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dc.contributor.advisorPullen Sansfaçon, Annie
dc.contributor.advisorRacine, Guylaine
dc.contributor.authorCrête, Josianne
dc.date.accessioned2018-07-24T14:10:25Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2018-07-24T14:10:25Z
dc.date.issued2018-06-19
dc.date.submitted2017-10
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/20783
dc.subjectIdentité professionnellefr
dc.subjectTensions identitairesfr
dc.subjectCrises identitairesfr
dc.subjectTravail socialfr
dc.subjectRéadaptationfr
dc.subjectDéficience physiquefr
dc.subjectReconnaissancefr
dc.subjectAutonomie professionnellefr
dc.subjectCollaboration interprofessionnellefr
dc.subjectMéthodologie de la théorisation enracinéefr
dc.subjectProfessional identityfr
dc.subjectIdentity tensionsfr
dc.subjectIdentity crisesfr
dc.subjectSocial workfr
dc.subjectRehabilitationfr
dc.subjectPhysical disabilitiesfr
dc.subjectRecognitionfr
dc.subjectProfessional autonomyfr
dc.subjectInterprofessional collaborationfr
dc.subjectGrounded theoryfr
dc.subject.otherSocial Sciences - Social Work / Sciences sociales - Travail social (UMI : 0452)fr
dc.titleLa réadaptation sociale : l’identité professionnelle de travailleuses sociales œuvrant en réadaptation en déficience physiquefr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineService socialfr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralfr
etd.degree.namePh. D.fr
dcterms.abstractÊtre intervenante dans un établissement de réadaptation en déficience physique entraine différents enjeux identitaires, tout comme l’appartenance au groupe des travailleuses sociales, dont l’identité professionnelle – son projet disciplinaire – est souvent perçue comme étant fragmentée ou en tension (Favreau, 2000; Fortin, 2003; Lecomte, 2000). C’est pourquoi la présente thèse vise à mieux comprendre la perception qu’ont les travailleuses sociales de leur propre identité professionnelle, à l’intérieur de l’espace structuré du milieu de pratique de la réadaptation en déficience physique au Québec. À partir d’une posture propre à la méthodologie de la théorisation enracinée constructiviste, nous avons procédé à une collecte de données empiriques en deux phases. Vingt entrevues individuelles en profondeur ont d’abord été réalisées avec des travailleuses sociales étant à l’emploi d’un établissement de réadaptation en déficience physique depuis au moins un an. Ces entrevues ont été analysées en deux vagues (Vague 1 = 14 entrevues; Vague 2 = 6 entrevues), pour en faire émerger un arbre de codification. Cet arbre de codification préliminaire a permis de cibler des thèmes et des participantes à rencontrer pour la deuxième phase de collecte de données, grâce à la technique de l’échantillonnage théorique. Ensuite, ce sont 5 entrevues individuelles semi-dirigées qui ont été faites. L’analyse des données recueillies lors de cette deuxième phase a permis l’émergence d’une catégorie centrale, que nous avons théorisée en profondeur grâce à des concepts sensibilisateurs et notre sensibilité théorique. Cette catégorie centrale est la réadaptation sociale, représentant la perception qu’ont les participantes de leur identité professionnelle. Cette dernière s’appuie sur deux pôles identitaires, le travail social et la réadaptation, et est traversée par cinq tensions principales. Ces tensions sont situées à chacun des pôles identitaires, dans la rencontre de ceux-ci, ainsi que dans la position individuelle à prendre entre ceux-ci. Cette identité est non seulement traversée de diverses tensions, mais aussi de nombreux enjeux identitaires, que les participantes gèrent grâce à différentes stratégies identitaires. À partir de ces éléments, le concept de réadaptation sociale est ici théorisé grâce aux théories de deux penseurs appartenant au courant de l’interactionnisme symbolique. D’abord, de la théorie des ordres négociés de Strauss (1992), nous retenons que d’avoir une identité professionnelle caractérisée par la réadaptation sociale demande une négociation identitaire diachronique, qui ne peut pas être complètement stratégique, puisqu’elle se produit dans un contexte en changement constant. Ensuite, de la théorie de Dubar (2000b), nous retenons que cette négociation identitaire ne se fait pas qu’entre l’individu et ce qui l’entoure, mais aussi entre les différents aspects de l’identité professionnelle de l’individu.fr
dcterms.abstractWorking in a rehabilitation establishment with people who have physical disabilities comes with different identity challenges, just like belonging to the group of social workers, whose professional identity – its disciplinary project – is often described as fragmented or under pressure (Favreau, 2000; Fortin, 2003; Lecomte, 2000). This explains why the present thesis concentrates on grasping a better understanding of the perception social workers have of their own professional identity, in the structured space of physical disabilities rehabilitation establishments in Quebec. From a constructivist grounded theory standpoint, we proceeded to an empirical data collection in two phases. Twenty in-depth interviews were first undergone with social workers who had been employed by physical disabilities rehabilitation establishments for at least a year. These interviews were analysed in two waves (Wave 1 = 14 interviews; Wave 2 = 6 interviews), to allow for a coding matrix to emerge. With the use of theoretical sampling, this preliminary coding matrix led us to identify themes and participants to study more in depth in the second phase of data collecting. Then, 5 semi-directed individual interviews were undergone. Data analysis of these interviews allowed us to identify an emerging core category, which we theorised with the help of sensitising concepts and our theoretical sensibility. This core category is what we refer to as social rehabilitation, representing the perception participants have of their professional identity. This category rests on two identity pillars, social work on one hand, and rehabilitation on the other, and is characterised by five core tensions. These tensions are located at each pillar, at the meeting points of these pillars, and in the individual position to choose between these pillars. This identity is not only characterised by these tensions, but also by identity challenges, which are dealt with by participants using different identity strategies. From these elements, the concept of social rehabilitation is further theorised through the theories of two symbolic interactionist authors. First, from the negotiated social orders theory of Straus (1992), we conclude that having a professional identity characterised by social rehabilitation demands a diachronic identity negotiation, which cannot be completely strategic in a constantly changing context such as is the participants’. Then, from the theory of Dubar (2000b), we maintain that this negotiation is not only necessary between a person and those surrounding them, but also between the multiple aspects of that person’s professional identity.fr
dcterms.languagefrafr


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