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Die Bestimmung der Sinnenwelt durch das vernünftige Wesen (Folgesatz)
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Le § 2 du Fondement du droit naturel (1796) est qualifié par Fichte de « corollaire », lequel découle du « théorème » exposé au § 1. Or si ce dernier stipule que l’être raisonnable fini s’attribue une libre activité, le § 2 indique qu’au même moment cet être pose un monde sensible hors de lui. J’établis ici un parallèle entre cette position du monde extérieur et la réfutation kantienne de l’idéalisme cartésien, pour montrer que l’échec de cette réfutation vient de ce que Kant, contrairement à Fichte, mise sur une argumentation exclusivement théorique. J’examine aussi l’éloge de Fichte à l’égard de la conception de la causalité de Jacobi, de même que la critique implicite de la Tatsache de Reinhold, qui demeure bien en-deçà de la Tathandlung fichtéenne. Fichte depicts § 2 of his Foundations of Natural Right (1796) as a “corollary,” implying that it follows from the “theorem” exposed in § 1. Yet if in the latter the finite rational being ascribes to itself a free activity, § 2 adds that at the same time this being sets a sensible world outside of itself. I then draw a parallel between this position of an outside world and Kant’s refutation of Cartesian idealism, in order to show that the failure of this refutation is due to the fact that Kant, as opposed to Fichte, presents a proof that is exclusively theoretical. I also examine Fichte’s positive appraisal of Jacobi’s conception of causality, as well as the implicit critique of Reinhold’s Tatsache, which remains far behind the Fichtean Tathandlung.