Abstract(s)
La présente publication recueille les enquêtes conduites
par les étudiants dans l’atelier et le séminaire de
recherche du trimestre d’hiver 2023 à l’École d’architecture de l’Université de Montréal. Les étudiants, dirigés
par l’équipe d’enseignants composée de Gabriel Payant,
Alessandra Ponte et Alessia Zarzani, ont été confrontés
à la proposition suivante : « Dans cette troisième
itération d’Architecture/Territoire/Information 4.0,
nous proposons d’explorer la région hydrographique
de la rivière Saguenay et du lac Saint-Jean. La rivière
Saguenay prend sa source dans le lac Saint-Jean,
à Alma. Immédiatement séparé en deux bras, la
Petite et la Grande Décharge, le Saguenay, après un
parcours d’environ 155 kilomètres, atteint le fleuve
Saint-Laurent. Son important bassin hydrographique
draine une vaste portion de la province et ses eaux
tumultueuses, marquées par des rapides et des chutes,
ont été apprivoisées pour fournir une importante source
d’énergie hydroélectrique. Le premier de ces systèmes
de barrages et de centrales est situé sur l’île formée par
la Petite et la Grande Décharge. Les deux branches se
rejoignent à la Pointe des Américains, là où la propre
rivière Saguenay commence réellement sous la forme
d’un vaste réservoir. La rivière se sépare à nouveau à
Shipshaw, où se trouvent deux autres barrages : la
centrale de Shipshaw du côté nord et la centrale de
Chute-à-Caron du côté sud. Les déversoirs des deux
barrages se rejoignent entre Chicoutimi et Jonquière,
où le Saguenay devient navigable. En montagnais,
Chicoutimi signifie « jusqu’où c’est profond ».