Abstract(s)
Cette recherche s’intéresse à la valeur d’usage du toit vert dans l’arrondissement du Plateau
Mont-Royal, de la Ville de Montréal. Spécifiquement, elle s’intéresse à l’état problématique
qu’est l’étalement urbain en tentant l’estimation de la valeur d’usage du toit vert, de la cour
arrière et du balcon-terrasse soutenue par le dispositif argumentaire immobilier propre à chacun
des aménagements.
L’étalement urbain est la source de graves problèmes et la résorption de ses effets néfastes est
devenue une priorité dans l’aménagement du territoire. L’une des principales raisons sousjacentes
à l’exode urbain est la valeur d’usage accordée à la parcelle extérieure qu’offre l’habitat
unifamilial pavillonnaire. Dans cette situation, la question est de savoir si l’insertion d’espaces
verts privés en milieu urbain peut participer à la résorption de l’exode urbain. Or, dans
l’agglomération, le sol manque. Le toit vert privé apparaît comme une alternative astucieuse,
bien que limitée, au terrain entourant la maison. Reste à savoir si les gens le valorisent tel un
espace vert privé d’extrême proximité, à même le sol.
À la lueur de l’analyse, il advient que le toit vert ne présente pas de valeur d’usage
comparable à celle de la cour arrière dans le contexte observé, précisément parce que leurs
publics cibles s’opposent d’emblée. En revanche, le balcon-terrasse et le toit vert semblent être,
en fonction des données construites, des aménagements à valeur d’usage comparable.
This research focuses on the use-value of green roofs in Plateau Mont-Royal, a borough in the city of Montreal. It focuses on the problematic state of urban sprawl by trying to estimate the use-value of the green roof, backyard and terrace, supported by the real estate argumentation of each facilities.
Urban sprawl is the source of serious problems and the absorption of its harmful effects has become a priority in urban planning. One of the main reasons underlying the prevalent urban exodus is the value given to the use of exterior land offered by the single-family suburban habitat. In this situation, the main interest is to know if the inclusion of private open spaces in urban areas can participate in the resumption of the urban exodus. Because lack of soil in the city is an obstacle, the private green roof appears as a smart, although limited, alternative for the land surrounding a house. But this option is only relevant if people value these alternative private open spaces as they value the ground spaces.
After analysis, it happens that the green roof has no use-value comparable to the backyard in the observed context, particularly because their respective public opposes outright. On the other hand, based on construction data, the terrace and green roof seem to have a comparable use-value.