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dc.contributor.advisorDamant, Dominique
dc.contributor.authorChbat, Marianne
dc.date.accessioned2018-05-17T19:08:07Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2018-05-17T19:08:07Z
dc.date.issued2018-05-10
dc.date.submitted2017-12
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/19993
dc.subjectFemmesfr
dc.subjectViolencefr
dc.subjectIdentitésfr
dc.subjectIntersectionnalitéfr
dc.subjectGenrefr
dc.subjectMaternitéfr
dc.subjectFéminismefr
dc.subjectInterdisciplinaritéfr
dc.subjectWomenfr
dc.subjectViolencefr
dc.subjectIdentitiesfr
dc.subjectIntersectionalityfr
dc.subjectGenderfr
dc.subjectMotherhoodfr
dc.subjectFeminismfr
dc.subjectInterdisciplinarityfr
dc.subject.otherSocial Sciences - Women's Studies / Sciences sociales - Études féministes (UMI : 0453)fr
dc.titleRécits en mosaïque : analyse intersectionnelle des discours identitaires de femmes qui exercent de la violencefr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineSciences humaines appliquéesfr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralfr
etd.degree.namePh. D.fr
dcterms.abstractLa conceptualisation de la violence des femmes varie selon les approches théoriques à travers lesquelles elle est analysée. Cependant, cette problématique demeure souvent niée ou encore subordonnée à celle des hommes. En effet, une grande partie des études sur la violence des femmes escamotent leur capacité d’agir ou le fait qu’elles peuvent accomplir des actes de violence délibérés. Ainsi, sans occulter le fait que les femmes occupent des positions socialement et historiquement minoritaires par rapport aux hommes, cette thèse souhaite aborder la violence des femmes dans une perspective critique. Spécifiquement, cette thèse s’intéresse aux discours identitaires de femmes qui exercent de la violence dans la mesure où cette dernière déstabilise les idées reçues sur ce qu’est être une « vraie » femme et/ou une « vraie » mère. En effet, les attentes de genre exigent encore des femmes qu’elles incarnent des figures de docilité, de douceur, de patience, de disponibilité, d’empathie et de don de soi. Les différentes formes de violence (verbale, physique et psychologique) qu’elles exercent envers diverses cibles (ex. conjoint.e, enfants, parents, ami.e.s, inconnu.e.s, animaux, elle-même), viennent rompre ces attentes de genre et peuvent questionner les façons dont ces femmes se perçoivent et se construisent en tant que femmes et mères alors qu’elles se positionnent, du moins partiellement, en rupture avec ces attentes de genre. Ainsi, à partir de trente-quatre entretiens semi-dirigés auprès de femmes qui reconnaissent exercer de la violence, nous avons cherché à comprendre comment elles articulent et négocient leur identité de genre notamment en lien avec leurs comportements violents. De plus, inscrivant cette recherche dans une perspective féministe intersectionnelle, laquelle trouve ses assises théoriques et épistémologiques dans le féminisme africain-américain, nous avons cherché à comprendre comment leur identité de genre était modulée par d’autres axes de structuration sociale, tels que la maternité, l’ethnicité, la classe, l’éducation, la sexualité, la santé, etc. Cette lentille analytique a permis de rendre compte de la complexité et de la multiplicité des discours identitaires de ces femmes, en soulignant notamment les situations de privilèges et d’oppressions qu’elles peuvent occuper selon différents contextes. Des résultats illustrant l’impact de la pauvreté, des diagnostics de problèmes de santé mentale, ainsi que de l’intériorisation des rôles traditionnels de genre et de maternité ont été soulevés et marquent leurs discours identitaires. Finalement, en plus de contribuer au développement des données sur la violence exercée par les femmes dans une perspective féministe intersectionnelle, cette thèse a soulevé des questionnements quant au caractère fluide et variable de l’identité de genre ainsi que des positionnements complexes et parfois en tension dans lesquels se situent ces femmes et des engrenages systémiques qui les oppressent potentiellement.fr
dcterms.abstractThe conceptualization of women’s violence varies according to the theoretical approaches through which it is analyzed. However, this problem is often denied or subordinated to men. Indeed, much of the literature on women’s violence, invisibilise their ability to act or the fact that they can exert deliberate acts of violence. Thus, without denying the fact that women occupy socially and historically minority positions in relation to men, this thesis wishes to address women’s violence in a critical perspective. Specifically, this thesis focuses on the identity discourses of women who exert violence since it destabilizes the social conceptions about what is a “real” woman and / or a “real” mother should be. Gender expectations still require women to embody figures of docility, gentleness, patience, availability, empathy and self-sacrifice. The different forms of violence (verbal, physical and psychological) that they express towards various targets (eg. spouse, children, parents, friends, strangers, animals, themselves), break these expectations of gender and can question the ways in which women perceive and construct themselves as women and mothers as they position themselves, at least partially, at odds with these gender expectations. Thus, from thirty-four semi-directed interviews with women offenders, we sought to understand how they articulate and negotiate their gender identity, particularly in relation to their violent behaviour. Moreover, inscribing this research in an intersectional feminist perspective, which finds its theoretical and epistemological foundations in African-American feminism, we sought to understand how their gender identity was modulated by other axes of social structuring, such as maternity, ethnicity, class, education, sexuality, health, etc. This analytical lens has made it possible to account for the complexity and the multiplicity of the identities discourses of these women, highlighting in particular the situations of privileges and oppression that they can occupy according to different contexts. Results illustrating the impact of poverty, diagnoses of mental health problems, as well as the internalization of traditional gender and maternity roles have been raised and mark their identity discourse. Finally, in addition to contributing to the development of data on violence perpetrated by women in an intersectional feminist perspective, this thesis raised questions about the fluid and variable nature of gender identity as well as the complex and sometimes tense positions in which these women stand as well as the systemic mechanism and structures that oppress them as women.fr
dcterms.languagefrafr


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