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dc.contributor.advisorFortin, Francis
dc.contributor.authorFranche, Audrey
dc.date.accessioned2021-09-20T14:51:16Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2021-09-20T14:51:16Z
dc.date.issued2021-07-26
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/25717
dc.subjectTwitterfr
dc.subjectInsultesfr
dc.subjectPolicefr
dc.subjectBrutalité policièrefr
dc.subjectInsultsfr
dc.subjectPolice brutalityfr
dc.titleAnalyse des cyberincivilités adressées aux comptes policiers canadiens sur Twitter en 2020fr
dc.typeTravail étudiant / Student workfr
etd.degree.disciplineCriminologiefr
dcterms.abstractLe développement et la démocratisation des nouvelles technologies amènent plusieurs changements pour la police. Avec ses centaines de millions d’abonnés, Twitter est l’un des sites de réseautage social les plus populaires et c’est aussi la plateforme la plus utilisée par les corps de police qui tentent de revitaliser la police communautaire (Bullock, 2017). L’intégration des médias sociaux dans les communications policières est présentée par plusieurs chercheurs comme un moyen d’améliorer la relation entre la police et la communauté qui est empreinte de tensions, surtout avec les personnes marginalisées qui sont souvent victimes de violences policières en raison des pratiques discriminatoires. Par leur présence sur les plateformes numériques comme Twitter et la nouvelle visibilité policière de l’ère numérique, les services de police sont la cible de nombreux comportements incivils tels que des insultes et des injures, ce qui suggère que les utilisateurs sont plutôt insatisfaits du travail de la police. Cette insatisfaction se traduit par une véritable culture de protestation, des mouvements sociaux comme le Black Lives Matter et par l’activisme sur le média social. Alors que l’utilisation des médias sociaux par la police est largement étudiée dans la littérature, très peu d’études discutent de la manière dont les citoyens communiquent avec la police sur les plateformes numériques, et encore moins lorsqu’ils le font de manière antagoniste. La présente étude cherche à combler ce vide dans la littérature en analysant le contenu antagoniste publié par les usagers sur les comptes Twitter des services de police canadiens. Les données utilisées dans le cadre de cette étude sont tous les tweets publics contenant des incivilités et s’adressant aux comptes policiers sélectionnés au Canada. Notre échantillon porte sur un total de 14 675 tweets, recueillis entre le 28 mai et le 31 juillet 2020. Les résultats montrent que la majorité des tweets adressés à la police sont négatifs, ce qui signifie que les tensions entre elle et la communauté étaient importantes pendant la période d’étude et que les utilisateurs étaient plutôt insatisfaits de la police. De plus, nos résultats démontrent que certains corps de police sont davantage insultés que d’autres, comme la police de l’ouest de Vancouver, la police de Toronto et la GRC. En outre, les principales cibles dans les tweets sont la police et des personnalités publiques comme Justin Trudeau et François Legault. Plusieurs thématiques ressortent de cette étude comme la brutalité policière, la politique et le coronavirus par exemple. Également, les mots-clics les plus utilisés par les usagers sont #DefundThePolice, #BlackLivesMatter et #FuckThePolice. De surcroît, les dix utilisateurs les plus incivils agissent tous de manière anonyme sur la plateforme et comptent peu d’abonnés. Finalement, la moitié d’entre eux ont des comptes suspendus ou désactivés.fr
dcterms.abstractThe development and democratization of new technologies bring several changes for the police. With hundreds of millions of subscribers, Twitter is one of the most popular social networking sites and is also the most used platform by law enforcement agencies trying to revitalize community policing (Bullock, 2017). The integration of social media into police communications is presented by several researchers as a way to improve the relationship between the police and the community which is fraught with tension, especially with marginalized people who are often victims of police violence due to the discriminatory practices. By their presence on digital platforms like Twitter and the new police visibility of the digital age, the police services are the target of numerous uncivil behaviors such as insults, which suggests that users are rather dissatisfied with the work of the police. This dissatisfaction translates into a real culture of protest, social movements like the Black Lives Matter and activism on the social media. While police use of social media is widely studied in the literature, very little study discusses how citizens communicate with police on digital platforms, let alone when they do so antagonistically. This study seeks to fill this gap in the literature by analyzing the antagonistic content posted by users on the Twitter accounts of Canadian police services. The data used in this study are all public tweets containing incivility and addressed to selected police accounts in Canada. Our sample covers a total of 14,675 tweets, collected between May 28th and July 31st, 2020. The results show that the majority of tweets sent to the police are negative, which means that the tensions between them and the community were high during the study period and that users were rather dissatisfied with the police. In addition, our results show that some police forces are more insulted than others, such as the West Vancouver Police, the Toronto Police and the RCMP. Furthermore, the main targets in the tweets are the police and public figures like Justin Trudeau and François Legault. Several themes emerge from this study such as police brutality, politics and the coronavirus for example. In addition, the most popular hashtags by users are #DefundThePolice, #BlackLivesMatter, and #FuckThePolice. Finally, the ten most uncivil users all act anonymously on the platform and have few subscribers. Moreover, half of them have suspended or disactivated accounts.fr
dcterms.descriptionTravail dirigé présenté à la Faculté des arts et des sciences de l'École de criminologie en vue de l'obtention du grade de Maîtrise en Criminologie option Sécurité intérieurefr
dcterms.languagefrafr
UdeM.cycleÉtudes aux cycles supérieurs / Graduate studiesfr


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