Abstract(s)
Contexte théorique : Certaines études suggèrent que les athlètes avec un historique de commotions cérébrales (CC) présentent des symptômes cognitifs à long terme au niveau de la vitesse de traitement de l’information, des fonctions attentionnelles, exécutives et de la mémoire épisodique. Cependant, il existe un manque de consensus sur leur présence.
Méthode : Sept bases de données ont été consultées pour sélectionner des études investiguant l’effet à long terme des CC en comparant des athlètes adultes avec et sans CC, à l’aide de mesures neuropsychologiques. L’évaluation neuropsychologique devait avoir lieu au moins deux mois après la dernière CC.
Résultats : Les lignes directrices de Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-Analyses (PRISMA) ont été utilisées. La performance des athlètes avec un historique de CC différaient significativement de celle du groupe témoin sur l’encodage d’informations visuelles en mémoire. Cette différence représentait une petite à moyenne taille d’effet (Hedge’s g =—0,44, p = 0,02). De plus, bien que non significatives, de petites tailles d’effet ont également été trouvées au niveau de l’attention sélective focale et de la génération et la régulation de stratégies. Les tests neuropsychologiques n’ont pas détecté de différences entre les groupes sur les autres domaines cognitifs.
Conclusion : La plupart des athlètes subissant une CC récupèrent généralement rapidement un niveau de fonctionnement cognitif adéquat. Néanmoins, nous ne pouvons pas exclure la possibilité qu’il existe un affaiblissement cognitif à long terme pour une minorité d’individus. Finalement, cette méta-analyse souligne certaines limites méthodologiques de la littérature et
oriente les recherches futures pour mieux comprendre les potentiels symptômes cognitifs à long terme.
Background: Research suggests that athletes with a history of concussion (HOC) may present
long-term cognitive impairments in processing speed, attention, executive functions (EFs), and
episodic memory. However, there is still a lack of consensus regarding the presence of these
persisting impairments.
Methods: This study undertook a literature search of seven databases for studies investigating
the long-term impact of concussions in college-aged (18–35 years) athletes with a HOC,
compared to a control group without a HOC, using neuropsychological measures. The
assessment had to be completed at least two months after the last sport-related concussion.
Results: We conducted a meta-analysis according to Preferred Reporting Items for Systematic
Reviews and Meta-Analyses guidelines (PRISMA). The results support the observation that
relative to the control group without HOC, those with HOC are associated with statistically
significant, small to medium effect-sized impairment in visual learning memory (Hedge’s g =
- 0.44, p = 0.02). Moreover, although not significant, small effect sizes were also found in
focal selective attention and EFs strategy generation and regulation. Neuropsychological
measures did not detect differences between the groups on the other cognitive domains
studied.
Conclusion: It is important to bear in mind that most individuals who sustain sports
concussion experience a relatively quick recovery from their injury. Nevertheless, we cannot
reject the possibility of long-term cognitive impairment for a minority of athletes with HOC.
Thus, this meta-analysis highlights some methodological limitations of the concussion
iv
literature, and as such, directs future research to better understand potential long-term
cognitive impairments.