À deux, c’est mieux : étude pilote portant sur la faisabilité, l’acceptabilité et l’impact potentiel d’une intervention de groupe sur les relations amoureuses pour jeunes hommes ayant un trouble psychotique

Abstract

Objectif: Évaluer la faisabilité, l’acceptabilité et l’impact potentiel d’une intervention de groupe cognitive comportementale de 12 séances portant sur les relations amoureuses pour des jeunes hommes célibataires ayant un trouble psychotique. Méthode: Un format A-B-A intra- sujets (n=7) où chaque participant est son propre contrôle. Des ANOVAs intra-sujets à mesures répétées ont été conduites pour comparer des facteurs pouvant contribuer aux difficultés à initier et maintenir une relation intime (meilleurs fonctionnement social, fonctionnement amoureux, estime de soi, théorie de l’esprit, et moins d’autostigmatisation) à travers le temps (6 temps de mesure). Résultats: La faisabilité et l’acceptabilité ont été établies. Quant à l’impact potentiel de l’intervention, des différences significatives dans le temps ont été trouvées pour les facteurs de fonctionnement social (sous-échelle «behaviors»), de fonctionnement amoureux et de la théorie de l’esprit (sous-échelle «mentalizing»). Aucune différence significative dans le temps n’a été trouvée pour les facteurs de fonctionnement social (sous-échelle «beliefs»), d’estime de soi, d’autostigmatisation et de la théorie de l’esprit (sous-échelle «reasoning»). Conclusion: Des études similaires de plus grande envergure avec des groupes contrôles devraient être faites afin de contribuer à aider davantage les jeunes hommes ayant un trouble psychotique dans leur développement social et amoureux.

Aim: To assess the feasibility, acceptability and potential impact of a cognitive behavioral group intervention occurring over 12 sessions and focusing on romantic relationships for single men with early psychosis. Methods: An A-B-A within-subjects design (n=7) where each participant act as his own control. Within-subjects repeated measures ANOVAs were conducted to compare factors that might lead to difficulties initiating and maintaining intimate relationships (better social functioning, romantic relationship functioning, self-esteem, theory of mind, and less self-stigma) across time (six timepoints). Results: Feasibility and acceptability were established. As for the potential impact of the intervention, significant time differences were found for the social functioning (‘behaviors’ subscale), the romantic relationship functioning, and theory of mind (‘mentalizing’ subscale). No significant time differences were found for the social functioning (‘beliefs’ subscale), self-esteem, self-stigma, and theory of mind (‘reasoning’ subscale) factors. Conclusions: Similar and large-scale studies with control groups should be conducted to further help men with early psychosis in their social and romantic development.