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dc.contributor.advisorLaurin, Julie
dc.contributor.authorLaniel, Sophie
dc.date.accessioned2023-10-18T19:39:28Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2023-10-18T19:39:28Z
dc.date.issued2023-09-13
dc.date.submitted2023-04
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/31942
dc.subjectTransition à la parentalitéfr
dc.subjectAnalyses dyadiquesfr
dc.subjectCouplefr
dc.subjectEffet de l'enfantfr
dc.subjectNourrissonfr
dc.subjectAffectivité négativefr
dc.subjectStressfr
dc.subjectViolence conjugalefr
dc.subjectBesoin d'autonomie briméfr
dc.subjectTransition to parenthoodfr
dc.subjectDyadic analysisfr
dc.subjectChild-driven effectfr
dc.subjectInfantfr
dc.subjectNegative affectivityfr
dc.subjectIntimate partner violencefr
dc.subjectAutonomy thwartingfr
dc.subject.otherSocial psychology / Psychologie sociale (UMI : 0451)fr
dc.titleLe couple et l’enfant lors de la transition à la parentalitéfr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplinePsychologie - recherche et interventionfr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralfr
etd.degree.namePh. D.fr
dcterms.abstractLa famille constitue un système au sein duquel les membres s’inter-influencent continuellement (Bowen, 2004; Minuchin, 1974). La bidirectionnalité de ces influences a souvent été soulignée (e.g., Yan & Ansari, 2016). La recherche en psychologie de la famille s’est largement penchée sur l’influence des parents, et notamment du couple parental, sur l’enfant. Néanmoins, nos connaissances sur la direction inverse, soit l’influence de l’enfant sur le couple, et non pas seulement sur le parent, comportent des lacunes notoires (e.g., Pardini, 2008; Pettit & Arsiwalla, 2008). Par ailleurs, un grand pan de cette littérature utilise une approche individuelle en utilisant des données provenant d’un seul des deux membres du couple. Cette approche fournit un portrait incomplet du fonctionnement du couple, n’intégrant pas le point de vue du deuxième partenaire. Les différences entre les partenaires, ainsi que les processus dyadiques qui ont lieu au sein de leur relation, demeurent donc potentiellement méconnus. Cette thèse porte sur le fonctionnement du couple parental au moment de la transition à la parentalité (TP), soit la période où débute l’influence de l’enfant sur ses parents. La thèse mobilise des données dyadiques, i.e., provenant des deux parents du couple, afin de brosser un portrait plus précis du fonctionnement du couple. Elle est articulée en deux études qui examinent, d’une part, le fonctionnement du couple lors de la TP de façon macro (étude 1), et d’autre part, de façon plus micro (étude 2). L’étude 1 consiste en une revue systématique des études dyadiques portant sur l’adaptation des couples lors de la TP publiées au cours des deux dernières décennies. Sa contribution principale est de synthétiser et intégrer les résultats de recherche ayant documenté tout aspect du fonctionnement dyadique du couple parental au moment de la TP. L’intégration des résultats des 50 études incluses met en évidence des prédicteurs au niveaux individuel, dyadique, ainsi que les effets de l’enfant sur l’adaptation des couples lors de cette période. L’étude détaille les trajectoires des différentes dimensions du fonctionnement du couple (e.g., satisfaction conjugale, ajustement dyadique, coparentage). L’utilisation de données dyadiques permet d’examiner les similarités ainsi que les différences dans l’expérience des deux membres d’un couple à travers cette transition. Les limites des études recensées, notamment méthodologiques, sont discutées. Parmi ces limites, les conflits au moment de la TP constituent un aspect du fonctionnement du couple sur lequel l’influence de l’enfant demeure assez incomprise. Ce constat est d’autant plus marqué quant à la violence conjugale, qui constitue pourtant un facteur de risque très important pour le développement de l’enfant (Harold & Sellers, 2018; van Eldik et al., 2020), mais aussi le bien-être individuel (Flanagan et al., 2015), conjugal et familial (Kan et al., 2012; Stewart et al., 2013). Comprendre l’influence que peut avoir l’enfant sur la perpétration de violence au sein du couple lors de la TP est fondamental. D’une part car cette période peut coïncider avec le début ou l’escalade de violence conjugale (Stewart et al., 2013), et d’autre part car les conséquences pour l’enfant de l’exposition à la violence conjugale sont d’autant plus graves que l’exposition est