Une évaluation critique de la première loi canadienne sur le développement durable
dc.contributor.author | Tchotourian, Ivan | |
dc.date.accessioned | 2010-10-07T18:04:31Z | |
dc.date.available | 2010-10-07T18:04:31Z | |
dc.date.issued | 2010 | |
dc.identifier.uri | http://hdl.handle.net/1866/4167 | |
dc.subject | Loi fédérale sur le développement durable | en |
dc.subject | Développement durable | en |
dc.subject | Gouvernement | en |
dc.subject | Stratégie fédérale de développement durable | en |
dc.subject | Appréciation critique du cadre | en |
dc.subject | Absence de moyens | en |
dc.subject | Imprécisions des termes | en |
dc.subject | Pouvoir discrétionnaire du gouvernement | en |
dc.subject | Absence de sanction en cas d'irrespect | en |
dc.subject | Non indication d’objectifs explicites | en |
dc.subject | Focalisation sur les aspects environnementaux | en |
dc.title | Une évaluation critique de la première loi canadienne sur le développement durable | en |
dc.type | Article | |
dc.contributor.affiliation | Université de Montréal. Faculté de droit | fr |
dc.contributor.affiliation | Université de Montréal. Faculté de droit. Centre de droit des affaires et du commerce international | fr |
dcterms.abstract | La première Loi fédérale sur le développement durable a reçu la sanction royale le 26 juin 2008. L’adoption de ce texte apparaît comme un pas essentiel vers une prise en considération pertinente du développement durable par le gouvernement canadien. Bien que cette loi impose l’élaboration et la mise en oeuvre d’une Stratégie fédérale de développement durable, notre analyse conduit à un constat mitigé de cette évolution législative. Force est de constater que ce texte ne se donne pas de moyens suffisants pour réaliser ses ambitions. Ses principales dispositions demeurent imprécises, offrant ainsi un important pouvoir discrétionnaire au gouvernement. De plus, ce texte ne sanctionne pas le manquement aux obligations qu’il impose aux ministères et agences gouvernementaux. Par ailleurs, l’absence d’objectifs explicites et d’annonce d’une éducation citoyenne semblent rendre difficile le chemin du Canada vers le progrès que constitue le développement durable. S’il peut être avancé que la LFDD n’énonce qu’un cadre général, il aurait été pertinent que cette loi donne des indications sur ces éléments tant la réussite d’une Stratégie en matière de développement durable en est dépendante. La LFDD témoigne donc d’un manque de vision prospective. La question qui demeure entière est de savoir si la Stratégie fédérale de développement durable va être conçue comme le socle de l’ensemble des politiques fédérales. La réponse à cette interrogation risque d’être négative dans la mesure où la version préliminaire de cette Stratégie ne comporte pour l’essentiel que des aspects environnementaux du développement durable. Or, seule la prise en compte de toutes les dimensions du développement durable se révèle être le moyen d’assurer au Canada un développement permettant de répondre aux besoins du présent sans compromettre la possibilité, pour les générations futures, de satisfaire les leurs. | en |
dcterms.language | fra | en |
UdeM.VersionRioxx | Version originale de l'auteur·e / Author's Original | |
oaire.citationTitle | Revue de droit d'Ottawa = Ottawa law review | |
oaire.citationVolume | 42 | |
oaire.citationIssue | 1 |
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