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dc.contributor.authorHorne, Lendell
dc.date.accessioned2009-11-03T20:06:50Z
dc.date.available2009-11-03T20:06:50Z
dc.date.issued2009-06
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/3112
dc.publisherCentre de recherche en éthique de l'Université de Montréal
dc.rights.urihttp://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.5/legalcode
dc.subjectéthique appliquéeen
dc.subjectneutralitéen
dc.subjectlibéralismeen
dc.titleLiberal Neutrality : Constructivist, not foundationalisten
dc.typeArticleen
dc.contributor.affiliationUniversité de Montréal. Faculté des arts et des sciences. Centre de recherche en éthiquefr
dcterms.abstractIn defending the principle of neutrality, liberals have often appealed to a more general moral principle that forbids coercing persons in the name of reasons those persons themselves cannot reasonably be expected to share. Yet liberals have struggled to articulate a non-arbitrary, non-dogmatic distinction between the reasons that persons can reasonably be expected to share and those they cannot. The reason for this, I argue, is that what it means to “share a reason” is itself obscure. In this paper I articulate two different conceptions of what it is to share a reason; I call these conceptions “foundationalist” and “constructivist.” On the foundationalist view, two people “share” a reason just in the sense that the same reason applies to each of them independently. On this view, I argue, debates about the reasons we share collapse into debates about the reasons we have, moving us no closer to an adequate defense of neutrality. On the constructivist view, by contrast, “sharing reasons” is understood as a kind of activity, and the reasons we must share are just those reasons that make this activity possible. I argue that the constructivist conception of sharing reasons yields a better defense of the principle of neutrality.en
dcterms.abstractÀ travers leur défense du principe de neutralité, les libéraux ont souvent interpellé un principe moral plus général qui interdit de contraindre des personnes pour des raisons dont on ne peut raisonnablement attendre que ces personnes elles-mêmes les partagent. Les libéraux éprouvent cependant de la difficulté à articuler une distinction non-arbitraire et non-dogmatique entre les raisons dont on peut raisonnablement attendre que les personnes les partagent et celles dont on ne le peut pas. Je soutiens dans cet article que cette difficulté provient du fait que «partager une raison » est une notion obscure. Pour illustrer cela, je me pencherai sur deux conceptions distinctes de ce que veut dire partager une raison, deux conceptions que je nommerai respectivement «fondationnaliste» et «constructiviste». Selon la perspective fondationnaliste, deux personnes «partagent» une raison seulement au sens où la même raison s’applique à chacun d’eux indépendamment. Dans cette optique, les débats sur les raisons partagées se ramènent à des débats sur les raisons que nous possédons effectivement, ce qui nous éloigne d’une défense adéquate de la neutralité. Selon la perspective constructiviste, en revanche, on comprend le fait de «partager des raisons» comme une activité particulière, et les raisons que nous devons partager sont les mêmes raisons qui rendent cette activité possible. Je soutiens que la conception constructiviste du partage des raisons nous offre une meilleure défense du principe de neutralité.en
dcterms.isPartOfurn:ISSN:1718-9977
dcterms.languageengen
UdeM.VersionRioxxVersion publiée / Version of Record
oaire.citationTitleLes ateliers de l'éthique = The ethics forum
oaire.citationVolume4
oaire.citationIssue2


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