À la recherche de Proserpine : la loggia du palais épiscopal de Bagnaia au temps du cardinal Niccolò Ridolfi (1541-1550)
Thèse ou mémoire
2017-09 (octroi du grade: 2018-03-21)
Auteur·e·s
Directeur·trice·s de recherche
Cycle d'études
MaîtriseProgramme
Histoire de l'artMots-clés
- Palazzo della Loggia
- Bagnaia
- Grotesques
- Cérès
- Énée
- Loggia
- Contre-Réforme
- Renaissance italienne
- Agriculture
- Cardinal Niccolò Ridolfi
- Grotesque
- Aeneas
- Counter-Reformation
- Italian Renaissance art
- Grottesche
- cerere
- Enea
- Controriforma
- Rinascimento
- Agricoltura
- cardinale Niccolò Ridolfi
- Communications and the Arts - Art History / Communications et les arts - Histoire de l’art (UMI : 0377)
Résumé·s
Aux confins de la Toscane et du Latium septentrional, Bagnaia offrit, tout au long du 16ème siècle, un lieu de villégiature idéal aux plus éminents membres de la Curie romaine. C’est ainsi que cette petite bourgade de la Tuscia devint, à partir des années 1540, un important centre politique et artistique. Alors que les études se sont concentrées sur la villa Lante et ses célèbres jardins, le palais épiscopal, connu sous le nom de Palazzo della Loggia, a longtemps été ignoré de l’historiographie. Ce mémoire propose pour la première fois une étude approfondie du décor exceptionnel de sa grande loggia, réalisé entre 1541 et 1548 pour le cardinal florentin Niccolò Ridolfi, petit-fils de Laurent de Médicis. L’étude stylistique du décor permet, dans un premier temps, de réviser une attribution erronée et de formuler de nouvelles hypothèses concernant les auteurs du cycle. Puis, toutes les scènes font l’objet d’une identification et d’un déchiffrement. Le cycle mythologique, dédié à l’histoire de Cérès, déesse de l’agriculture, est remarquable par son originalité et son érudition. Il entretient en outre un dialogue avec les deux fontaines de la loggia qui figurent respectivement l’Arno et le Tibre. Au final, le mémoire fournit une lecture circonstanciée de cette iconographie païenne dans le contexte culturel et religieux de la cour du cardinal Ridolfi. Located on the border between Tuscany and northern Lazio, Bagnaia has been an ideal holiday resort for the most eminent members of the Roman Curia throughout the whole 16th century. For this reason, this small village of Tuscia became from the 1540s an important political and artistic center. Several studies have focused on the Villa Lante and its famous gardens, whereas the Episcopal Palace – better known as the “Loggia Palace” – has been ignored by scholars for a long time. This dissertation proposes, for the first time, a thorough study of the exceptional decoration of this spacious loggia, built between 1541 and 1548 for the Florentine cardinal Niccolò Ridolfi, Lorenzo de' Medici's grandson. The analysis of style allows first to review an incorrect attribution, as well as to formulate new hypotheses about the authors of the painting cycle, of which all scenes have been identified and deciphered. The mythological cycle is dedicated to the story of Ceres, goddess of agriculture. The decorative system is admirable for originality and erudition, and interacts with the two fountains situated in the loggia, representing the rivers Arno and Tiber. Finally, this dissertation gives a detailed reading of the pagan iconography in the cultural and religious context of Cardinal Ridolfi's court. Situata al confine tra la Toscana e il Lazio settentrionale, Bagnaia costituì, per tutta la durata del XVI secolo, un luogo ideale di villeggiatura per i più eminenti membri della Curia romana. Per tale motivo, questo piccolo borgo della Tuscia, a partire dagli anni Quaranta del Cinquecento, divenne un importante centro politico e artistico. Mentre diversi studi si sono concentrati sulla Villa Lante e i suoi celebri giardini, il Palazzo Episcopale – meglio conosciuto come Palazzo della Loggia – è stato per molto tempo ignorato dalla storiografia. La presente tesi propone, per la prima volta, uno studio approfondito dell'eccezionale decorazione di questa grande loggia, realizzata tra il 1541 e il 1548 per conto del cardinale fiorentino Niccolò Ridolfi, nipote di Lorenzo de' Medici. Lo studio stilistico della decorazione permette innanzitutto di rivedere un'attribuzione errata, nonché di formulare nuove ipotesi riguardo gli autori del ciclo pittorico, di cui tutte le scene sono state identificate e decifrate. Il ciclo mitologico è dedicato alla storia di Cerere, dea dell'agricoltura. Ammirevole per originalità ed erudizione, il sistema decorativo dialoga con le due fontane della loggia, raffiguranti rispettivamente l'Arno e il Tevere. Infine, la tesi fornisce una lettura circostanziata di questa iconografia pagana nel contesto culturale e religioso della corte del cardinal Ridolfi.
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