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dc.contributor.advisorHabib, André
dc.contributor.advisorDjaballah, André
dc.contributor.authorSoubiran, Flavia
dc.date.accessioned2018-12-17T20:53:55Z
dc.date.availableMONTHS_WITHHELD:6fr
dc.date.available2018-12-17T20:53:55Z
dc.date.issued2018-10-18
dc.date.submitted2017-10
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/21138
dc.subjectActorfr
dc.subjectAgingfr
dc.subjectAging starfr
dc.subjectFilm-philosophyfr
dc.subjectFalling starfr
dc.subjectDisappearancefr
dc.subjectMemoryfr
dc.subjectTimefr
dc.subjectTheatrum mundifr
dc.subjectMasqueradefr
dc.subjectGolden Age of Hollywoodfr
dc.subjectAging starfr
dc.subjectPerformancefr
dc.subjectObsolescencefr
dc.subjectGilles Deleuzefr
dc.subjectHenri Bergsonfr
dc.subjectStanley Cavellfr
dc.subjectBette Davisfr
dc.subjectGloria Swansonfr
dc.subjectÂge d'or d'Hollywoodfr
dc.subjectVieillissementfr
dc.subjectPhilosophie du cinémafr
dc.subjectStar déchuefr
dc.subjectStar vieillissantefr
dc.subjectTempsfr
dc.subjectMémoirefr
dc.subjectDisparitionfr
dc.subjectPerformance actoralefr
dc.subjectDésuétudefr
dc.subjectMascaradefr
dc.subject.otherCommunications and the Arts - Cinema / Communications et les arts - Cinéma (UMI : 0900)fr
dc.title«Falling stars and the Golden Age of Hollywood» : étude de la figure de la star vieillissante dans le cinéma hollywoodien des années 30 aux années 60 : étude de cas : le méta-personnage de Bette Davis, origines et influencesfr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineÉtudes cinématographiquesfr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralfr
etd.degree.namePh. D.fr
dcterms.abstractÀ travers la figure de la star vieillissante et à la lumière de la carrière de Bette Davis, cette thèse retrace les évolutions de l’industrie cinématographique hollywoodienne durant son âge d’or, des années 30 aux années 60. Nous nous sommes intéressé dans notre premier chapitre aux récits hollywoodiens des années 30-40, consacrés aux mythèmes de la gloire et de l’adoration des stars puis de leurs chutes, le récit ou l’écriture de leur vieillissement. Nous avons consacré notre second chapitre de thèse à la mémoire comme conduite de récit, à partir d’un corpus des années 50 (All About Eve, Sunset Boulevard, The Star). Nous appuyant notamment sur les réflexions philosophiques de Cavell, Deleuze, Bergson ou encore Schefer, nous avons étudié les modalités selon lesquelles un film peut retenir un passé, rappeler ou préfigurer la disparition d’une époque de l’histoire du cinéma, mais surtout dans quelle mesure un film peut-il témoigner de la formation de notre propre mémoire et de la conscience de notre propre vieillissement. Finalement dans notre troisième et dernier chapitre, nous nous sommes penché sur les représentations esthétiques et les performances du vieillissement des stars hollywoodiennes, élargissant notre corpus à la carrière de stars telles que Vivien Leigh, Judy Garland, Natalie Wood ou encore Kim Novak dans les années 50-60. L’émotion de retrouver une star vieillie ou de la voir vieillir à l’écran, sur laquelle capitalise constamment le cinéma hollywoodien et tel que nous avons tâché de le démontrer, a trait à la performance actorale et à l’agentivité de certaines stars. Le vieillissement féminin est en effet présenté à Hollywood comme une gigantesque performance et une mascarade tragi-comique, nous autorisant à concevoir l’âge et le genre comme des constructions culturelles, des mises en scènes spectaculaires, volontiers costumées, grimées et accessoirisées. Les stars vieillissantes apparaissant subrepticement dans les années 30 peuplent progressivement le cinéma hollywoodien, gardiennes d’une culture et d’une mémoire qui se perd dans les années 40-50, affichant fièrement leur appartenance au passé. Elles sont ensuite exploitées dans les années 60, exposées avec cruauté à la limite du gore ou esthétisées avec un certain détachement. La figure qui en émerge accompagne rituellement, engage la mémoire, raconte ou performe le passage d’une époque de l’histoire du cinéma, un monde désuet voué à disparaître dont l’éminente représentante est bien la star vieillissante d’un âge d’or sur le déclin. Cette activité de mise en forme imaginaire du monde par le cinéma traverse la thèse et renouvelle les problématiques de la philosophie dans ses grandes traditions métaphysiques et critiques.fr
dcterms.abstractThis dissertation traces the evolution of aging female stars in Hollywood’s film industry during its Golden Age, from the 1930s until the 1960s. My overarching goal is to explore the capacity of cinema to inform our memory and our self-consciousness of aging. The first chapter examines the star’s mythology, her coming of age, her her rise and fall, in films from the 1930s and 1940s, focusing particularly on the career and agency of Bette Davis. The second chapter discusses Hollywood films of the 1950s as a medium for memory (as in All About Eve, Sunset Boulevard, and The Star). Relying on the philosophical reflections of Cavell, Deleuze, Bergson, and Schefer, I examine how, and the extent to which a film can retain the past, recall it, or foreshadow the disappearance of a period of cinema’s history. In the third and final chapter, I focus on the performances of aging Hollywood stars in the 1950s and 1960s, such as Vivien Leigh, Judy Garland, Natalie Wood, and Kim Novak. In this period, Hollywood capitalizes on the aging of female stars to arouse a particular nostalgic, cinephilic affect. Female aging is presented as a grandiose performance, a tragicomic masquerade, inducing us to regard age and gender as cultural constructions, staged shows in which aging women are willingly costumed, made up, and accessorized. Whereas in the 1930s aging stars appeared surreptitiously, in the 1950s aging stars begin to fill theaters, seemingly guarding a disappearing culture and its memory, and proudly displaying their outmoded manners and tastes. They are eminent representatives of a declining Golden Age. In the 1960s, Hollywood cruelly exposes these aging stars, using an aesthetic ranging from the gory to the burlesque, in what critics called “hagsploitation,” “hag horror,” or “Grande Dame Guignol.” The figure thus put forward guides viewers through a ritual that engages with memory and recounts the passage of a period of cinema’s history. In its attempt to shape our worldview and our sense of history in this way, Hollywood’s storytelling promises to revitalize the interrogation of some of the defining problems of traditional metaphysics and critique.fr
dcterms.languagefrafr


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