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dc.contributor.advisorSchott, Immo
dc.contributor.authorAdom, Idossou Marius
dc.date.accessioned2023-10-18T20:13:42Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2023-10-18T20:13:42Z
dc.date.issued2023-09-13
dc.date.submitted2023-05
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/31943
dc.subjectEntreprise informellefr
dc.subjectentreprise formellefr
dc.subjectformalisationfr
dc.subjecttransitionfr
dc.subjectcontraintes financièresfr
dc.subjectdélais de dédouanementfr
dc.subjectintrants étrangersfr
dc.subjectperturbationsfr
dc.subjectAfrique subsahariennefr
dc.subjectInformal firmfr
dc.subjectformal firmfr
dc.subjectformalizationfr
dc.subjectfinancial constraintsfr
dc.subjectborder delaysfr
dc.subjectforeign inputsfr
dc.subjectdisruptionfr
dc.subjectSub-Saharan Africafr
dc.subject.otherEconomics / Économie (UMI : 0501)fr
dc.titleInformality, input delays and macrodevelopment in sub-saharan Africafr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineSciences économiquesfr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralfr
etd.degree.namePh. D.fr
dcterms.abstractCette thèse en trois articles contribue à la littérature sur les défis du développement économique en Afrique subsaharienne. Deux problèmes principaux sont abordés : l'informalité des entreprises et les longs délais de dédouanement des intrants importés à la frontière. La littérature en macro-développement sur l'informalité des entreprises dans les pays en développement a négligé la transition de l'informalité vers la formalité. En utilisant les données des enquêtes sur les entreprises de la Banque mondiale, je montre dans le premier article qu'une proportion importante d'entreprises formelles en Afrique subsaharienne étaient informelles à la création et sont passées à l'économie formelle par la suite. Les analyses empiriques montrent aussi que la proportion d'entreprises formelles autrefois informelles est positivement corrélée à l'impôt sur le bénéfice des entreprises, aux contraintes financières et aux obstacles liés à l'administration fiscale. Je développe ensuite un modèle structurel dynamique d'équilibre général d'entreprises hétérogènes où la transition de l'informalité à la formalité est possible. Dans le modèle, les entreprises sont confrontées à des contraintes financières sous la forme d'exigences de garantie. Le modèle est calibré sur les données du Nigeria et utilisé pour évaluer comment différentes politiques peuvent affecter non seulement le taux d'informalité, mais aussi la transition de l'informalité à la formalité. Les résultats montrent que la réduction des coûts de la formalité, l'amélioration de l'accès au financement et/ou de la productivité des entreprises peuvent réduire de manière significative l'informalité et améliorer la productivité globale des facteurs. De plus, la réduction de l'informalité est associée à des gains substantiels en termes de production et de recettes fiscales du gouvernement. En particulier, la réduction de l'impôt sur les bénéfices de 30 % à 15 % peut réduire le taux d'informalité de 39 points de pourcentage et augmenter le ratio recettes fiscales publiques/PIB de 8 points de pourcentage. Le deuxième article montre que les délais de dédouanement des intrants importés sont plus longs dans les pays d'Afrique subsaharienne que dans les économies avancées. Dans certains pays, le délai moyen de dédouanement dépasse un mois alors qu'il est d'environ cinq jours ou moins en Allemagne, en Grèce, en Irlande ou en Thaïlande. Cet article montre que ces retards génèrent des perturbations des chaines d'approvisionnement et quantifie leurs effets. À cette fin, je développe un modèle dynamique d'équilibre général dans lequel les intrants importés par les entreprises sont sujets à des délais aléatoires. Après avoir calibré le modèle sur les données, je simule un scénario dans lequel le retard moyen aux frontières est réduit à une semaine ou moins. Les résultats montrent que les entreprises augmentent leurs commandes d'intrants étrangers dans le modèle de base afin de s'auto-assurer contre le risque ex-ante de perturbations des approvisionnements. Cependant, la quantité agrégée d'intrants étrangers est réduite en raison des réalisations ex-post des retards. Dans le scénario contrefactuel, l'élimination des retards induit une augmentation de la production globale allant jusqu'à 10% et de l'emploi jusqu'à 5,8%. Ces gains sont principalement dus à une augmentation substantielle de l'utilisation d'intrants étrangers. Le dernier article est co-écrit avec mon superviseur Immo Schott. Il approfondit l'analyse de l'impact macroéconomique des retards d'intrants aux frontières dans un modèle plus général et plus