Abstract(s)
Depuis son émergence, il y a maintenant plus de vingt ans, le projet sociétal du
Développement durable s’institutionnalise en France, notamment dans un contexte de
priorisation de l’environnement. Le commerce équitable, défini institutionnellement comme
contribuant au Développement durable, renouvelle alors son paradigme et semble se trouver
à moment charnière de sa construction sociale, celui d’un « commerce durable ».
L’intégration de ce nouveau cadre offrirait alors aux organisations du commerce équitable
des opportunités notamment en termes de stratégies et pratiques environnementales.
Cependant, cette évolution les expose aussi à un « écoloscepticisme » ambiant et pose
clairement l’effectivité de leur logique originelle, anthropocentrique, celle d’avoir comme
essence les producteurs défavorisés au Sud.