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dc.contributor.authorPierssens, Michel
dc.date.accessioned2016-01-22T20:03:17Z
dc.date.available2016-01-22T20:03:17Z
dc.date.issued1996
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/12937
dc.publisherDépartement des lettres et humanités de l'Université du Québec à Rimouski (UQAR)
dc.publisherDépartement de lettres et communication sociale de l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)
dc.subjectHistoire de la littératurefr
dc.subjectLittérature françaisefr
dc.subjectPostmodernitéfr
dc.subjectHistoire littérairefr
dc.subjectCritique littérairefr
dc.subjectThéorie littérairefr
dc.titleLes études littéraires et la fin de l’Histoirefr
dc.typeArticlefr
dc.contributor.affiliationUniversité de Montréal. Faculté des arts et des sciences. Département des littératures de langue françaisefr
dcterms.abstractLa critique américaine a produit, ces dernières années, un genre nouveau, que les convenances fondamentales qui règlent la discipline depuis ses débuts auraient dû interdire. Un genre où s'entremêlent, d 'une façon qui ne va pas sans scandale pour beaucoup, l'analyse des textes et l 'autobiographie, parfois assez impudique. Cependant, disent certains, la littérature - occasion de ces anamnèses - n'est-elle pas elle-même issue d 'une plongée comparable et tout lecteur n 'est-il pas appelé par elle à retrouver le lieu privé où repose, selon Proust, son propre livre intérieur? Et nombre d'universitaires de s'en autoriser pour travailler à leurs mémoires ou pour livrer les détails de leur OEdipe, par où ils croient ressembler à Flaubert. Parallèlement, la critique française, si longtemps insuffisante et frivole, mais qui s'était convertie non sans arrogance dans les années soixante à la théorie et à la scientificité, semble s'être faite depuis quelques années toute modestie et humilité. La voilà qui maintenant s'ensevelit volontiers dans les tâches ingrates de l'érudition, arpentant les austères et parfois désolants chantiers de la génétique ou de l'histoire, férue tout à coup de biographie et de bibliométrie, éditant à qui mieux mieux des textes de plus en plus lointains. Là où la critique américaine, entichée de « cultural studies », parcourt l'archive de façon très personnelle, à la recherche de toutes les étrangetés tout en rêvant de subversion, la critique française affecte l'air absorbé des comptables balzaciens dont tes minuties font un monde. Le divorce va s'accentuant de saison en saison. C'est de cette incompréhension réciproque croissante que je m'autoriserai pour introduire à mon tour dans les réflexions qui vont suivre une légère touche d'autobiographie, nécessaire pour saisir en quoi les évolutions séparées des deux traditions critiques posent problème à ceux qui, comme je le fais, ont beaucoup voyagé entre elles, tout en pensant longtemps les rapprocher. [Introduction]fr
dcterms.isPartOfurn:ISSN:1189-4563
dcterms.languagefrafr
UdeM.VersionRioxxVersion acceptée / Accepted Manuscript
oaire.citationTitleTangence
oaire.citationIssue51
oaire.citationStartPage157
oaire.citationEndPage173


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