programs over monoids and branching programs. Our first contribution is an abstract, measure-independent treatment of Nečiporuk’s method for proving lower bounds. This method still gives the best lower bounds known on measures such as the size of deterministic and non-deterministic branching programs or formulæ with arbitrary binary Boolean operators; we give an abstract formulation of the method and use this framework to prove limits on the best lower bounds obtainable using this method for several complexity measures. We thereby confirm previously known limitation results in this slightly more general framework and showcase new limitation results for complexity measures to which Nečiporuk’s method had never been applied. Our second contribution is a better understanding of the computational power of programs over monoids taken from small varieties of finite monoids. Programs over monoids were introduced in the late 1980s by Barrington and Thérien as a way to generalise recognition by morphisms so as to obtain a finite-semigroup-theoretic characterisation of NC^1 and its subclasses. Given a variety V of finite monoids, one considers the class P(V) of languages recognised by a sequence of polynomial-length programs over a monoid from V: as V ranges over all varieties of finite monoids, one obtains different subclasses of NC^1, for instance AC^0, ACC^0 and NC^1 when V respectively is the variety of all finite aperiodic, finite solvable and finite monoids. We introduce a new notion of tameness for varieties of finite monoids, strengthening a notion of Péladeau. The main interest of this notion is that when a variety V of finite monoids is tame, we have that P(V) does only contain regular languages that are quasi morphism-recognised by monoids from V. Many open questions about the internal structure of NC^1 would be settled by showing that some appropriate variety of finite monoids is tame, and, in this thesis, we modestly start an exhaustive study of which varieties of finite monoids are tame. More precisely, we focus on two well-known small varieties of finite aperiodic monoids: DA and J. On the one hand, we show that DA is tame using finite-semigroup- theoretic arguments. This allows us to derive an exact algebraic characterisation of the class of regular languages in P(DA). On the other hand, we show that J is not tame. To do this, we present a trick by which programs over monoids from J can recognise much more regular languages than only those that are quasi morphism-recognised by monoids from J. This brings us to conjecture an exact algebraic characterisation of the class of regular languages in P(J), and we lay out some partial results that support this conjecture. For each of the varieties DA and J, we also exhibit a program-length-based hierarchy within the class of languages recognised by programs over monoids from the variety, refining Tesson and Thérien’s results on the polynomial-length property for monoids from those varieties.fr
dcterms.descriptionCotutelle avec l'École Normale Supérieure de Cachan, Université Paris-Saclay.fr
dcterms.languageengfr


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