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dc.contributor.advisorBourque, Reynald
dc.contributor.authorBoudreau, Vincent
dc.date.accessioned2024-03-01T21:15:50Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2024-03-01T21:15:50Z
dc.date.issued1997-07-03
dc.date.submitted1997-04
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/32743
dc.subjectComité patronal-syndicalfr
dc.subjectRéorganisation du travailfr
dc.subjectRelations industriellesfr
dc.subjectSecteur de la métallurgiefr
dc.subjectQuébecfr
dc.subject.otherLabor relations / Relations industrielles (UMI : 0629)fr
dc.titleLes conditions de succès de l'implantation d'un comité patronal-syndical sur la réorganisation du travail : une comparaison de deux cas dans le secteur de la métallurgie au Québecfr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineRelations industriellesfr
etd.degree.grantorUniversité de Montréal
etd.degree.levelMaîtrise / Master'sfr
etd.degree.nameM. Sc.fr
dcterms.abstractCette recherche porte sur l'analyse de deux expériences récentes nées d'ententes collectives instituant une participation syndicale à la réorganisation du travail dans deux établissements du secteur de la métallurgie au Québec. L'une s'avère un succès (Reynolds, Cap-de-la-Madeliene) et l'autre un échec (Québec Fer et Titane, Tracy). Afin de mettre en évidence les facteurs explicatifs du succès ou de l'échec de ces expériences / nous avons recours à un cadre d'analyse prédéterminé basé sur la revue de la littérature pertinente postulant que le succès de la coopération patronale-syndicale est associé a certaines variables. Ainsi, la réussite de l'implantation d'un comité conjoint patronal-syndical sur l'organisation du travail serait fonction de certains éléments clés. Premier élément, l'obtention par le syndicat de garanties préalables à l'effet qu'aucune perte d'emploi ne résultera de l'implantation de mesures découlant des décisions prises par le comité conjoint sur la réorganisation du travail. Deuxième élément, la mise en place de mécanismes formels qui, à long terme, assurent que la voix collective des salariés puisse s'exprimer à l'intérieur du comité conjoint sur la réorganisation du travail. Troisième élément, la tenue de débats au sein du syndicat afin de déterminer la position syndicale sur les modalités de fonctionnement du comité conjoint sur la réorganisation du travail, avant la signature de l/entente portant sur la mise en place de ce comité. Et finalement, l'existence d'un climat de relations patronales-syndicales qui amènerait le seuil minimal de confiance mutuelle nécessaire pour s'engager dans ces expériences. Les deux établissements sous étude, Reynolds Cap-de-la- Madeleine et Québec Fer et Titane de Tracy, présentaient certaines caractéristiques communes permettant de contrôler d'autres variables explicatives que celles présentées dans notre cadre d'analyse. Par exemple, les salariés des deux établissements sont affiliés à la Fédération de la métallurgie de la CSN. De plus, les deux établissements ont une taille comparable et opèrent dans le même secteur d'activité soit celui de la métallurgie. Pour ce qui est de la méthodologie, le choix de procéder par une étude de cas a été facilité par notre participation à une recherche, sous la direction du professeur Reynald Bourque, permettant l'accès à ces deux terrains d/étude. Les résultats de notre étude confirment notre cadre d/analyse quant aux principaux facteurs de succès ou d'échec de l'implantation d'un comité conjoint en milieu syndiqué nordaméricain. Les facteurs explicatifs relevés dans la littérature scientifique sur le sujet sont présents dans le cas de l'usine Reynolds au Cap-de-la-Madeleine, tandis qu'ils sont absents au cours de la période étudiée (1991-1994) dans le cas de l'usine Québec Fer et Titane de Tracy. La mise à jour du cas Québec Fer et Titane à Tracy, où une nouvelle entente sur la participation syndicale à la gestion de l'organisation du travail a été signée en juin 1995, montre que révolution au cours des deux dernières années des facteurs clés identifiés ci-haut a contribué au renouvellement des relations patronales-syndicales et à la conclusion d'un nouvel accord. Nos conclusions comportent donc le cadre analytique élaboré à partir d'une revue de la littérature pertinente sur les facteurs de succès de la coopération patronale-syndicale en milieu syndiqué en Amérique du Nord. Toutefois, nos conclusions ne peuvent être généralisées au-delà du contexte nord américain en raison des spécificités du système nord-américain de relations industrielles en ce qui concerne les régimes de reconnaissance syndicale, de monopole, de représentation syndicale, et de la négociation collective.fr
dcterms.descriptionMémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l’Université de Montréal.fr
dcterms.languagefrafr


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