Show item record

dc.contributor.advisorZahar, Marie-Joelle
dc.contributor.authorWittig, Katrin
dc.date.accessioned2017-10-20T14:37:01Z
dc.date.availableMONTHS_WITHHELD:60fr
dc.date.available2017-10-20T14:37:01Z
dc.date.issued2017-09-27
dc.date.submitted2017-01
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/19312
dc.subjectGuerres civilesfr
dc.subjectGroupes rebellesfr
dc.subjectPartis politiquesfr
dc.subjectRésolution des conflitsfr
dc.subjectBurundifr
dc.subjectCivil warsfr
dc.subjectRebel groupsfr
dc.subjectPolitical partiesfr
dc.subjectConflict resolutionfr
dc.subject.otherPolitical Science - International Law and Relations / Science politique - Droit et relations internationales (UMI : 0616)fr
dc.titlePolitics in the shadow of the gun : political legacies of rebellion and authoritarianism for party politics after Civil War in Burundi and beyondfr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineScience politiquefr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralfr
etd.degree.namePh. D.fr
dcterms.abstractDepuis la fin de la guerre froide, la transformation des groupes rebelles en partis politiques est devenue un moyen d’intégrer les anciens rebelles dans des transitions libérales de la guerre à la paix. À l’inverse, avant la chute du rideau de fer, les rebelles étaient militairement marginalisés et politiquement exclus. Du Kosovo au Népal et du Salvador au Burundi, on constate une augmentation du nombre des cas dans lesquels l’intégration des mouvements rebelles dans le système politique ‘post-conflit’ a été activement promu par les décideurs nationaux, régionaux et internationaux. Cela s’est accompagné par le développement d’une littérature académique sur la transformation des groupes rebelles en partis politiques. La grande majorité des études existantes sont construites autour des distinctions conceptuelles strictes entre guerre et paix ainsi qu’entre groupe rebelle et parti politique. Ces études ne parviennent pas à capturer les ambiguïtés qui accompagnent les processus de transition. Dans les pays touchés par les conflits armés, nous assistons souvent à l’émergence de contextes qui ne peuvent être qualifiés ni d’état de guerre ouverte ni de stade de paix claire. En revanche, nous observons des organisations politico-militaires qui alternent fréquemment entre résistance sociale, rébellion, violence et politique partisane. Dans cette thèse, je développe une critique de la littérature existante sur la conversion des groupes rebelles en partis politiques. Primo, je me fonde sur les paradigmes « ni guerre, ni paix » et « politiques armés » pour déconstruire des catégories conceptuelles ordinaires – tels que guerre et paix, groupes rebelles et partis politiques, ou encore violence et démocratie – afin d’étudier les ambiguïtés entre ces différentes catégories. En me basant sur le concept de « l’hybridité », je propose de conceptualiser les groupes rebelles et les partis politiques comme des « mouvements politico-militaires hybrides » afin d’étudier les liens entre la politique et la violence tout au long de leur trajectoires historiques. J’avance l’importance d’étudier les ordres politiques et armés hybrides afin de comprendre la politique partisane suite à une guerre civile. Secundo, je fais recours à l’institutionnalisme historique pour proposer un cadre théorique nouveau permettant de mieux comprendre les trajectoires des partis politiques issus de mouvements rebelles. L’institutionnalisme historique ramène une temporalité dans l’analyse. Cette approche permet, entre autres, de remédier aux études anhistoriques que l’on retrouve souvent dans la littérature existante. Je me base spécifiquement sur « l’analyse systémique des processus historiques » pour tracer les politiques d’idées, de pouvoir et d’institutions des partis politiques rebelles pendant et au-delà de la guerre civile. Cette thèse analyse ces ambiguïtés par une étude qualitative approfondie du Burundi. En me basant sur une comparaison « pair à pair », j’analyse les trajectoires historiques du PALIPEHUTU-FNL et du CNDD-FDD. Longtemps cité par les politiciens, diplomates et académiques comme une réussite majeure pour la construction de la paix selon le paradigme libéral, le Burundi connait aujourd’hui un tournant autoritaire important. Plusieurs observateurs mettent en garde contre le risque d’une nouvelle guerre civile, en particulier suite à la crise électorale de 2015. En cela, le Burundi constitue un excellent cas pour l’étude des contextes « ni guerre, ni paix », des « politiques armés » ainsi que de leurs implications pour la littérature sur la transformation des groupes rebelles en partis politiques.fr
dcterms.abstractSince the end of the Cold War, the transformation of rebel groups into political parties has become one way of integrating former armed movements into liberal war-to-peace transitions. In contrast, before the fall of the Iron Curtain, rebel groups were predominately militarily marginalized and politically excluded. From Kosovo to Nepal, and from El Salvador to Burundi, the last two decades have seen a rise in the number of cases, in which the integration of rebel groups into ‘post-conflict’ party politics has been actively promoted by national, regional and international policy-makers. This has led to an emerging scholarship on rebel-to-party transformations. The large majority of existing studies are constructed around strict conceptual distinctions between war and peace, as well as between rebel group and political party. They fail to capture the ambiguities, which often underpin political transition processes. In conflict-affected countries, we often witness the emergence of settings that can be qualified as neither a state of outright war, nor as a clear stage of peace. Instead, we observe politico-military organizations that frequently alternate between social protest, rebellion, violence, and party politics. In this dissertation, I develop a conceptual and theoretical critique of the existing literature on ‘rebel-to-party transformations’. Primo, I draw on the “no peace, no war” and “armed politics” paradigms to deconstruct and interrogate common categories, such as war and peace, rebel group and political party, violence and democracy, in order to study the ambivalences between these different categories. Drawing on the concept of “hybridity”, I propose to conceptualize rebel groups and their political party successors as “hybrid politico-military movements” in order to study the inter-linkages between politics and violence throughout the historical trajectories of these organizations. I argue that we need to take hybrid political and armed orders seriously if we want to understand party politics in the aftermath of civil war. Secundo, I appeal to historical institutionalism to propose a novel theoretical framework for understanding the trajectories of rebel political parties. Historical institutionalism brings time back into the study of rebel-to-party transformations. It is an excellent analytical approach to remedy predominant, ahistorical accounts. I specifically draw on “systemic historical process analysis” to map out rebel political parties’ ideational, power and institutional politics during and beyond civil war. This dissertation analyzes the ambiguities of ‘rebel-to-party transformation’ processes through an in-depth qualitative case study of Burundi. Drawing on a paired comparison, I analyze the historical trajectories of the PALIPEHUTU-FNL and the CNDD-FDD in Burundi. Long cited as a major “success story” of international liberal peacebuilding among policy-makers, diplomats and academics alike, Burundi has increasingly witnessed a return to authoritarian practices. Burundi watchers have repeatedly warned of the risk of renewed civil war, especially in the aftermath of the 2015 electoral crisis. This makes Burundi an excellent case for the study of “neither-peace-nor-war” and “armed politics” settings, and their implications for rebel-to-party transformation scholarship.fr
dcterms.languageengfr


Files in this item

Thumbnail

This item appears in the following Collection(s)

Show item record

This document disseminated on Papyrus is the exclusive property of the copyright holders and is protected by the Copyright Act (R.S.C. 1985, c. C-42). It may be used for fair dealing and non-commercial purposes, for private study or research, criticism and review as provided by law. For any other use, written authorization from the copyright holders is required.