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dc.contributor.advisorBernard, Paul
dc.contributor.advisorBoisjoly, Johanne
dc.contributor.authorSt-Arnaud, Sébastien
dc.date.accessioned2024-05-21T15:21:47Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2024-05-21T15:21:47Z
dc.date.issued2001-10-04
dc.date.submitted2001-04
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/33239
dc.subjectRégimes providentielsfr
dc.subjectTypologiesfr
dc.subjectAnalyse de classification hiérarchiquefr
dc.subjectVariables sociales et économiquesfr
dc.subject.otherSociology / Sociologie (UMI : 0626)fr
dc.titleUne analyse typologique des régimes providentiels des pays avancésfr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineSociologiefr
etd.degree.grantorUniversité de Montréal
etd.degree.levelMaîtrise / Master'sfr
etd.degree.nameM. Sc.fr
dcterms.abstractPlusieurs auteurs se sont intéressés à définir les différents régimes providentiels en Europe et en Amérique du Nord. Parmi les typologies que l'on peut repérer dans la littérature, Costa Esping-Andersen (qui a développé un modèle qui comprend les régimes social-démocrate, conservateur et libéral) et Stephan Leibfried (qui a ajouté au modèle d'Esping-Andersen le régime latin) ont sans doute élaboré les types les plus intéressants. Ces auteurs ont construit leurs typologies sur la base de considérations théoriques quant aux principales politiques publiques en matière de sécurité sociale ainsi que sur l'examen quantitatif de certains indicateurs sociaux. Notre projet de recherche était de voir s'il était possible de confirmer l'existence de ces régimes providentiels proposés dans la littérature scientifique en examinant quantitativement une multitude d'indicateurs sociaux. Plus précisément, l'objectif théorique de cette recherche était de démontrer qu'il existe des différences quant aux choix faits par les sociétés en matière de décisions politiques en regard de l'interdépendance entre les dépenses sociales et la performance économique. Par l'entremise de la méthode d'analyse de classification hiérarchique, qui regroupe des cas ou des variables possédant des caractéristiques similaires, une première étude a été réalisée en utilisant tous les pays de l'OCDE comme échantillon de départ et une série de variables reliées à la modernité (éducation, santé, dépenses militaires, économie, condition de la femme, situation démographique et géographique, ordre social et culture). Suite au retrait de certains pays (pour lesquels les données n'étaient pas disponibles pour des analyses plus précises sur des programmes sociaux), des analyses ont été réalisées sur un modèle théorique (à trois axes) comprenant des variables se référant aux programmes gouvernementaux, aux situations sociales et à la participation politique, tels qu'ils apparaissent au milieu des années 90. L'analyse a permis de retrouver quatre types (libéral, conservateur, social-démocrate et latin) car presque tous les pays se sont regroupés comme le précisait la typologie d'Esping-Andersen et Leibfried. Ce modèle d'analyse, qui permet d'observer les régimes providentiels au moyen de séries de variables, a ensuite été appliqué à des données des années 80, afin de voir si on pouvait déceler une évolution des situations. Sur la base des résultats obtenus par les différents régimes providentiels sur chacune des variables, le Canada a pu être caractérisé comme un pays libéral sur les diverses variables économiques; mais, sur des questions d'ordre institutionnel, le Canada se détache un peu du modèle libéral, ce qui peut s'expliquer en partie par sa subordination au parcours (« path dependancy »). Les conclusions les plus intéressantes de cette étude correspondent aux analyses portant sur chacun des axes théoriques du modèle qui ont permis de constater que la typologie pouvait être reproduite (avec quelques variantes) en analysant seulement les caractéristiques des programmes, ou les variables décrivant les situations sociales ou encore les variables portant sur les processus politiques. Ces résultats permettent de démontrer l'existence de liens étroits entre l'organisation des programmes sociaux dans les sociétés, les situations sociales qui sont en partie le résultat des politiques élaborées, et, enfin, les processus politiques qui amènent les gens à se mobiliser pour donner forme aux programmes sociaux. Ce modèle théorique ouvre la porte à des analyses plus locales comme des comparaisons inter-provinciales ou régionales, surtout dans un État fédéral comme le Canada, où les provinces ont la responsabilité principale des programmes sociaux.fr
dcterms.descriptionMémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l’Université de Montréalfr
dcterms.languagefrafr


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