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dc.contributor.advisorMagnan, Marie-Odile
dc.contributor.advisorKanouté, Fasal
dc.contributor.authorDarchinian, Fahimeh
dc.date.accessioned2018-05-25T16:42:37Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2018-05-25T16:42:37Z
dc.date.issued2018-03-21
dc.date.submitted2018-01
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/20057
dc.subjectParcours postsecondaires et professionnelsfr
dc.subjectFrontières «majoritaires/minoritaires»fr
dc.subjectVécu de discriminationfr
dc.subjectRapports de pouvoirfr
dc.subjectSentiment d’exclusion/inclusionfr
dc.subjectJeunes adultes issus de l’immigrationfr
dc.subjectMinorités visiblesfr
dc.subjectPostsecondary and professional pathwaysfr
dc.subject«Majority/minority» boundariesfr
dc.subjectExperiences of discriminationfr
dc.subjectPower relationsfr
dc.subjectSense of exclusion/inclusionfr
dc.subjectYoung adults of immigrant backgroundfr
dc.subjectVisible minoritiesfr
dc.subject.otherEducation - Sociology of / Éducation - Sociologie de l’éducation (UMI : 0340)fr
dc.titleLes parcours d’orientation linguistique postsecondaire et professionnelle :l’expérience de jeunes adultes issus de l’immigration à Montréalfr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineÉducation comparée et fondements de l'éducationfr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralfr
etd.degree.namePh. D.fr
dcterms.abstractCette recherche explore le travail de négociation des jeunes adultes issus de l’immigration à Montréal en ce qui a trait à la construction de leur parcours d’orientation linguistique postsecondaire et professionnelle. Dans la littérature scientifique, le processus d’expérience du passage au postsecondaire et sur le marché du travail chez cette population a été principalement problématisé autour des questions du taux de diplomation et d’accès à l’emploi en contexte international et canadien. L’angle interprétatif de la thèse fait ressortir les spécificités de cette expérience dans le contexte sociohistorique du Québec. Basé sur la méthode des récits de vie biographiques et rétrospectifs, le corpus qualitatif comprend 25 jeunes adultes issus de l’immigration qui, après leur secondaire au secteur francophone, ont poursuivi des études postsecondaires (cégep/université) dans une institution (anglophone/francophone) montréalaise et qui ont deux ans d’expérience sur le marché du travail montréalais. La mise en rapport des témoignages des jeunes adultes interrogés permet d’explorer de façon approfondie la complexité de leur expérience d’orientation, ce qui s’avère complémentaire aux recherches quantitatives déjà menées sur ces questions. Étant donné que 21 de ces jeunes adultes appartiennent à différentes catégories de minorités visibles, les résultats de la thèse apportent un éclairage sur les particularités des parcours postsecondaires et professionnels des minorités visibles issues de l’immigration. Inspiré de la sociologie compréhensive, le cadre d’analyse de la thèse rend compte du va-et-vient qu’opère l’acteur social entre les dimensions sociales d’ordre microsociologique et macrosociologique. Une conception relationnelle de l’expérience sociale permet d’introduire la notion des frontières, plus spécifiquement des frontières « majoritaires/minoritaires », dans l’analyse de l’expérience d’orientation postsecondaire et professionnelle. La conception non linéaire des parcours de vie permet la prise en compte des bifurcations et des réorientations constitutives de ces parcours. Sur les plans empirique et théorique, cette thèse contribue à creuser le rôle des frontières « majoritaires/minoritaires » et, plus spécifiquement, le rôle des rapports de pouvoir dans le processus d’orientations linguistiques postsecondaires et professionnelles des jeunes adultes issus de l’immigration, surtout celles des minorités visibles issues de l’immigration. En effet, en abordant les parcours d’orientations sous l’angle de la négociation des frontières « majoritaires/minoritaires », les résultats montrent que des rapports de discrimination et d’exclusion influencent les choix d’orientations postsecondaires et professionnelles des jeunes adultes issus de l’immigration. Plusieurs de ces jeunes adultes, sous l’effet du vécu d’une forme particulière de discrimination, comme le racisme, le linguicisme et l’intolérance religieuse, s’éloignent des milieux postsecondaires et des milieux de travail francophones et choisissent de s’intégrer dans les milieux anglophones. Les résultats mettent en exergue la vulnérabilité de certaines catégories de minorités visibles, telles les Noirs et les Arabes, qui ressentent davantage de comportements discriminatoires où ils se sentent exclus du groupe majoritaire québécois. Il s’avère que ces jeunes adultes, majoritairement francophones, préfèrent notamment travailler en milieu anglophone. La thèse montre ainsi que les rapports de pouvoir qui régissent les relations sociales dans la société québécoise renforcent les frontières ethnoculturelles entre les Québécois francophones et les jeunes adultes issus de l’immigration, et ce, peu importe si ces derniers ont eu un passage relativement réussi au postsecondaire et sur le marché du travail.fr
dcterms.abstractThis study explores the negotiation work undertaken by young adults from immigrant backgrounds in Montreal with respect to the construction of their linguistic post-secondary and professional career paths. In the scientific literature, their transition process to postsecondary education and the labor market experience has been problematized mainly with regard to graduation rates and employment access within international and Canadian contexts. The interpretive angle of this thesis brings out the specificity of this experience in the socio-historical context of Quebec. Based on the biographical and retrospective life-story method, the qualitative corpus is comprised of 25 young adults from immigrant backgrounds who, following their secondary education in the French sector, pursued postsecondary studies (CEGEP/university) in a Montreal institution (English/French), and who have two years of experience in the Montreal labor market. The comparison of the testimonies of these young adults makes an in depth exploration of the complexity of their orientation experiences possible, which is complementary to existing quantitative research on this topic. Given that 21 of these young adults belong to different visible minority groups, the results of this thesis shed light on the particularities of the postsecondary and professional pathways of visible minorities from immigrant backgrounds. Inspired by comprehensive sociology, the analytical framework of the thesis accounts for the back-and-forth dynamics between micro and macro sociological dimensions, operated by the social actor. A relational conceptualization of social experience makes it possible to introduce the notion of boundaries, more specifically of «majority/minority» boundaries, in the analysis of the postsecondary and professional orientation experience. The nonlinear conceptualization of life pathways makes it possible to take into account the bifurcations and the constitutive reorientations of these pathways. On the empirical and theoretical levels, this thesis contributes to the development of the role of «majority/minority» boundaries and, more specifically, to the role of power relations in the postsecondary and professional linguistic orientation processes of young adults of immigrant origin, especially those who are visible minorities. In fact, by examining the orientation pathways from a «majority/minority» boundary negotiation angle, the results show that relationships of discrimination and exclusion influence the postsecondary and professional orientation choices of these young adults from immigrant backgrounds. Many of these young adults, distance themselves from French-speaking postsecondary and work environments and choose to integrate themselves into English-speaking environments in the face of experiences of particular forms of discrimination, such as racism, linguism and religious intolerance. The results highlight the vulnerability of certain visible minority groups, such as Blacks and Arabs, who experience more discriminatory behavior through which they feel excluded from the Quebecois majority group: these young adults, mainly Francophone, prefer to work in English-speaking environments. The thesis thus shows that the power relation that govern the social relationships in Quebec society reinforce ethno-cultural boundaries between Francophone Quebecois and young adults of immigrant origin, regardless of whether they have had a relatively successful transition to postsecondary education and the labor market.fr
dcterms.languagefrafr


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