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dc.contributor.advisorPaquet, Suzanne
dc.contributor.authorDepairon, Philippe
dc.date.accessioned2021-01-21T19:32:49Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2021-01-21T19:32:49Z
dc.date.issued2020-12-16
dc.date.submitted2020-01
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/24295
dc.subjectObara Kazumafr
dc.subjectTchernobylfr
dc.subjectFukushimafr
dc.subjectbricolagefr
dc.subjectrecyclagefr
dc.subjectmontagefr
dc.subjectphotographie japonaisefr
dc.subjectChernobylfr
dc.subjectRecyclingfr
dc.subjectJapanese photographyfr
dc.subject.otherHistory - Asia - Australia and Oceania / Histoire - Asie - Australie et Océanie )(UMI : 0332)fr
dc.title«Nous les hibakushas de Tchernobyl» : la pratique photographique de Kazuma Obara en régime numériquefr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineHistoire de l'artfr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelMaîtrise / Master'sfr
etd.degree.nameM.A.fr
dcterms.abstractLa « triple catastrophe » survenue le 11 mars 2011 dans la région du Tōhoku au Japon coïncide avec l’émergence de nouvelles technologies numériques qui ont rendu possible la diffusion en ligne presque immédiate des photographies de l’évènement après leur prise. Un des défis subséquents des artistes professionnels japonais est alors de donner une forme adéquate aux conséquences de ce désastre sans nécessairement contribuer à ce qu’ils perçoivent être un trop plein d’images. Ce mémoire prend la série Exposure (2015 – 2016), une oeuvre réalisée à Tchernobyl par le photographe Obara Kazuma, pour examiner quelques stratégies entreprises par des artistes japonais afin de répondre à ces impératifs. D’emblée, ce mémoire reconstitue les évolutions de la culture visuelle rattachée à la catastrophe de Tchernobyl (1986) jusqu’à l’ouverture officielle du site aux touristes (2011). Les productions photographiques tant des amateurs que des professionnels qui ont visité le lieu sont examinées pour mieux pour comprendre la position que prend Obara dans le champ visuel de Tchernobyl. La théorie du bricolage, telle qu’articulée par Claude Lévi-Strauss et selon laquelle un projet artistique est élaboré à partir des matériaux que possède d’emblée un créateur, jette un éclairage sur le rapport de mutualité établi entre Obara et les parties constitutives d’Exposure. Le second chapitre examine l’aspect fragmentaire de la série et les possibilités de lecture qu’offre ce mode de représentation. La théorie du montage de Walter Benjamin propose que le rapprochement de divers fragments participe à affiner et renouveler l’histoire de Tchernobyl telle qu’elle est actuellement montrée et narrée. Ultimement, le troisième chapitre examine la façon dont Obara rend inaliénable la composante historique de ses images. Exposure est alors analysé à l’angle des théories archéologiques de la spolia, qui démontrent comment Obara rend actuelle la catastrophe de Tchernobyl comme il en reproduit les propriétés et spécificités historiques.fr
dcterms.abstractThe ‘triple disaster’ that occurred on March 11, 2011 in the Tōhoku region of Japan coincides with the emergence of new digital technologies which allowed an almost immediate online dissemination of photographs of the event after they have been taken. For many professional artists, the challenge is then to give an adequate visual shape to the consequences of the disaster without contributing further to an already massive number of images of the catastrophe. This thesis takes a series made in Chernobyl by photographer Kazuma Obara, Exposure (2015 – 2016) to examine some strategies undertaken by various Japanese artists to meet these imperatives. From the outset, this dissertation reconstructs the visual culture linked to the Chernobyl disaster, from its beginning (1986) to the official opening of the site to tourists (2011). The photographic productions of both amateurs and professionals who have visited the place are examined to better understand the position Obara takes in the visual field of Chernobyl. The theory of bricolage developed by Claude Lévi-Strauss, according to which an artistic project is developed by its creators with the materials they already possess, sheds light on the mutual relationship established between Obara and the constituent parts of Exposure. The second chapter examines the fragmentary aspect of the series and the reading possibilities this mode of representation entails. Walter Benjamin's theory of montage suggests that the bringing together of various fragments helps to refine and renew the history of Chernobyl as it is currently shown and narrated. Ultimately, the third chapter examines how Obara makes inalienable the historical component of his images. Exposure is then analyzed from the angle of archaeological theories of spolia, which demonstrate how Obara makes the Chernobyl disaster contemporary anew as much as it reproduces its historical properties and specificities.fr
dcterms.languagefrafr


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