complexe qui tient compte de plusieurs dimensions d'hétérogénéité entre les entreprises. Plus précisément, le modèle économique dans cet article représente des entreprises hétérogènes du point de vue de leurs productivité, et qui diffèrent aussi de manière endogène dans leur degré d'utilisation des intrants étrangers et de la technologie de production utilisée. Il est calibré sur des données microéconomiques de l'Afrique subsaharienne. Les résultats montrent que les retards de dédouanement des intrants importés diminuent la production agrégée en raison d'une mauvaise allocation des facteurs de production et d'un nombre réduit d'entreprises qui utilisent des intrants étrangers dans la production. Nous avons trouvé aussi que les retards existants s'apparentent à une taxe de 37% sur les intrants importés. La réduction des délais aux frontières peut augmenter la production agrégée jusqu'à 14%. Les gains sont principalement dus à une réallocation des facteurs de production vers les entreprises plus productives.fr
dcterms.abstractThis thesis in three articles contributes to the literature on economic development challenges in Sub-Saharan Africa. Two main problems are analyzed: informality of enterprises and imported inputs delays at borders. The macro-development literature on informality in developing countries overlooked transition from informality to formality. Using the World Bank Enterprise Surveys data, I document in the first article that an important proportion of formal firms in Sub-Saharan Africa were informal at start and transitioned to the formal economy later on. Further empirical analysis shows that the proportion of these once-informal among formal firms is positively correlated with profit tax, financial constraint and tax administration hurdles. Then I develop a structural dynamic general equilibrium model of heterogeneous firms that accounts for the transition from informality to formality. In the model, firms face financial constraints in the form of collateral requirements. I calibrate the model to Nigeria data and use it to assess how different policies can affect not only informality rate, but also transition from informality to formality. The results show that reducing the costs of formality, improving access to finance and/or firms’ productivity can significantly reduce informality and improve aggregate TFP. Moreover, reducing informality is associated with substantive gains of output and government tax revenue. In particular, reducing profit tax from 30% to 15% can reduce informality rate by 39 percentage points and increase the government tax revenue to GDP ratio by 8 percentage points. The second article shows that time delays at borders to clear imported inputs are longer in Sub-Saharan African countries than in advanced economies. In some countries, the average clearance delay exceeds a month while it is about five days or less in Germany, Greece, Ireland or Thailand. This article argues that these delays generate input disruptions in Sub-Saharan Africa and quantifies their effects. To this end I develop a dynamic general equilibrium model where firms' foreign inputs are subject to random time delays. After calibrating the model to the data, I simulate a scenario where the average border delay is reduced to one week or less. I found that firms place higher foreign input orders in the baseline model to self-insure against ex-ante risk of input disruptions. However, aggregate foreign input is lower in steady state due to ex-post realizations of the delays. In the counterfactual, eliminating the delays induces aggregate output to increase by up to 10% and employment by up to 5.8%. These gains are driven mainly by a substantial increase of foreign inputs use. The last article is co-authored with my supervisor Immo Schott. It furthers the analysis of the macroeconomic impact of inputs delays at borders in a more general and a more complex model to account for many dimensions of firms' heterogeneity. Specifically, the model economy features heterogeneous firms that endogenously differ in the degree to which they use foreign capital goods. It is calibrated to micro-level data from Sub-Saharan Africa. The results show that delays in imported capital goods lower aggregate output through factor misallocation and an insufficient number of firms that use foreign capital in production. We also find that the existing delays are akin to a 37% tax on imported capital goods. Reducing border delays can increase aggregate output by up to 14%. The gains are mainly due to a reallocation of economic activity towards more productive firms.fr
dcterms.languageengfr
UdeM.ORCIDAuteurThese0000-0002-5461-074Xfr


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