Permalink : https://doi.org/1866/5179
Changements sociaux, instabilité et bien-être psychologique : le rôle de la trajectoire de la privation relative
Thesis or Dissertation
Abstract(s)
Les comparaisons temporelles sont essentielles pour s’évaluer. Plusieurs études se sont
intéressées aux conséquences négatives d’être insatisfait à la suite de comparaisons
temporelles désavantageuses (c.-à.-d., à la privation relative). Peu d’étude a toutefois
examiné l’évolution de ce sentiment d’insatisfaction. Le présent mémoire propose que
ressentir différents niveaux d’insatisfaction au fil du temps, soit une trajectoire instable
d’insatisfaction, affecte négativement le bien-être psychologique. Trois études
expérimentales ont été menées. Les résultats révèlent que percevoir une trajectoire
instable d’insatisfaction affecte négativement le bien-être psychologique. Une quatrième
étude corrélationnelle a été menée au Kirghizstan afin d’examiner si les perceptions
d’insatisfaction et d’instabilité mesurées à fil de l’histoire d’un groupe sont associées au
bien-être psychologique lors de changements sociaux. Les résultats suggèrent que
percevoir un haut niveau d’instabilité et d’insatisfaction au fil du temps est associé
négativement au bien-être. Les implications théoriques et méthodologiques sont
discutées. Temporal comparisons are essential for one’s self evaluation. Several studies have
examined the negative consequences of being dissatisfied after unfavorable temporal
comparisons (i.e., having a feeling of relative deprivation). However, few studies have
examined how changes in relative deprivation affect well-being. The present master’s
thesis proposes that feeling different levels of relative deprivation over time (i.e., an
unstable trajectory of relative deprivation) negatively affects people’s well-being. Three
experimental studies were conducted. Results showed that perceiving an unstable
trajectory of relative deprivation negatively affects well-being. A fourth correlational
study was conducted in Kyrgyzstan in order to examine whether perceptions of relative
deprivation and instability measured retrospectively across a group’s history are
associated with people’s well-being in times of social change. Results suggested that
perceiving high instability and a high level of relative deprivation over time is
negatively associated with well-being. The theoretical and methodological implications
are discussed.