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dc.contributor.advisorCollin, Johanne
dc.contributor.authorBeaulieu, Martin
dc.date.accessioned2009-05-10T04:22:33Z
dc.date.available2009-05-10T04:22:33Z
dc.date.issued2009-06-04
dc.date.submitted2008-12
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/2812
dc.subjectantidépresseuren
dc.subjectdépressionen
dc.subjectrupture conjugaleen
dc.subjectrupture biographiqueen
dc.subjectfemmesen
dc.subjectlien socialen
dc.subjectreprésentations du médicamenten
dc.subjectantidepressantsen
dc.subjectdepressionen
dc.subjectrelationship break-upen
dc.subjectbiographical disruptionen
dc.subjectwomenen
dc.subjectsocial bonden
dc.subjectdrug representationen
dc.subjectmeaningen
dc.titleLogiques sociales de recours aux antidépresseurs : le cas de la rupture conjugaleen
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertationen
etd.degree.disciplineSociologieen
etd.degree.grantorUniversité de Montréalen
etd.degree.levelMaîtrise / Master'sen
etd.degree.nameM. Sc.en
dcterms.abstractLa dépression et l’antidépresseur, phénomènes plus vastes, plus complexes que l’ordre biomédical ne l’entend, répondent à des logiques qui dépassent les seules considérations organiques, corporelles. Certaines recherches montrent d’ailleurs que ces deux entités sont autonomes l'une de l'autre, signifiant que les antidépresseurs sont prescrits pour des raisons indépendantes de la prévalence de problèmes de santé mentale. C’est dans cette optique que, dans ce mémoire, nous examinons les raisons pour lesquelles les individus ont recours aux antidépresseurs suite à une rupture conjugale. C’est à l’aide des récits de huit femmes ayant pris des antidépresseurs suite à une rupture conjugale qu’on a donc investigué les rouages du recours à ces médicaments. À la lumière des résultats, on observe effectivement que la prise d’antidépresseurs semble répondre à une logique qui soit extra–médicale. D’abord par le constat que seules trois d’entres ces huit femmes ont justifié leur prise d’antidépresseurs par la réception d’un diagnostic formel de dépression. Ensuite, par la découverte qu’elle se déploie essentiellement selon une double symbolique au centre duquel prime le lien social. En effet, on a recours aux antidépresseurs suite à une rupture conjugale parce qu’ils sont à la fois l’incarnation d’un lien de confiance avec un être semblable à soi, empathique, le médecin, et le symbole d’un retour à la vie dite ‘normale’ où les manières d’être et d’interagir sont conformes à celles du groupe auquel on s’identifie. On croit que l’importance accordée à la confiance au médecin et à la normalisation quant au recours à l’antidépresseur témoignent du resserrement des liens d’identification propre à l’individualisme contemporain lesquels, en opposition aux grands récits de jadis, sont désormais axés sur une intimité de valeurs et d’objectifs entre semblables.en
dcterms.abstractDepression and antidepressants are far more complex phenomenons than the biomedical order pretends. Some research show that these two entities are independant from one another, meaning that antidepressants are prescribed for reasons independant of mental health problems. In this master’s thesis we examine why individuals have recourse to antidepressants following a relationship break-up; the relationship (marital or not) break-up being a critical situation associated with the prevalence of depression. Eight women who took antidepressants following a relationship break-up were interviewed for this study. The findings show that the recourse to antidepressants appears to respond to a logic that is non-medical. First, by the fact that only three of the eight women interviewed justified their recourse to antidepressants by receiving a diagnosis of depression. Second, by the discovery that these women relied on antidepressants because they are the embodiment of a relationship of trust with someone familiar to themselves, the doctor, and the symbol of a return to a ‘normal’ life.en
dcterms.languagefraen


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