Show item record

dc.contributor.advisorMeintel, Deirdre
dc.contributor.authorRecalde, Aranzazu
dc.date.accessioned2013-02-27T17:46:15Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONen
dc.date.available2013-02-27T17:46:15Z
dc.date.issued2013-02-01
dc.date.submitted2012-12
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/9055
dc.subjectAnthropologieen
dc.subjectAnthropologie socio-culturelleen
dc.subjectEthnographieen
dc.subjectTransnationalitéen
dc.subjectMigrationen
dc.subjectIntégration régionaleen
dc.subjectCitoyennetéen
dc.subjectÉtaten
dc.subjectMERCOSURen
dc.subjectArgentineen
dc.subjectAnthropologyen
dc.subjectSocio-cultural anthropologyen
dc.subjectEthnographyen
dc.subjectTransnationalityen
dc.subjectMigrationen
dc.subjectRegional integrationen
dc.subjectCitizenshipen
dc.subjectStateen
dc.subjectMERCOSURen
dc.subjectArgentinaen
dc.subject.otherAnthropology - Cultural / Anthropologie - Culturelle (UMI : 0326)en
dc.title'Are We Now Equal?' Recent experiences and perceptions of South American migrants in Argentina under MERCOSURen
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineAnthropologieen
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralen
etd.degree.namePh. D.en
dcterms.abstractDe manière générale, ma thèse examine les mécanismes des processus sociaux, économiques et politiques ayant contribué, souvent de manière contradictoire, à la (re)définition des critères d’adhésion au sein de la nation et de l’Etat. Elle le fait par le dialogue au sein de deux grands corps de littérature intimement liés, la citoyenneté et le transnationalisme, qui se sont penchés sur les questions d’appartenance, d’exclusion, de mobilité et d’accès aux droits chez les migrants transnationaux tout en soulignant la capacité accrue de l’Etat à réguler à la fois les déplacements de personnes et l’accès des migrants aux droits. Cette thèse remet en question trois principes qui influencent la recherche et les programmes d’action publique ayant trait au transnationalisme et à la citoyenneté des migrants, et remet en cause les approches analytiques hégémoniques et méthodologiques qui les sous-tendent. L’étude a été menée à deux niveaux distincts d’analyse empirique et analytique. D’une part, nous examinons les « technologies de la citoyenneté » (Ong 2003, Fujiwara 2008) qui ont été développées par le gouvernement pour transformer l’Argentine en une nation latino-américaine diverse et inclusive pendant la dernière décennie, en nous intéressant particulièrement à la création, par le Kirchnerisme, d’une « nouvelle légalité » pour les Paraguayens, les Boliviens et les Péruviens résidant dans le pays. D’autre part, nous analysons la « dimension horizontale des processus de citoyenneté » (Neveu 2005, Pickus and Skerry 2007, Gagné and Neveu 2009) chez ces migrants dans des aires urbaines, périphériques et rurales du partido de La Plata. Plus spécifiquement, nous examinons dans quelle mesure les conditions socioéconomiques des migrants ont changé suite à leur nouveau statut légal (en tant que ressortissants du MERCOSUR en Argentine, dont les droits sont égaux à ceux des citoyens) et aux politiques de « citoyenneté inclusive » déployées par le gouvernement. Cette thèse se penche particulièrement sur les fondations et l’incarnation (« embodiment ») des droits en examinant comment le nouveau statut légal des migrants se manifeste au quotidien en fonction de a) où ils vivent et travaillent, et b) leur statut social perçu par les autres migrants et non-migrants. D’une part, nous examinons les aires urbaines, périphériques et rurales de La Plata en tant que « zones de souveraineté graduée » (Ong 1999), où des régimes de gouvernementalité locaux spécifiques se sont développés en lien avec l’installation de groupes ethniques souvent distincts, et dont les droits et devoirs diffèrent de ceux d’autres zones. D’autre part, nous étudions la façon dont le statut social est produit à travers les interactions sociales quotidiennes en transposant des distinctions construites socialement telles que race, classe, genre et origine nationale, en systèmes d’exclusion formels (Gregory 2007). Notre analyse ethnographique de ce que nous appelons les « expériences de légalité » des migrants démontre que leur égalité formelle vis-à-vis des Argentins, loin d’être simplement donnée comme un nouveau statut légal uniformément garanti pour tous, est à la fois inégalement vécue par les divers migrants, et différemment respectée dans les zones géographiques dirigées par divers régimes de gouvernementalité (Foucault 1978).en
dcterms.abstractBroadly speaking, my thesis examines the workings of grounded social, economic and political processes that have contributed, often in a conflicting manner, to the (re)definition of membership criteria in both the nation and the state. It does so in dialogue with two broad, interrelated bodies of literature, those on citizenship and transnationalism, which have examined issues of belonging, exclusion, mobility and access to rights among transnational migrants, while highlighting the renewed capacity of the state to regulate both people’s movements and migrants’ actual access to public entitlements. My dissertation challenges three sets of claims shaping research and policy agendas on migrant transnationalism and citizenship, and questions the hegemonic analytical and methodological approaches underlying them. My research has been carried out at two distinctive analytical and empirical levels. On the one hand, I examine the “technologies of citizenship” (Ong 2003, Fujiwara 2008) deployed by the government to transform Argentina into a diverse, inclusive and Latin American nation over the past decade, paying particular attention to Kirchnerismo’s creation of a “new legality” for the Paraguayans, Bolivians and Peruvians in the country. On the other hand, I analyze the “horizontal dimensions of citizenship processes” (Neveu 2005, Pickus and Skerry 2007, Gagné and Neveu 2009) among these migrants in urban, peripheral and rural areas of the partido of La Plata. Namely, I study the extent to which migrants’ socio-economic circumstances have changed in tandem with their new legal status (as nationals of the MERCOSUR in Argentina with rights equal to those of its citizens) and the “inclusive citizenship” policies deployed by the government. My dissertation pays particular attention to the grounding and embodiment of rights by examining how migrants’ new legal status translates into everyday life depending on a) where they live and work, and b) their perceived social status by other migrants and non-migrants. On the one hand, I look at urban, peripheral and rural areas of La Plata as zones of graduated sovereignty (Ong 1999) where particular governmentality regimes have emerged in tandem with the settlement of often ethnically marked groupings, whose entitlements and obligations differ from those in other zones. On the other hand, I examine how social status is produced through everyday social interaction by transposing socially constructed distinctions, such as race, class, gender and national origin, into formal systems of exclusion (Gregory 2007). My ethnographic analysis of what I shall call limítrofes’ experiences of legality demonstrates that their formal equality vis-à-vis Argentinians, far from being merely given as a new legal status evenly guaranteed to all, is both unequally experienced by diverse migrants and differently enforced in geographic areas governed by distinctive governmentality regimes (Foucault 1978).en
dcterms.languageengen


Files in this item

Thumbnail

This item appears in the following Collection(s)

Show item record

This document disseminated on Papyrus is the exclusive property of the copyright holders and is protected by the Copyright Act (R.S.C. 1985, c. C-42). It may be used for fair dealing and non-commercial purposes, for private study or research, criticism and review as provided by law. For any other use, written authorization from the copyright holders is required.