Show item record

dc.contributor.advisorBousquet, Marie-Pierre
dc.contributor.authorLanthier, Aude
dc.date.accessioned2013-02-27T21:43:52Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONen
dc.date.available2013-02-27T21:43:52Z
dc.date.issued2013-02-01
dc.date.submitted2012-11
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/9119
dc.subjectMigration de retouren
dc.subjectreturn migrationen
dc.subjectMartiniqueen
dc.subjectReprésentationsen
dc.subjectRepresentationsen
dc.subjectPostcolonialismeen
dc.subjectPostcolonialismen
dc.subjectAltéritéen
dc.subjectOthernessen
dc.subjectIdentitéen
dc.subjectIdentityen
dc.subject.otherAnthropology - Cultural / Anthropologie - Culturelle (UMI : 0326)en
dc.titleDe retour de France métropolitaine : une étude des représentations (post)coloniales et des nouvelles formes d’altérité à la Martiniqueen
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineAnthropologieen
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelMaîtrise / Master'sen
etd.degree.nameM. Sc.en
dcterms.abstractArchipel des Petites Antilles, la Martinique est une société née de la traite transatlantique, de l’esclavage et du colonialisme français. Cette société créole, liée à sa métropole depuis près de quatre siècles, est devenue un département français en 1946, conférant à ses habitants le statut de citoyen français. Dès lors, l’émigration vers son centre, l’Ile-de-France, s’intensifia peu à peu pour s’institutionnaliser au cours des années 1960 grâce à un organisme d’Etat, le BUMIDOM. La présence antillaise en France est aujourd’hui telle, qu’on parle de la métropole comme d’une « troisième île ». Toutefois, on assiste de nos jours à de nouvelles pratiques de mobilités transatlantiques, plurales et multiformes, dont les migrations de retour font partie intégrante. Les acteurs du retour, les dits « retournés » ou « négropolitains », ont témoigné de plusieurs obstacles à l’heure de réintégrer leur terre d’origine. La présente étude entend démontrer cette tendance à considérer le migrant de retour comme un nouveau type d’ « outsider », soit comme un étranger culturel ; manifestation inédite qui dévoile une autre facette de l’altérité à la Martinique ainsi qu’une nouvelle configuration de sa relation postcoloniale avec la République française. Suite à un terrain ethnographique auprès de ces « retournés », et d’une observation participante auprès de la population locale, cette étude entend soumettre les représentations de l’île et de ses habitants à une analyse qualitative et comprendre comment l’expérience en territoire français transformera le migrant, sa façon d’appartenir à la culture martiniquaise et/ou à la culture française. Nous nous livrons ainsi à un examen des représentations et des pratiques des acteurs du retour pour permettre un éclairage novateur sur les nouvelles allégeances identitaires et les nouveaux déterminants de l’altérité à l’intersection de ces deux espaces à la fois proches et distants. Aussi, nous interrogerons comment le prisme du retour s’articule au cas martiniquais. En effet, le retour acquiert une dimension particulière dans le contexte de ces itinéraires de mobilité de « citoyens de couleur » qui expérimentent souvent un double rejet social et ce, sans même s’être écartés de leurs frontières nationales.en
dcterms.abstractThe Lesser Antilles Archipelago Martinique is a society born of the transatlantic slave trade, slavery and French colonialism. This Creole society, tied to its metropolis for nearly four centuries, became a French department in 1946 giving its residents the status of French citizens. As a result, migration to the colonial center, Paris and the metropolitan region (Ile-de-France), intensified gradually to the point of institutionalization in the 1960's, thanks to the state agency BUMIDOM. The Caribbean presence in France is now such that the metropolis is refered to by immigrants as a "third island". However, in the contemporary setting there are new transatlantic mobility practices, plural and multifaceted – an integral part of which are centered around return-migration. The protagonists of return, the so-called "returnees" or "négropolitains" encounter several obstacles upon return to their homeland. This study examines the tendency to consider the returnee as a new type of "outsider" – more precisely, as a cultural foreigner; revealing another facet of otherness in Martinique and a new configuration of its postcolonial relationship with the French Republic. Following ethnographic fieldwork with these "returnees" and with the local population, a qualitative analysis of representations of the island and its inhabitants reveals how their experience in the French territory transforms the migrant and their way of belonging to Martinican and/or French culture. The representations and practices of the returnees are examined, shedding light on the emergence of new allied identities and new determinants of otherness at the intersection of these two areas, at once near and far. Also, we will examine how the prism of return as an object of study, is transposed and reconfigured in the case of Martinique. The return acquires a special dimension for "citizens of color" who often experience social rejection and a double exclusion without stepping outside their national borders.en
dcterms.languagefraen


Files in this item

Thumbnail

This item appears in the following Collection(s)

Show item record

This document disseminated on Papyrus is the exclusive property of the copyright holders and is protected by the Copyright Act (R.S.C. 1985, c. C-42). It may be used for fair dealing and non-commercial purposes, for private study or research, criticism and review as provided by law. For any other use, written authorization from the copyright holders is required.