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dc.contributor.advisorSabourin, Paul
dc.contributor.advisorCooren, François
dc.contributor.authorYaméogo, Nawalaguemba Théophane
dc.date.accessioned2017-05-15T17:57:41Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2017-05-15T17:57:41Z
dc.date.issued2017-03-28
dc.date.submitted2016-05
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/18525
dc.subjectAutoritéfr
dc.subjectPouvoirfr
dc.subjectAnalyse de conversationfr
dc.subjectCommunication organisationnellefr
dc.subjectEthnométhodologiefr
dc.subjectInteractionfr
dc.subjectFemme politiquefr
dc.subjectDéveloppementfr
dc.subjectOrganisationfr
dc.subjectBurkina Fasofr
dc.subjectSociologiefr
dc.subjectAuthorityfr
dc.subjectPowerfr
dc.subjectConversation analysisfr
dc.subjectEthnomethodologyfr
dc.subjectFemale politicianfr
dc.subjectDevelopmentfr
dc.subjectOrganizationfr
dc.subjectCommunicationfr
dc.subjectSociologyfr
dc.subject.otherSociology - Organizational / Sociologie - Sociologie des organisations (UMI : 0703)fr
dc.titleFemmes politiques au Burkina Faso et autorité dynamique : une approche vidéographiquefr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineSociologiefr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralfr
etd.degree.namePh. D.fr
dcterms.abstractLa négociation d’autorité des femmes politiques burkinabè à travers leurs interactions est le thème central de la présente thèse. Cette thèse se veut une étude ethnométhodologique des formes dynamiques (émergentes) d'autorité, formes qui, jusqu'à présent, occupent peu de place, à bien des égards, tant dans la recherche sociale et organisationnelle que dans les études de sociologie du développement. Ces formes d'autorité surgissent et s'établissent ou disparaissent en fonction de la réaction des interlocuteurs tout au long d'une interaction donnée. Elles fluctuent en fonction des situations et se matérialisent par des mouvements de cadrage et de recadrage où chaque interlocuteur essaie d'établir « son autorité » en tentant d'influencer l'autre ou les autres par ses idées et ses arguments. Cette étude nous a permis de toucher du doigt les activités au quotidien de ces femmes, d’analyser leurs interactions et de rendre compte de leur combat pour se faire accepter en tant qu’actrices à part entière ainsi que de leur participation aux différentes luttes pour l’épanouissement de la femme et son implication au processus de développement. Ce faisant, ce document, que nous avons voulu plus empirique que théorique, part du constat de l’évolution sociopolitique du Burkina ainsi que des approches qui ont jalonné les différents luttes et travaux de féministes, universitaires et autres partenaires au développement. Par la suite, nous rendons compte d’une étude de terrain réalisée par la méthode dite du shadowing (filature), suivie d’analyses de conversation. Avec l'ethnométhodologie (une sociologie développée autour de l’œuvre de l’Américain Harold Garfinkel) comme principale source d’inspiration concernant le cadre analytique, il s’est agi, pour le travail d'analyse, d’opérer une série de descriptions analytiques des séquences d'interactions enregistrées puis de réaliser une catégorisation des formes dynamiques d'autorité identifiées. Cette catégorisation s’est opérée sur la base des différents marqueurs d'autorité que nous avons recensés dans des interactions impliquant quatre femmes politiques et un homme politique dans leur milieu de travail respectif. Le résultat de ces travaux nous a permis, par la suite, de faire une analyse comparative des marqueurs d’autorité, d’une part, entre les femmes politiques elles-mêmes et, d’autre part, entre celles-ci et l’homme politique. Cette comparaison nous a permis, dans un premier temps, de nous rendre à l’évidence que, comme leurs collègues hommes, les femmes politiques ont beaucoup recours à des marqueurs d’autorité pour non seulement s’affirmer comme actrice politique, mais aussi pour rallier leur(s) interlocuteur(s) ou pour faire passer (accepter) leurs idées et leurs positions. Dans un second temps, elle nous permet aussi d’affirmer que, contrairement aux apparences et souvent loin des couvertures médiatiques et des salons diplomatiques, les femmes politiques, avec les ressources qui sont les siennes, s’impliquent activement dans la gestion de la vie de la nation et dans les activités de la promotion de la femme et du développement.fr
dcterms.abstractThis thesis centers on the negotiation of authority enacted by Burkinabe female politicians through their interactions with other parties. This thesis consists in an ethno-methodological study of dynamic (emerging) forms of authority, a topic that, until now, has been somewhat neglected by the literature in social and organizational research as well as in developmental studies. Throughout a given interaction and based on the interlocutors’ moves and countermoves, these forms of authority emerge, establish themselves or disappear. They fluctuate along situations and materialize through framing and reframing dynamics in which interlocutors attempt to establish their respective authority by trying to influence the others with their ideas, thoughts, and positions. This study allows us to learn more about the daily activities of these female politicians by analyzing their interactions and accounting not only for their struggle to be accepted as stakeholders in their own right, but also for their participation in multiple initiatives for women development and their involvement in the economic development process. In doing so, this thesis, which is meant to be more empirical than theoretical, begins with observations about the socio-political history of Burkina and approaches that marked the various struggles and work by feminists, academics and other development partners. We then report on our fieldwork, which was completed through a combination of shadowing and conversation analysis. Using ethnomethodology (a sociological approach developed by Harold Garfinkel) as the main source of our analytical framework, the study first makes a series of analytical descriptions of sequences of interactions. We then propose a dynamic categorization of forms of authority. This categorization is based on different markers of authority that were identified throughout the interactions involving four female politicians and one male politician, in their respective workplace. The result of this work allowed us to make a comparative analysis of the various markers of authority enacted by the female politicians as well as a comparison of these markers between them and the male politician. This ultimately allowed us to show that female politicians, just as their male counterparts, mobilize authority markers not only to assert their political role, but also to rally their interlocutors or to convey (or convince with) their ideas and positions. This study also allows us to show that, contrary to appearances, and often far from media coverage and diplomatic salons, female politicians, in their own ways, get actively involved in the management of state affairs, and in the activities for the advancement of women and economic development.fr
dcterms.languagefrafr


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