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dc.contributor.advisorLacasse, Germain
dc.contributor.authorSabino-Brunette, Hubert
dc.date.accessioned2021-01-28T21:18:58Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2021-01-28T21:18:58Z
dc.date.issued2020-12-16
dc.date.submitted2019-12
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/24636
dc.subjectcritique cinématographiquefr
dc.subjectculture populairefr
dc.subjectcinémafr
dc.subjectpresse populairefr
dc.subjecthistoire du cinémafr
dc.subjectQuébecfr
dc.subjectfilm criticfr
dc.subjectpopular culturefr
dc.subjectcinemafr
dc.subjectpopular pressfr
dc.subjectfilm historyfr
dc.subjectQuebecfr
dc.subject.otherCommunications and the Arts - Cinema / Communications et les arts - Cinéma (UMI : 0900)fr
dc.titleCritique cultivée et modernité vernaculaire : dualité de l'émergence d'un discours sur le cinéma dans la presse montréalaise francophone entre 1920 et 1931fr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineÉtudes cinématographiquesfr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralfr
etd.degree.namePh. D.fr
dcterms.abstractCette thèse se présente comme une histoire et une analyse de l’émergence de la critique francophone de cinéma à Montréal, entre 1920 et 1931. Elle cherche à comprendre comment se forme le champ de la critique cinématographique au Québec, ainsi qu’à exposer la polysémie du discours à l’intérieur duquel sont formulés ses énoncés. La méthodologie emprunte à la théorie des champs de Pierre Bourdieu, aux principaux historiens de la critique de film, et aux études sur l’histoire culturelle du Québec. L’hypothèse initiale est qu’étant apparue dans les journaux de masse, dans les années 1920, plutôt que dans les revues spécialisées (comme ce fut le cas notamment en France et aux États-Unis), la critique cinématographique québécoise est développée par des journalistes culturels venus d’autres disciplines (principalement de la musique et du théâtre) et qui s’adressent davantage à un public populaire large et varié qu’à un auditoire restreint de cinéphiles. Cette situation particulière favorise ainsi l’émergence d’une critique vernaculaire qui navigue en sortant des étroits paramètres imposés par le clérico-nationalisme, mais dont la liberté est balisée par une presse privée répondant aux lois du marché. Elle doit également osciller entre un intérêt marqué des journalistes pour la culture française, et une presqu’hégémonie du cinéma étatsunien dont la majorité des œuvres visent bien davantage le divertissement populaire que la recherche narrative, artistique ou esthétique. De plus, puisque la production cinématographique canadienne est alors plutôt marginale, les journalistes culturels ne peuvent avoir véritablement d’incidence sur la nature des œuvres presque toutes réalisées aux États-Unis ou en Europe. Ils peuvent toutefois avoir un impact sur les spectateurs et spectatrices, ainsi que sur plusieurs enjeux liés à la diffusion. Ces journalistes développent tout de même une réflexion pertinente sur le cinéma et sur les films, tout en gardant une distance par rapport aux polémiques qui animent la critique étrangère, qu’ils connaissent et lisent pourtant. Il en résulte un discours sur le cinéma propre à cette époque, et révélateur de la situation spécifique du Québec.fr
dcterms.abstractThis PhD dissertation is a history and an analysis of the francophone film criticism genesis in Montreal, between 1920 and 1931. It aims to understand how the field of film criticism is formed in Quebec, as well as to expose the polysemy of its discourse. The methodology chosen borrows from the Pierre Bourdieu’s theory of fields, from the leading historians of film criticism, and from studies on Quebec’s cultural history. The initial hypothesis is that since it was first published in mass newspapers in the 1920s instead of specialized journals (as it was the case in France and the United States as examples), the Quebec film criticism was developed by cultural journalists from other disciplines than cinema (mainly music and theatre) and was intended to a broad and diverse popular audience rather than to a small audience of cinephiles. This situation has favoured the emergence of a vernacular film criticism that takes its distance from the narrow parameters imposed by the “clerico-nationalism”, and whose freedom is limited by a press dealing with the market laws. It must also waver between the interest of the journalists for French culture and the American cinema hegemony whose movies aimed to be much more popular entertainment instead of being narrative, artistic or aesthetic experimentations. Moreover, since Canadian film production is rather marginal, local cultural journalists cannot really have an impact on the nature of the films mainly produced in the United States or in Europe. However, they can have an impact on viewers, as well as on several issues related to broadcasting. These journalists, nevertheless, developed a relevant reflection on cinema and films, while keeping a distance from the main controversies that were driving foreign criticism, although they know and read them. The result was a discourse on cinema peculiar to that time and revealing the specific situation of Quebec.fr
dcterms.languagefrafr


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