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dc.contributor.advisorLemay, Violaine
dc.contributor.authorLaw, Alexandra
dc.date.accessioned2015-05-21T13:25:11Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2015-05-21T13:25:11Z
dc.date.issued2015-02-20
dc.date.submitted2014-01
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/11923
dc.subjectAccès à la justicefr
dc.subjectMouvement socialfr
dc.subjectMilitancefr
dc.subjectTravail socialfr
dc.subjectProfessionsfr
dc.subjectLaw and organizingfr
dc.subjectCause lawyeringfr
dc.subjectSocial movementfr
dc.subjectEmpowermentfr
dc.subjectActivismfr
dc.subject.otherSocial Sciences - Law / Sciences sociales - Droit (UMI : 0398)fr
dc.titleSocial Movement Casework and the Law and Organizing Ideal : Toward a modified law and organizing modelfr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineDroitfr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralfr
etd.degree.nameLL. D.fr
dcterms.abstractEn Amérique du Nord, les militants et les juristes ont longtemps cru que les avocats progressistes pourraient offrir des avantages tactiques importants aux mouvements sociaux. Cette perspective optimiste a cédé la place pendant les années 1970 à une attitude critique à l'égard des avocats et des litiges. Les chercheurs se sont interrogés sur l’efficacité d’assimiler les revendications politiques à des atteintes aux droits individuels, pour être ensuite présentées devant les tribunaux. Le litige était perçu comme source d’une influence négative qui favorise l’isolement et l’individualisme. De plus, les chercheurs ont remarqué qu’il y avait le potentiel pour les avocats militants – bien qu’ils soient bien intentionnés – d’exercer leur profession d’une manière qui pourrait donner un sentiment d’impuissance aux autres participants du mouvement social. Les premières versions de cette critique vont souvent assimiler la « stratégie juridique » avec le litige présenté devant les tribunaux judiciaires et géré par les avocats. Une réponse inspirante à cette critique a développée au début des années 2000, avec l'émergence d’un modèle de pratique que les chercheurs aux États-Unis ont nommé « law and organizing ». Des études normatives sur ce modèle offrent des arguments nuancés en faveur d’une pratique militante interdisciplinaire, partagée entre les avocats et les organisateurs. Ces études continuent à attribuer les risques d’individualisation et d’impuissance aux avocats et aux litiges. Selon ce modèle, au lieu de diriger la stratégie, les avocats travaillent en collaboration avec les travailleurs sociaux, les organisateurs et les citoyens pour planifier la stratégie du mouvement social, tout en favorisant l'autonomisation et la mobilisation de la collectivité. La présente thèse offre un examen critique de ce modèle, à travers l'une de ses tactiques bien connues: le traitement des problèmes juridiques individuels par les organisations militantes. La thèse examine les hypothèses fondatrices du modèle « law and organizing », en réinterprétant les problèmes d’individualisation et d’impuissance comme étant des enjeux reconnus dans de multiples disciplines, partout où les acteurs font de l’intervention sur une base individuelle afin de provoquer un changement systémique. La thèse soutient qu’un modèle de la pratique engagée du droit qui associe l'individualisation et l'impuissance exclusivement à la profession d'avocat risque de répondre de façon inadéquate aux deux problèmes. La recherche propose un modèle modifié qui met l'accent sur les options juridiques accessibles aux militants, tout en reconnaissant que la mobilisation et l'autonomisation sont des priorités qui sont partagées entre plusieurs disciplines, même si elles peuvent être traitées de façon particulière à l’intérieur de la profession juridique.fr
dcterms.abstractIn North America, activists and legal scholars long believed progressive lawyers could offer important tactical advantages to social movement organizations. This hopeful attitude changed in the 1970s as a critical stance toward lawyers and litigation emerged. Scholars questioned the efficacy of rights claims over mobilization in promoting systemic change. They argued that litigation was individualizing, and that well-meaning movement lawyers might use their expertise and status in disempowering ways. Early versions of this critique frequently equate legal strategy with courts and lawyers. An inspiring response to the critique developed in the early 2000s with the emergence of the law and organizing model. Prescriptive law and organizing studies offer nuanced arguments in favour of interdisciplinary practice as a defence against individualization and disempowerment, while continuing to attribute both problems to lawyers and litigation. On this model, instead of directing strategy, lawyers cooperate with social workers, organizers, lay practitioners and community members on equal terms to plan movement strategy, fostering empowerment and mobilization in the process. The present thesis critically examines the law and organizing model through one of its prominent tactics: casework in activist organizations. Focusing on social movement casework practice, the thesis considers the founding assumptions of the law and organizing model, recasting individualization and disempowerment as problems recognized by multiple disciplines engaged in casework for systemic change. The thesis argues that a law and organizing model which associates individualization and disempowerment exclusively with the legal profession may inadequately address both issues. The research proposes a modified law and organizing model which emphasizes the legal options available to activists, while contemplating mobilization and empowerment as priorities which cut across disciplines even as they may be dealt with in ways unique to the legal profession.fr
dcterms.languageengfr


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