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dc.contributor.advisorDionne, Ugo
dc.contributor.advisorSermain, Jean-Paul
dc.contributor.authorBellemare, Alex
dc.date.accessioned2018-06-11T13:44:18Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2018-06-11T13:44:18Z
dc.date.issued2018-05-10
dc.date.submitted2017-09
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/20457
dc.subjectEspacefr
dc.subjectImaginaire géographiquefr
dc.subjectFiction utopique des XVIIe et XVIIIe sièclesfr
dc.subjectRécits de voyage imaginairefr
dc.subjectHistoire des représentationsfr
dc.subjectSpacefr
dc.subjectGeographical imaginationfr
dc.subjectUtopian fictions in seventeenth and eighteenth centuriesfr
dc.subjectImaginary voyagesfr
dc.subjectHistory of representationsfr
dc.subject.otherLiterature - General / Littérature - Généralités (UMI : 0401)fr
dc.titleMundus est fabula : l’imaginaire géographique dans la fiction utopique (XVIIe-XVIIIe siècles)fr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineLittératures de langue françaisefr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralfr
etd.degree.namePh. D.fr
dcterms.abstractPourquoi la fiction utopique française des XVIIe et XVIIIe siècles s’est-elle incarnée sous la forme d’un récit de voyage imaginaire à la première personne ? Pour la plupart des commentateurs du genre, l’utopie se pense d’abord et surtout sur le plan des idées, des mentalités et des idéologies ; la forme qu’elle adopte, les figures qu’elle déploie, les représentations dont elle est porteuse seraient, au mieux, des accidents de parcours. Notre hypothèse de lecture est tout autre : ces textes intéressent l’historien des représentations précisément parce qu’ils s’articulent sous la forme d’un récit, mettant en tension la subjectivité trouble du voyageur témoin. Par leur construction mêlant le factuel et le fictionnel, ils se situent dans la double perspective du « monde comme fable » et de la « fable comme monde ». Cette dualité définitoire, nous l’étudierons à partir de la notion d’imaginaire géographique : les textes sur lesquels nous nous penchons problématisent en effet les liens entre voyage et langage, territoire et société, mobilité et individu. L’imaginaire géographique que nous analyserons est un processus, une dynamique qui informe la perception du monde et la possibilité de sa représentation : la présente étude s’intéressera, en deux parties, aux figurations de l’espace et aux pratiques spatiales, qui sont autant de médiations entre le voyageur utopique et les lieux qu’il traverse. Cette thèse de doctorat, dont la démarche hybride histoire des représentations et poétique historique, se fixe l’objectif d’analyser l’imaginaire géographique en fonction de cinq modes de sémiotisation de l’espace, qui constituent autant de chapitres. D’abord, il s’agira d’interroger la fabrique des mondes imaginaires, à travers le pacte utopique du récit de voyage (nommer). Ensuite, nous sonderons les enjeux rhétoriques et poétiques au fondement de la pratique descriptive : comment dire l’ailleurs ? Les façons plurielles de mettre l’expérience viatique en forme définissent un rapport au monde à la fois décalé et critique (décrire). Puis, si les façons de nommer, de décrire et de percevoir l’espace imaginaire sont des défis d’ordre esthétique et culturel, les territoires utopiques sont également éprouvés de façon concrète. Nous démontrerons que le rôle du patrimoine bâti dans les civilisations controuvées est performatif et a valeur de contrat : la société parfaite s’érige et s’institue d’abord dans la pierre (construire). Par ailleurs, l’utopie déploie un certain nombre de lieux emblématiques, où se matérialisent la culture, la mémoire et le pouvoir (territorialiser). Enfin, le voyageur utopique appréhende l’espace en fonction d’une série de filtres : la représentation du corps discipliné, l’imaginaire de la mobilité et le ressassement de la bibliothèque sont autant de moyens de mettre une distance entre le monde et son expérience (imaginer). C’est ce moment « géographique » de l’histoire de la fiction utopique que cette thèse restitue et analyse.fr
dcterms.abstractWhy were utopian fictions in the seventeenth and eighteenth centuries written in the form of a first person imaginary travel ? Most commentators study utopian literature as being a concept ; the form it adopts and the representations it deploys are considered, at best, incidental. Our hypothesis is quite different : these texts should interest the historian of representations precisely because they present themselves in the form of a narrative in which the subjectivity of the narrator is problematic. By their construction mixing factual and fictional elements, these texts can be read in the double perspective of the “world as fable” and the “fable as world”. We will study this duality through the notion of geographical imagination : the texts we analyze address the links between travel and language, territory and society, mobility and subjectivity. The geographical imagination that we will interpret is a process that informs the perception of the world and the possibility of its representation. This doctoral thesis is divided in two parts : we will investigate depictions of space and spatial practices which are both mediations between the utopian traveler and the places he crosses. This dissertation studies the geographical imagination in utopian fiction through five modes of semiotization of space. Firstly, we will question the fabric of the imaginary worlds by theorizing what we call the “utopian pact” (naming). Secondly, we will explore the practice of description in a rhetorical and poetic point of view : how can we describe something that isn’t real (describing) ? Thirdly, we will focus on the performative role of space and place, and how power shapes practices, behaviours and social structures (constructing). Fourthly, we will take a critic look at a number of emblematic spaces, in which culture, memory and power are materialized (territorialize). Finally, we will discuss how the utopian traveler apprehends space : the representation of the body, the practice of mobility and the use of literary memory are all ways of putting a distance between the world and its experience (imagining). It is this “geographical” moment in the history of utopian fiction that this dissertation wants to explore.fr
dcterms.descriptionCotutelle de thèse entre l'Université de Montréal et l'Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3fr
dcterms.languagefrafr


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