Show item record

dc.contributor.advisorPidduck, Julianne
dc.contributor.authorPoirier-Saumure, Alexis
dc.date.accessioned2019-05-24T19:15:24Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2019-05-24T19:15:24Z
dc.date.issued2019-03-13
dc.date.submitted2018-08
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/21962
dc.subjectGRIS-Montréalfr
dc.subjectHomophobiefr
dc.subjectÉducationfr
dc.subjectPédagogie Queerfr
dc.subjectAutoethnographiefr
dc.subjectRéflexivité critiquefr
dc.subjectGris-Montrealfr
dc.subjectHomophobiafr
dc.subjectEducationfr
dc.subjectQueer Pedagogyfr
dc.subjectAutoethnographyfr
dc.subjectCritical reflexivityfr
dc.subject.otherEducation - Social Sciences / Éducation - Sciences sociales (UMI : 0534)fr
dc.title« Gagne-t-on vraiment à mieux connaître? » : autoethnographie queer de mon expérience d'intervention antihomophobie avec le GRIS-Montréalfr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineCommunicationfr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelMaîtrise / Master'sfr
etd.degree.nameM. Sc.fr
dcterms.abstractCe mémoire autoethnographique a pour sujet mon expérience personnelle comme intervenant communautaire avec le GRIS-Montréal (GRIS), organisme d’éducation antihomophobie oeuvrant principalement dans les écoles secondaires de la grande région de Montréal. Le GRIS adopte une stratégie éducative issue de ce qu’on pourrait appeler le discours antihomophobie dominant, qui vise l’interruption des préjugés homophobes en milieu secondaire en créant des situations de rencontre avec des personnes lesbiennes, gaies ou bisexuelles (LGB). Ces rencontres sont supposées souligner le caractère commun d’humanité et de rationalité partagé entre les intervenant.e.s et les jeunes, et ainsi favoriser une neutralisation de l’homophobie au travers d’une reconnaissance mutuelle. Ce caractère commun passe souvent par des modalités dites hétéronormatives, comme la référence à la monogamie, au mariage, à la parentalité ou à la domesticité. Pour ce faire, le GRIS envoie ses intervenant.e.s en classe dans le cadre d’interventions basées sur la pratique du témoignage sexuel et intime : nous sommes donc chargé.e.s de répondre aux questions des élèves sur les sexualités et les identités LGB à partir de nos expériences de vie respectives. Je problématise cette méthode d’éducation en la contrastant avec des approches pédagogiques queer et anti-oppressives, selon lesquelles le recul des attitudes phobiques et oppressives passe plutôt par un travail réflexif critique permettant de dévoiler les mécanismes des structures d’oppression et de marginalisation et d’observer nos propres complicités avec elles. Orienté par des perspectives théoriques et épistémologiques issues des études queer en communication, en sociologie et en pédagogie, et appliquant une méthodologie autoethnographique qui demande une réflexivité critique face à mon double positionnement de chercheur queer et d’intervenant, j’ai effectué, à l’automne 2017, une série de dix interventions avec le GRIS au travers de laquelle j’ai interrogé et observé ma capacité, ou mon incapacité, à articuler une approche pédagogique queer avec une pratique d’intervention basée sur la mise en récit de soi.fr
dcterms.abstractThis autoethnographic master’s thesis presents my personal experience as a community worker for GRIS-Montréal, an anti-homophobia education organization working mainly in Montreal’s high schools. The educational strategy privileged by GRIS is symptomatic of what could be called dominant anti-homophobia discourse, which aims to stop homophobia in schools by creating personal encounters with people who identify as lesbian, gay or bisexual (LGB). These encounters are supposed to highlight shared qualities of humanity and rationality between community workers and students, allowing homophobic attitudes to disappear through the realization of a global human sameness. That often happens through the repetition of heteronormative modalities, such as monogamy, marriage, parenting or domesticity. In order to accomplish that, GRIS sends community workers in class with a clear objective: to answer the students’ questions about LGB sexualities and identities using our life experiences, that is, a practice of intimate and sexual testimony. I problematize this educational method by contrasting it with queer and anti-oppressive pedagogical approaches, which posit that the fight against phobic and oppressive attitudes is best led by critical reflexive work allowing to unveil structures of oppression and marginalization, and confront our own complicity with them. Informed by theoretical and epistemological perspectives coming from queer studies in communication, sociology and pedagogy, and applying an autoethnographic methodology that demands constant critical reflexivity concerning my dual standpoint as queer academic and community worker, I set out, in the fall of 2017, to complete a series of ten interventions with GRIS in order to observe, interrogate and analyze my capacity, or incapacity, to articulate a queer pedagogical approach within an anti-homophobia community practice premised on self-narration.fr
dcterms.languagefrafr


Files in this item

Thumbnail

This item appears in the following Collection(s)

Show item record

This document disseminated on Papyrus is the exclusive property of the copyright holders and is protected by the Copyright Act (R.S.C. 1985, c. C-42). It may be used for fair dealing and non-commercial purposes, for private study or research, criticism and review as provided by law. For any other use, written authorization from the copyright holders is required.