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dc.contributor.advisorFroger, Marion
dc.contributor.authorDemessence, Laetitia
dc.date.accessioned2018-05-30T15:43:32Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2018-05-30T15:43:32Z
dc.date.issued2018-03-21
dc.date.submitted2017-08
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/20165
dc.subjectCinéma documentairefr
dc.subjectGénocide khmerfr
dc.subjectAbsencefr
dc.subjectDeuil post-traumatiquefr
dc.subjectTransmission intergénérationnellefr
dc.subjectTémoignage par vicariancefr
dc.subjectDocumentaryfr
dc.subjectKhmer genocidefr
dc.subjectAbsencefr
dc.subjectPost-traumatic mourningfr
dc.subjectIntergenerational transmissionfr
dc.subjectVicarious witnessingfr
dc.subject.otherCommunications and the Arts - Cinema / Communications et les arts - Cinéma (UMI : 0900)fr
dc.titleLe sommeil d’or (Davy Chou 2011) et L’image manquante (Rithy Panh 2013), deux espaces filmiques de commémoration moyennant l’irrécupérabilité de l’absencefr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineÉtudes cinématographiquesfr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelMaîtrise / Master'sfr
etd.degree.nameM.A.fr
dcterms.abstractAu cours de ce travail de recherche, nous voudrions montrer comment deux réalisateurs Cambodgiens, appartenant à différentes générations, font le récit du génocide perpétré par les Khmers rouges à travers les différentes formes de pratiques créatrices de deuils qu’ils ont adoptées. Il s’agit d’un deuil personnel chez Rithy Panh et d’un deuil acquis par transmission intergénérationnelle chez Davy Chou. Avec L’image manquante (Rithy Panh 2013), le réalisateur met de l’avant sa mémoire personnelle, mais aussi ses trous de mémoire, pour parler de son traumatisme infantile tout en permettant la reconstruction d’une mémoire collective qui dépasse son propre travail de deuil. Dans Le sommeil d’or (Davy Chou 2011), le jeune réalisateur met en place un dispositif permettant une remémoration communautaire. Plusieurs personnes ayant eu un lien avec l’industrie cinématographique khmère de l’âge d’or témoignent de leurs souvenirs concernant les années 1960 et début 1970. Leurs réminiscences permettent de donner une nouvelle vie aux films disparus tout en insistant sur l’événement qui a entraîné leur destruction. À travers leurs différents dispositifs, les réalisateurs produisent des images des personnes et des objets identitaires qui sont absents tout en évoquant l’événement génocidaire pour en assurer la mémoire et reconstruire l’identité khmère que le régime de Pol Pot avait tenté de détruire. L’analyse des deux films de notre corpus nous permettra de comprendre comment les documentaristes ménagent un espace qui permet au spectateur d’avoir un regard éthique à partir des affects impliqués dans l’expérience des images. La question est de savoir comment parler – faire le récit - d’un événement traumatique où s’articulent le personnel et le politique, afin de pouvoir l’intégrer dans la mémoire collective.fr
dcterms.abstractIn this study, we would like to show how two Cambodian directors, from two different generations, tell the story of the genocide perpetrated by the Khmer rouge through different aesthetics of mourning. Rithy Panh unveils his personal mourning while Davy Chou conveys a mourning that was transmitted to him by his relatives. When it comes to The Missing Picture (Rithy Panh 2013), it is the director’s personal memories (and lack of memories) that allow him to talk about his childhood trauma. This enables the reconstruction of a collective memory that is bigger than his individual mourning. In Golden Slumbers (Davy Chou 2011), the young director’s device entails a collective recollection. Several people, who were related to the film industry during the golden age, share their memories about what happened in the 1960s and beginning of the 1970s. Through their reminiscences, the lost films acquire a new life while the event that brought their destruction is put forward. Both directors produce images of the missing people and cultural objects as they portray the genocide to ensure its memory and to rebuild the khmer identity that Pol Pot’s regime intended to destroy. The purpose of our research is to understand how it is possible to talk about – or to tell the story of – a traumatic event where the intimate and the political spheres are intertwined, in an effort to incorporate it to the present-day collective memory.fr
dcterms.languagefrafr


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