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dc.contributor.advisorLapointe, Martine-Emmanuelle
dc.contributor.authorConstant, Marie-Hélène
dc.date.accessioned2019-05-13T17:38:50Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2019-05-13T17:38:50Z
dc.date.issued2019-03-13
dc.date.submitted2018-08
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/21718
dc.subjectpostcolonialismefr
dc.subjectpost-colonialismefr
dc.subjectlittérature québécoisefr
dc.subjectculture québécoisefr
dc.subjectdécolonisationfr
dc.subjecthistoriographiefr
dc.subjectétudes québécoisesfr
dc.subjectfrancophoniefr
dc.subjectanalyse du discoursfr
dc.subjectanalyse de réceptionfr
dc.subjecthistoire culturellefr
dc.subjectpostcolonialismfr
dc.subjectpost-colonialismfr
dc.subjectQuébec literaturefr
dc.subjectQuébec culturefr
dc.subjectdecolonizationfr
dc.subjecthistoriographyfr
dc.subjectQuébec studiesfr
dc.subjectdiscourse analysisfr
dc.subjectreception studiesfr
dc.subjectcultural historyfr
dc.subject.otherLiterature - Canadian / Littérature - Canadienne (UMI : 0355)fr
dc.titleDe résistances en rapatriements critiques : la situation québécoise au prisme des postcolonialismesfr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineLittératures de langue françaisefr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralfr
etd.degree.namePh. D.fr
dcterms.abstractCette thèse entend retracer la réception, par les québécistes nord-américains, des théories et des pensées postcoloniales. Constitutives notamment du champ universitaire anglo-saxon depuis les années quatre-vingt, les études postcoloniales, bien que discrètes au Québec, sont généralement des approches permettant l’analyse d’objets culturels issus d’anciennes colonies, dans une perspective résolument contemporaine, transnationale et souvent comparatiste. Le présent travail interroge, de façon métacritique, les lieux où le rapport entre les postcolonialismes et la littérature québécoise est problématisé, afin d’en cartographier les usages et les lectures. Si les premières occurrences de ces pensées sont remarquables dans les premières années de la décennie quatre-vingt-dix (chez Sherry Simon et Jean-Marc Larrue, notamment), la majorité des études et des événements s’y intéressant sont visibles au début des années deux mille. Parallèlement avec le développement de cette question en regard de la littérature canadienne, les travaux portant sur le Québec et son inscription dans la francophonie s’inscrivent cependant dans une tradition critique et une histoire littéraire québécoises majoritaires. Se retrouvant au cœur de discussions portant sur la décolonisation, le fait francophone en Amérique, les héritages des impérialismes britanniques, canadiens, français ou catholiques, les présences des féminismes et des Premières Nations, les postcolonialismes sont un prisme par lequel observer différemment la situation québécoise. Il s’agit ici d’en dégager les parentés avec d’autres notions ayant marqué l’institution littéraire québécoise (transculture, écritures migrantes, etc.) et d’en éprouver les limites. Alors que les historiennes et les historiens de la littérature québécoise s’entendent généralement pour observer, depuis 1980, un « décentrement de la parole collective et des référents traditionnels de la critique — langue, nation et culture homogènes — » (Martine-Emmanuelle Lapointe), mes recherches montrent au contraire que l’intérêt des québécistes pour les postcolonialismes réactive l’importance des critères linguistiques, nationaux et culturels dans l’étude de la littérature et de la culture québécoises. Je constate, plus fortement, que ces renvois aux théories postcoloniales — parfois sous le signe de l’appropriation, parfois sous celui de la résistance — ont en commun l’inscription du sujet québécois et du champ d’études littéraires québécois dans un territoire géographiquement précis, celui de l’Amérique du Nord ou du Nouveau Monde (Pierre Nepveu), et de ses « collectivités neuves » (Gérard Bouchard). Ayant recours à une historiographie essentiellement « alternative », c’est-à-dire non européenne, ces critiques (Vincent Desroches ; Sandra Hobbs ; Marie Vautier) mettent ainsi en scène ce territoire, convoquant des dates et des événements précis, dans un mouvement d’appropriation d’une histoire marquée par différents épisodes coloniaux qui, à son tour, autorise ou non le recours aux théories postcoloniales. Il s’observe aussi parfois une résistance à ces théories en raison de leur fortune critique dans le milieu universitaire anglo-saxon (Réjean Beaudoin ; Lise Gauvin ; André Lamontagne). En réponse à cette méfiance, l’élaboration d’autres « modèles » permet de nommer différemment la situation historique et culturelle québécoise (Pierre L’Hérault ; Robert Schwarzwald ; Sherry Simon), dont le « péricolonialisme » (Lise Gauvin) et le « postcolonialisme de consensus » (Vautier) sont les exemples les plus marquants.fr
dcterms.abstractThe objective of this dissertation is to trace the reception of postcolonial theories and thoughts by scholars of Quebec Studies in North America. Developed mainly in English academic contexts in the 1980s, postcolonial studies are generally referred to the approaches to the analyses of cultural objects issued in former colonies from a strictly contemporary, transnational and often comparative perspective. This work undertakes a metacritical examination of instances and places where the link between postcolonialisms and Québec literature are problematized to consequently outline a map of its uses and readings. If the first occurrences of these thoughts are observed in the beginning of 1990s (notably in the works of Sherry Simon and Jean-Marc Larrue), it is in the odd years of the twenty-first century that the majority of studies and events take an interest in postcolonial theories. Parallel to the development of this problematic in Canadian literature, critical studies focusing on Quebec and on Francophone literature are rooted in the critical traditions and literary history of the majority culture in Quebec. The core of these discussions touches upon subjects such as decolonization, the Francophone presence in America, the heritage of British, Canadian, French or Catholic imperialisms, the presences of different streams of feminisms and the First Nations. Postcolonialisms provide thus a prism through which we can perceive Quebec’s situation in a new light. Here we task ourselves with tracing the affiliations of postcolonialism with other notions which have marked Quebec’s literary institutions (transculture, migrant writings, etc.) and to outline its boundaries. While Quebec literary historians generally hold the position that a “decentralisation of collective voice and traditional critical referents—language, nation and homogenous culture—” (Martine-Emmanuelle Lapointe) can be observed since 1980, my research shows that, on the contrary, the interest scholars of Quebec Studies show for postcolonialisms put new emphasis on linguistic, national and cultural criteria in literary and cultural studies in Quebec. My observations confirm that what these references to postcolonial theories—at times as appropriation, other times as resistance—have in common is the inscription of the Quebecois subject and the field of Quebec literary studies in a demarcated geographic territory, that of North America or the New World (Pierre Nepveu) and its “new collectivities” (Gérard Bouchard). Using a mainly “alternative” historiography, that is to say a non-European one, these critics (Vincent Desroches, Sandra Hobbs, Marie Vautier) convene certain dates and events to inscribe the said territory within a movement that seeks to appropriate the history marked by different colonial episodes which, in turn, may or may not call for a recourse to postcolonial theories. The critical success of postcolonial theories in English academic milieus has caused a certain resistance among certain scholars of Québec Studies (Réjean Beaudoin ; Lise Gauvin ; André Lamontagne). In the face of this distrust, other “models” have been used to name historical and cultural situation in Québec (Pierre L’Hérault ; Robert Schwartzwald; Sherry Simon); most remarkable among these models are “pericolonialism” (Lise Gauvin) and “consensus postcolonialism” (Vautier).fr
dcterms.languagefrafr


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