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dc.contributor.advisorMarchand, Alain
dc.contributor.authorHamouche, Salima
dc.date.accessioned2019-11-28T17:16:12Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2019-11-28T17:16:12Z
dc.date.issued2019-10-30
dc.date.submitted2019-09
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/22690
dc.subjectSanté mentale des cadresfr
dc.subjectDétresse psychologiquefr
dc.subjectDépressionfr
dc.subjectÉpuisement professionnelfr
dc.subjectAlcoolfr
dc.subjectPsychotropesfr
dc.subjectIdentité des cadresfr
dc.subjectManagers’ mental healthfr
dc.subjectPsychological distressfr
dc.subjectBurnoutfr
dc.subjectAlcoholfr
dc.subjectPsychotropic drugsfr
dc.subjectExecutive identityfr
dc.subject.otherSociology - Industrial and Labor Relations / Sociologie - Travail et relations industrielles (UMI : 0629)fr
dc.titleSanté mentale des cadres : travail, identité et pratiques de gestion des ressources humainesfr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineRelations industriellesfr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralfr
etd.degree.namePh. D.fr
dcterms.abstractCette thèse de doctorat s’intéresse à la santé mentale des cadres en milieu de travail. Elle tente plus précisément d’établir la contribution spécifique directe et indirecte de la vérification de l’identité du rôle de cadre à l’explication des problèmes de santé mentale chez les cadres. En l’occurrence, l’accent est mis sur à deux dimensions de la santé mentale : 1) les dimensions symptomatologiques, qui renvoient à la détresse psychologique, à la dépression et à l’épuisement professionnel; 2) les dimensions comportementales qui renvoient à la consommation d’alcool et à la consommation des médicaments psychotropes. La présente thèse fut inspirée par les limites constatées à la suite d’une revue de littérature. Elle vise à répondre à l’appel de certains auteurs, d’une part d’étudier la population des cadres qui semble être peu étudiée comparativement au personnel non cadre (Björklund, Björklund, Lohela Karlsson et Jensen, 2013; Byrne et al., 2014; Gadinger et al., 2010; Hentrich, Zimber, Sosnowsky-Waschek, Gregersen et Petermann, 2016; Mohr et Wolfram, 2010; Rodham et Bell, 2002; Salmela-Aro, Rantanen, Hyvo¨nen, Tilleman et Feldt, 2011), et d’autre part, d’intégrer la théorie de l’identité dans la recherche sur les problèmes de santé mentale en milieu de travail (Arnett, German et Hunt, 2003; Burke et Harrod, 2005; Haines III et Saba, 2012; Marcussen, 2006; Stets et Burke, 2005; Thoits, 1991, 2013), considérant qu’elle peut mener à la découverte de nouveaux facteurs qui peuvent expliquer ces problèmes (Haines III et Saba, 2012). Dans la présente thèse, nous proposons un cadre théorique intégrateur qui englobe à la fois les modèles théoriques dominants du stress professionnel (Demerouti, Bakker, Nachreiner et Schaufeli, 2001; Karasek et Theorell, 1990; Karasek, 1979; Siegrist, 1996) et la théorie de l’identité empruntée à la sociologie. Pour ce faire, nous avons mobilisé deux approches de cette théorie, à savoir l’approche structurelle de l’identité (Stets, 2005, 2006; Stets et Serpe, 2013) et la théorie du contrôle perceptuel de l’identité (Burke, 1991). De ce modèle découlent quatre grandes hypothèses. La première postule que la vérification de l’identité de rôle de cadre contribue directement à l’explication des problèmes de santé mentale chez les cadres. La deuxième avance pour sa part que l’effet de la vérification de l’identité du rôle de cadre sur la santé mentale est médié par l’estime de soi. La troisième stipule que la saillance identitaire, le niveau hiérarchique, les pratiques de gestion des ressources humaines et le genre jouent un rôle modérateur dans le lien entre la vérification de l’identité et la santé mentale des cadres. Finalement, la quatrième soutient que la saillance identitaire, le niveau hiérarchique, les pratiques de gestion des ressources humaines et le genre jouent un rôle modérateur dans le lien entre la vérification de l’identité de rôle de cadre et l’estime de soi. Ces hypothèses furent testées à partir de données transversales obtenues dans le cadre de l’étude SALVEO de l’Équipe de recherche sur le Travail et la Santé Mentale (ERTSM) de l’Université de Montréal. Des modèles de régression multiniveaux et des analyses de cheminement de causalité ont été effectuées sur un échantillon de 317 cadres canadiens provenant de cette étude (SALVEO) Les résultats obtenus, dans le cadre de cette thèse, ont révélé qu’une faible vérification de l’identité du rôle de cadre en regard de la reconnaissance est significativement associée à la détresse psychologique, à la dépression et à l’épuisement professionnel. Par ailleurs, la vérification de l’identité du rôle de cadre en regard de la latitude décisionnelle et du soutien du supérieur est significativement associée à la consommation d’alcool. Ainsi, la vérification de l’identité du rôle de cadre en regard des demandes psychologiques et du soutien des collègues n’est pas liée, d’une manière significative, aux dimensions de la santé mentale. En outre, ces résultats montrent l’absence d’un effet direct de la vérification de l’identité du rôle de cadre sur la consommation des médicaments psychotropes. De surcroît, cette thèse révèle que le lien entre la vérification de l’identité du rôle de cadre et la détresse psychologique est complètement médié par l’estime de soi uniquement au niveau de la latitude décisionnelle. L’effet médiateur de l’estime de soi est également complet dans le lien entre la vérification de l’identité de rôle de cadre et la dépression au niveau de la latitude décisionnelle et le soutien du supérieur. En