Abstract(s)
Bien qu’il y ait un intérêt grandissant dans la recherche en sciences sociales sur la réalité des personnes migrantes
marginalisées, telle que celles appartenant à la population LGBTQ+, on dispose de très peu d’études dans la
littérature québécoise sur les meilleures stratégies d’implication des personnes concernées dans la construction des
savoirs. Cet article vise à contribuer à la diffusion de la connaissance empirique et autoréflexive sur l’inclusion des
personnes LGBTQ+ migrantes dans les espaces de délibération et de co-construction des savoirs. Pour ce faire,
plusieurs pistes sont proposées pour dépasser les limites systémiques ainsi que résoudre les défis méthodologiques
et éthiques liés à l’inclusion des personnes LGBTQ+ migrantes au sein des espaces de réflexion et de construction des
connaissances autour des enjeux qui les concernent directement. D’un point de vue empirique, notre démarche
s’appuie sur l’autoreflexivité de différents acteurs et actrices concernés (membres soutenus, membres du conseil
d’administration, membres de l’équipe de soutien et employés) dans une recherche communautaire menée en
collaboration avec l’organisme communautaire AGIR (Action LGBTQ avec les immigrant.e.s et les réfugié.e.s).