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dc.contributor.advisorRivard, Charles-Hilaire
dc.contributor.authorAssad, Michel
dc.date.accessioned2024-05-01T16:03:47Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2024-05-01T16:03:47Z
dc.date.issued1999-08-05
dc.date.submitted1999-07
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/33078
dc.subjectBiocompatibilitéfr
dc.subjectBiomatériauxfr
dc.subjectGénotoxicitéfr
dc.subjectChromosomesfr
dc.subjectNoyauxfr
dc.subjectADNfr
dc.subjectIn situ end-labelingfr
dc.subjectOr colloïdalfr
dc.subjectMicroscopie électroniquefr
dc.subjectNickel-titanefr
dc.subject.otherCellular biology / Biologie cellulaire (UMI : 0379)fr
dc.titleL'évaluation de la génotoxicité des biomatériaux métalliques par l'essai « in situ end-labeling » en microscopie électroniquefr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineSciences biomédicalesfr
etd.degree.grantorUniversité de Montréal
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralfr
etd.degree.namePh. D.fr
dcterms.abstractDes études cliniques ont démontré que certains implants métalliques pouvent déclencher des réactions de carcinogénicité. En effet, il semble que le relargage ionique et la corrosion peuvent initier des néoplasmes. Le noyau semble être le compartiment cellulaire cible de ces ions métalliques. Le développement d'essais quantitatifs in vitro capables d'évaluer cette carcinogénicité potentielle est donc essentiel dans la présélection des biomatériaux métalliques. Cependant à l'échelle ultrastructurale, actuellement il n'existe pas véritablement d'essais capables de localiser et de quantifier à la fois les dommages occasionnés à la molécule d'ADN ainsi qu' à sa réparation. Dans ce travail, il s'agissait d'abord d'adapter, en biocompatibilité, une méthode simple capable de détecter, quantifier et localiser précisément les cassures d'ADN qu'induisent les biomatériaux métalliques à la chromatine cellulaire. Pour ce faire, l'essai «in situ end-labeling » (ISEL) en microscopie électronique a été évalué après avoir utilisé un protocole d'extraction des biomatériaux en conditions semi-physiologiques et exposé des lymphocytes sanguins humains normaux. Cette technique immunocytochimique utilise l'exonucléase III pour sa capacité de digérer et d'amplifier les lésions d'ADN produites. Une polymérisation est ensuite exécutée en présence des quatre nucléotides de l'ADN: la thymidine est toutefois remplacée par une base analogue, soit la biotine-dUTP. Cette dernière est localisée par marquage immunologique à l'or colloïdal comme rapporteur moléculaire. Les particules d'or sont alors détectées en microscopie électronique à transmission; elles correspondent aux cassures simple-brin induites à la molécule d'ADN lors de la culture de cellules en présence de l'extrait à étudier. La quantification a été effectuée avec l'aide du Programme Image du NIH. L'ISEL s'est avéré très utile pour sa rapidité, sa capacité de marquer à la fois la chromatine interphasique et métaphasique, et la possibilité de quantifier les dommages causés à l'ADN. Par ailleurs, il ne nécessite pas l'utilisation de la radioactivité. De plus, il semble capable de détecter des phénomènes de mort cellulaire telle que l apoptose. L'« in situ end-labeling » en microscopie électronique s'avère aussi un instrument intéressant pour la présélection des biomatériaux. En effet, la génocompatibilité du titane (Ti) pur, bien connu pour sa biocompatibilité, a été évaluée afin de valider cet essai. Ensuite, la génotoxicité relative du nickel-titane (NiTi) a été évaluée et comparée à celle du titane pur, du nickel (Ni) pur et de l'acier inoxydable. Le NiTi représente un biomatériau potentiel, cependant sa biocompatibilité est controversée vu son important contenu en nickel soit de 50%. L'évaluation de la carcinogénicité du NiTi représente donc un intérêt important. Un essai d'absorption atomique a aussi été réalisé afin d'évaluer le relargage de nickel et de titane, et afin de mieux comprendre le rôle des ces ions dans la carcinogénicité métallique. L'ISEL a semblé ici tout aussi utile dans l'évaluation de la biocompatibilité du nickel-titane. En effet, grâce à cet essai, des résultats fort encourageants ont été obtenus avec le NiTi. Ce dernier a donné des résultats comparables à ceux du titane pur. Par contre, l'acier inoxydable 316-L peut dans certains cas produire aussi des dommages à la chromatine. Par conséquent, cet essai in vitro de génotoxicité nous permet d'être optimiste quand à l'utilisation éventuelle de NiTi à titre d'implant chirurgical permanent.fr
dcterms.descriptionThèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.fr
dcterms.languagefrafr


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