La liste de mes jointures ; suivi de Habiter le corps : mise en scène du quotidien dans Lecture en vélocipède d’Huguette Gaulin
Thesis or Dissertation
2022-09 (degree granted: 2023-03-22)
Advisor(s)
Level
Master'sDiscipline
Littératures de langue françaiseKeywords
- poésie québécoise
- quotidien
- maison
- corps
- trouble alimentaire
- maternité
- déambulation
- manque
- urgence
- cycle
- Huguette Gaulin
- Lecture en vélocipède
- création littéraire
- Quebec poetry
- daily
- house
- eating disorder
- body
- motherhood
- wandering
- lack
- urgency
- literary creation
- Creative writing / Création littéraire (UMI : 0203)
Abstract(s)
la liste de mes jointures récupère certaines paroles reçues, bruits parasitaires qui restent comme les acouphènes. Ils se déclenchent parfois à la suite d’un stress : les sifflements de la narratrice empirent au secondaire. Le trouble alimentaire aussi. Poésie du déséquilibre, la liste de mes jointures recense les chutes, les absences, les jugements, la jumelle qui nous échappe. Chaque section du recueil relie une partie du corps à une pièce de la maison. Et la peur de mourir à celle de vivre. Le regard des autres et de soi-même sont des miroirs impossibles à décrocher. L’alliance entre le corps et la maison se rencontre aussi dans Lecture en vélocipède d’Huguette Gaulin. Difficile à cerner, le quotidien apparaît aussi fragmenté que le sujet poétique : la maison est le lieu où tous deux se reconstruisent. Avec Habiter le corps : mise en scène du quotidien dans Lecture en vélocipède d’Huguette Gaulin, on a accès au dialogue entre l’intérieur et l’extérieur, au dédoublement du manque et à une maternité sans fin. the list of my knuckles retrieves some words heard, paratic noises who stay like tinnitus. These are often triggered by anxiety : the narrator’s ringing gets worse in high school. The eating disorder too. Poetry of imbalance, the list of my knuckles inventories falls, absences, judgments, the twin sister who gets away from us. Each section of the book connects a part of the body to a room in the house. And a fear of dying to a fear of living. The gaze of others and of oneself are mirrors impossible to take down. Lecture en vélocipède of Huguette Gaulin also joins the body to the house. Everyday life is hard to define and appears as divided as the poetic subject : they both rebuild themselves in the house. Habiter le corps : mise en scène du quotidien dans Lecture en vélocipède d’Huguette Gaulin gives us access to the dialogue between the inside and the outside, the duplication of a lack and to an endless motherhood.
Note(s)
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