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dc.contributor.advisorDurand, Claire
dc.contributor.authorMassé François, Yves-Emmanuel
dc.date.accessioned2017-08-25T14:34:34Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2017-08-25T14:34:34Z
dc.date.issued2017-07-12
dc.date.submitted2016-04
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/19141
dc.subjectclassification racialefr
dc.subjectcolonialismefr
dc.subjectmouvements catégorielsfr
dc.subjectRecensementfr
dc.subjectEnquête auprès des peuples autochtonesfr
dc.subjectRacial classificationfr
dc.subjectColonialismfr
dc.subjectCategorial mouvementsfr
dc.subjectCensusfr
dc.subjectAboriginal people surveyfr
dc.subject.otherSociology - Ethnic and Racial Studies / Sociologie - Études des relations interethniques et des relations raciales (UMI : 0631)fr
dc.titleLa classification des Autochtones au Canada : une étude des mouvements catégoriels entre le recensement et l’enquête auprès des peuples autochtones de 2006
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineSociologiefr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelMaîtrise / Master'sfr
etd.degree.nameM. Sc.fr
dcterms.abstractAu Canada, la représentativité des catégories officielles de l’autochtonie – Indien de l’Amérique du Nord, Métis et Inuit – est rarement publiquement remise en cause. Ces catégories circulent actuellement comme des désignations de sens commun et par moment, elles sont endossées et revendiquées par certaines personnes et formations sociales autochtones. Pourtant, l’analyse de leur apparition respective montre qu’elles ont une histoire qui remonte à la colonisation de l’Amérique du Nord. Dans ce mémoire, nous allons remettre en cause l’évidence de ces catégories et pour ce faire, nous allons analyser en détail un phénomène qui ébranle leur apparente représentativité. En effet, nous allons comparer les réponses de mêmes répondants autochtones sur deux enquêtes nationales dans lesquelles ils sont invités à répondre aux mêmes questions relatives à leur appartenance autochtone. Cette comparaison va permettre de montrer qu’un peu plus de la moitié des répondants changent leurs déclarations d’une enquête à l’autre. Devant un tel résultat, il est impératif de questionner la validité et la représentativité de ces catégories. Pour mener ce questionnement à terme, nous allons procéder en trois étapes. D’abord, nous allons commencer par une analyse sociohistorique détaillant les carrières respectivement de chacune des catégories de manière à démontrer qu’elles ont été imposées. Cette incursion nous amènera à faire l’analyse de processus comme la stéréotypification, la problématisation et la racialisation. Ensuite, nous allons poursuivre en analysant les forces et faiblesses de recherches similaires à la nôtre. Le phénomène de la mobilité ethnique chez les autochtones sera traité à la fois comme une base empirique et comme un exemple d’interprétations à éviter. Et finalement, en nous référant à la fois aux relations empiriques isolées dans la revue de littérature mais aussi aux ambiguïtés historiques qui habitent les trois catégories, nous allons procéder à l’analyse des données d’enquêtes selon deux méthodes. Une analyse de classification nous permettra d’isoler des profils types de répondants stables et mouvants alors des modèles de régressions multinomiales serviront à associer certaines caractéristiques à ces profils. Au final, au moyen de ce schème analytique, nous pourrons analyser nos données et résultats de manière novatrice.fr
dcterms.abstractIn Canada, the representativeness of the official categories of indigenous existence is rarely publicly discussed. They presently circulate as designations of common sense and from time to time they are endorsed and claimed by indigenous persons and social formations. However, the analysis of their respective inception shows that they all have a history that goes back to the North American colonial project. In this master thesis, we will question their commonsensical status with the analysis of a phenomenon that shaken’s it. Indeed, we will compare the answers given by same respondents as they are similarly questioned on their indigenous affiliations in two major national surveys, that is, the 2006 Census and Aboriginal People Survey. This comparison will show, for example, that a little more than half of respondents changed their answers from one survey to the next. With such results, it is imperative to question the apparent validity of those categories. To do this, we will procced in three steps. We will start by a socio-historical analysis itemizing the career of each category in order to demonstrate that they were initially imposed and ambiguously used. This incursion will bring us to the analysis of processes such stereotyping, problematization and racialization. We will proceed next with a literature review of a similar phenomenon to the one we observe, that is ethnic mobility among indigenous. This phenomenon will both serve as an empirical basis and as an example of interpretation pitfall. Expanding on the empirical relations and the historical ambiguities, we will analyse the data from the surveys using a hierarchical classification method to isolate stable and moving profiles and multinomial regression models to associate certain characteristics to these profiles. In the end, this analytical scheme will enable us to interpret our data and results in a novel way.fr
dcterms.languagefrafr


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