revanche, l’effet médiateur de l’estime de soi est partiel pour ce qui est du lien entre la vérification de l’identité du rôle de cadre en regard de la reconnaissance et la dépression. Par ailleurs, les résultats obtenus dans cette thèse révèlent que la saillance identitaire joue un rôle modérateur dans le lien entre la vérification de l’identité du rôle de cadre en regard des demandes du travail; du soutien du supérieur; de la reconnaissance et l’épuisement émotionnel. Finalement, les résultats de cette thèse ne permettent pas de conclure que la saillance identitaire, le niveau hiérarchique, les pratiques de gestion des ressources humaines et le genre jouent un rôle modérateur dans la vérification de l’identité du rôle de cadre et l’estime de soi. En outre, cette thèse conclut sur les retombées qui découlent de ces résultats pour les cadres et les organisations.fr
dcterms.abstractABSTRACT This thesis is interested in studying managers’ mental health in the workplace. It attempts to establish the specific direct and indirect contribution of mangers’ identity verification in explaining mental health issues among managers in the workplace. In this case, the focus is on two dimensions of mental health: 1) symptomatic dimensions, which refer to psychological distress, depression and burnout. 2) behavioral dimensions that refer to alcohol consumption and psychotropic drugs consumption. This thesis was inspired by the limitations noted after a review of the literature. It tries to answer the call of certain authors, on the one hand to study the population of managers which seems to be little studied compared to the non-manager staff (Björklund et al., 2013; Byrne et al., 2014; Gadinger et al., 2010; Hentrich, Zimber, Sosnowsky-Waschek, Gregersen, et al., 2016; Mohr et Wolfram, 2010; Rodham et Bell, 2002; Salmela-Aro et al., 2011). And on the other hand, to integrate the theory of identity into research on mental health problems in the workplace (Arnett et al., 2003; Burke et Harrod, 2005; Haines III et Saba, 2012; Marcussen, 2006; Stets et Burke, 2005; Thoits, 1991, 2013), whereas it may lead to the discovery of new factors that may explain these problems (Haines III et Saba, 2012). We propose, in this thesis, an integrating theoretical framework that encompasses both the dominant theoretical models of occupational stress (Demerouti et al., 2001; Karasek et Theorell, 1990; Karasek, 1979; Siegrist, 1996) and the theory of identity borrowed from sociology. In this case, we have mobilized two approaches of this theory: the structural approach of identity (Stets, 2005, 2006; Stets et Serpe, 2013) and the theory of perceptual control of identity. From this model emerge four major hypotheses. The first hypothesis postulates that the verification of manager’s identity contributes directly to the explanation of mental health problems among managers. The second argues that the effect of the verification of manager’s identity on mental health is mediated by self-esteem. The third posits that identity salience, hierarchical level, human resource management practices, and gender play a moderating role in the link between the verification of manager’s identity and managers’ mental health in the workplace. Finally, the fourth hypothesis assumes that identity salience, hierarchical level, human resource management practices and gender play a moderating role in the link between the verification of manager’s identity and self-esteem. These hypotheses were tested using cross-sectional data obtained from SALVEO study, conducted by the University of Montreal's research team on Work and Mental Health (ERTSM). Multilevel regression models and causality path analyzes were performed on a sample of 317 Canadian managers from this study (SALVEO). The results obtained, in this thesis, revealed that the verification of manager’s identity regarding recognition is significantly associated with psychological distress, depression and burnout. In addition, the verification of manager’s identity regarding decision control and supervisor’s support is significantly associated with alcohol consumption. Thus, the verification of manager’s identity regarding job demands and peer support is not significantly related to the dimensions of mental health. In addition, these results show that there is no direct effect of the verification of manager’s identity on the consumption of psychotropic drugs. In addition, this thesis reveals that the link between the verification of manager’s identity and psychological distress is completely mediated by self-esteem only at the level of decision control. The mediating effect of self-esteem is also complete in the link between the verification of manager’s identity and depression regarding decision control and the supervisor’s support. On the other hand, the mediating effect of self-esteem is partial in the link between the verification of manager’s identity regarding recognition and depression. Moreover, the results obtained in this thesis reveal that identity salience plays a moderating role in the link between the verification of manager’s identity regarding work demands; supervisor’s support; recognition and emotional exhaustion. Finally, the results of this thesis do not allow us to conclude that identity salience, hierarchical level, human resources management practices and gender do not play a moderating role in the verification of executive role identity and self-esteem. This thesis concludes on the benefits of these results for executives and organizations.fr
dcterms.languagefrafr
UdeM.ORCIDAuteurThesehttps://orcid.org/0000-0001-7637-4680fr


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