précoce (Vu et al., 2016). La seconde étude de cette thèse apporte une réponse à cette limite. Plus précisément, l’étude 2 est une étude longitudinale qui documente la contribution du tempérament du nourrisson (mesuré au T1 = 6 mois postpartum) aux processus dyadiques aboutissant à l’augmentation individuelle de la perpétration de violence conjugale entre le T1 et le T2 (11 mois postpartum). Cette étude intègre l’influence que l’affectivité négative de l’enfant peut avoir sur le stress vécu par les parents (Crockenberg & Leerkes, 2003; Doss & Rhoades, 2017), ainsi que le rôle du stress dans les processus dyadiques associés à l’utilisation de stratégies de conflits destructives entre partenaires (Bodenmann et al., 2010; Ledermann et al., 2010). En utilisant des données dyadiques de couples de parents primipares (N = 194), deux modèles sont testés avec des analyses acheminatoires selon un modèle d’interdépendance acteur-partenaire (APIM; Kenny et al., 2006). Le premier permet d’illustrer la contribution potentielle de l’affectivité négative de l’enfant de 6 mois au stress parental, étant en retour associée à l’augmentation ordonnée de la violence conjugale commise par les parents entre 6 et 11 mois postpartum. Plus précisément, le stress de chaque parent est marginalement positivement associé à l’augmentation ordonnée de la fréquence des gestes de violence qu’il commet (effet acteur), et significativement positivement lié à l’augmentation ordonnée de la violence perpétrée par son partenaire envers lui (effet partenaire). En s’appuyant sur la théorie de l’autodétermination (TAD; Deci & Ryan, 1985, 2000), cette étude éclaire également notre compréhension du lien entre le stress et l’augmentation ordonnée de la perpétration de violence dans le couple entre le T1 et le T2 en utilisant le concept de frustration du besoin d’autonomie. La frustration de l’autonomie est effectivement associée à un fonctionnement altéré (Costa et al., 2015; Vansteenkiste & Ryan, 2013), plus particulièrement dans un contexte conjugal (Bartholomew et al., 2009; Kanat-Maymon et al., 2016; Vanhee, Lemmens, Stas, et al., 2016). Un second modèle a ainsi permis de mettre en évidence le rôle médiateur de percevoir son autonomie brimée dans le lien entre le stress et l’augmentation ordonnée de la violence conjugale perpétrée (lien acteur) et reçue (lien partenaire), mais seulement chez les mères ayant porté l’enfant. Ces deux études qui constituent le cœur de la thèse contribuent à mieux comprendre l’adaptation de couples et les processus dyadiques qui y ont lieu lorsqu’ils deviennent parents. Elles mettent également l’accent sur la contribution de l’enfant à l’adaptation du couple. L’apport de l’ensemble de ces résultats pour la pratique clinique avec les couples et les familles est discuté en conclusion. Finalement, cette thèse identifie des avenues importantes pour la recherche à venir, notamment la nécessité d’améliorer la représentation de tous les types de familles (e.g., familles issues de la communauté LGBTQ+) et de leur réalité, ainsi que la prise en compte de la frustration des besoins psychologiques pour comprendre les processus dyadiques au sein du couple.fr
dcterms.abstractA family is a system in which members continuously inter-influence each other (Bowen, 2004; Minuchin, 1974), and the bidirectionality characterizing these inter-influences has often been underlined (e.g., Yan & Ansari, 2016). Family psychology scholars have extensively documented parents’ and couples’ influences on children. However, the scientific knowledge on the opposite direction, that is, child-driven influences on couple, is limited (e.g., Pardini, 2008; Pettit & Arsiwalla, 2008). Furthermore, research results in family psychology are widely based on an individual approach, using single-person reports to assess a relational outcome. This individual approach provides an incomplete picture of couples’ functioning, as one partner’s perspective is not considered. The differences between partners’ experiences, and the dyadic processes occurring in their relation, remain potentially unknown. This thesis focuses on couple adaptation during the transition to parenthood (TP), a period when child-driven effects on parents begin. It exclusively centers on dyadic data, i.e., gathered from both couple members, to portray a more accurate representation of couple functioning. This thesis comprises two studies, investigating couples’ adaptation to the TP at a macro (study 1) and a micro level (study 2). Study 1 is a systematic review of dyadic research documenting couple functioning during the TP published in the last two decades. The main contribution relies on the synthesis and integration of results from 50 studies investigating any aspects of couples’ dyadic functioning during the TP. This integration highlighted the individual and dyadic predictors of couples’ adaptation, along with child-driven effects. Study 1 also underlined the trajectories of the different couple dimensions under study (e.g., relationship satisfaction, dyadic adjustment, coparenting) across TP. The use of dyadic data enabled the investigation of similarities and differences between couple members’ experiences, in addition to identifying dyadic processes occurring between them. The limitations of the studies reviewed, especially methodological, were discussed. Among them, it became evident that children's contribution to certain domains of couple functioning, such as couple conflict, and more importantly intimate partner violence (IPV), remain widely underexplored during TP when sampling research based on dyadic datasets. Yet, the use of IPV among parents represents a major risk factor for children’s adaptation (Harold & Sellers, 2018; van Eldik et al., 2020), individual, couple and family well-being (Flanagan et al., 2015; Kan et al., 2012; Stewart et al., 2013). Understanding child-driven effects on the perpetration of IPV in couples during TP is crucial. First, because IPV often manifests or escalates during the period (Stewart et al., 2013), and second, because the consequences of IPV exposure on children are worse the earlier this exposure starts (Vu et al., 2016). The second study addresses this limitation. More specifically, study 2 is a longitudinal study investigating infant difficult temperament contribution (T1 = 6 months postpartum) to the dyadic processes leading to subsequent rank-order increases in IPV use between T1 and T2 (11 months postpartum). This study considered the link between infants’ negative affectivity and parent stress (Crockenberg & Leerkes, 2003; Doss & Rhoades, 2017), and the role of stress in the dyadic processes associated with the increased rank-order use of destructive conflict strategies between partners (Bodenmann et al., 2010; Ledermann et al., 2010). Two models were tested using dyadic data from primiparous couples (N = 194) and path analysis with actor-partner interdependence modelling (APIM; Kenny et al., 2006). The first illustrated infant negative affectivity’s contribution to parent stress, which was in turn linked to parents’ subsequent rank-order increases in IPV perpetration between T1 and T2. More precisely, for both parents, higher stress was positively, marginally related to subsequent individual increases in their own IPV use (actor effect), and positively, significantly related to their partner’s increased IPV use (partner effect), between T1 and T2. Relying on Self-Determination Theory (SDT; Deci & Ryan, 1985, 2000), this study also improved our understanding of the dyadic links between stress and IPV within couples, using the concept of autonomy need thwarting. The thwarting of autonomy is indeed associated with impaired functioning (Costa et al., 2015; Vansteenkiste & Ryan, 2013), especially in a relational context (Bartholomew et al., 2009; Kanat-Maymon et al., 2016; Vanhee, Lemmens, Stas, et al., 2016). A second model, therefore, emphasized the mediating role of perceiving autonomy thwarting in the link between childbearing mothers’ stress and both parents’ subsequent rank-order increases in IPV use (actor and partner effects). Altogether, these two studies added to our understanding of couples’ adaptation and the dyadic processes taking place when becoming parents, while emphasizing the child’s contribution to parental couples’ adaptation. The results' contribution to clinical practice with couples and families are discussed. This thesis identifies avenues for future research, such as the necessity to improve the representation of all family types (e.g., LGBTQ+ families) and realities in our scientific knowledge, along with considering psychological needs thwarting to understand couples’ dyadic processes.fr
dcterms.descriptionThèse de doctorat présenté en vue de l'obtention du doctorat en psychologie - recherche intervention, option psychologie clinique (Ph.D)fr
dcterms.languagefrafr
UdeM.ORCIDAuteurThese0000-0002-7164-8336fr


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