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dc.contributor.authorPiché, Claude
dc.date.accessioned2021-01-28T14:46:32Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2021-01-28T14:46:32Z
dc.date.issued2017
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/24576
dc.subjectKantfr
dc.subjectRenaut, Alainfr
dc.subjectHistoire universellefr
dc.subjectRuse de la naturefr
dc.subjectAufklärungfr
dc.subjectOrgueilfr
dc.subjectUniversal historyfr
dc.subjectCunning of naturefr
dc.subjectPridefr
dc.titleLa philosophie kantienne de l’histoire et la ruse des Lumièresfr
dc.typeAutre / Otherfr
dc.contributor.affiliationUniversité de Montréal. Faculté des arts et des sciences. Département de philosophiefr
dcterms.abstractLes commentateurs ont noté à juste titre un changement de ton, voire une rupture, dans la trame du texte de Kant sur l’histoire de1784. En effet, si les cinq premières Propositions développent une argumentation naturaliste, au sens où c’est par simple égoïsme que les individus sont amenés à conclure un pacte civil, la sixième Proposition soutient quant à elle que la condition ultime pour l’avènement d’un ordre juridique juste repose sur l’accession au pouvoir d’un dirigeant moralement bon. Or, cette condition est de l’avis de Kant presque impossible à remplir. Mais il est une autre condition exposée dans la sixième Proposition, qui s’inscrit dans une certaine continuité avec la ruse de la nature présentée dans les cinq premières. Il s’agit de ce que j’appellerais une « ruse de l’Aufklärung ». Si en effet l’une des tâches des Lumières consiste à éclaircir les concepts, en l’occurrence à dégager les « concepts exacts d’une possible constitution » (telle est la condition en question), rien n’empêche le dirigeant politique de modifier la constitution selon ces concepts vrais, et cela non pas par conviction profonde (volonté bonne), mais par pur égoïsme, c.-à-d. par orgueil (Ehrbegierde), dans la mesure où il trouve avantage à laisser à la postérité un image flatteuse de lui.fr
dcterms.abstractThe commentators have rightly pointed out that there is a sudden change or break in the argumentation of Kant’s text on history of 1784. That is: if the first five Propositions describe human history in naturalistic terms, whereby it is on the basis of sheer egoism that the individuals are led to enter the civil state, the sixth Proposition argues for its part that the ultimate condition for the implementation of a just juridical order is the accession to power of a morally good leader. Now according to Kant this condition is almost impossible to fulfill. But there is another condition introduced in the sixth Proposition that indicates a certain continuity with the cunning of nature exposed in the first five. It is what I would call a “cunning of the Aufklärung.” In fact, if one of the tasks of the Enlightenment consists in clarifying our concepts, and in the case at hand the “exact concepts of a possible constitution” (this is the condition in question), nothing keeps the political ruler from modifying the constitution according to these true concepts, and this not because he/she would be motivated by an intimate moral conviction, but rather by sheer egoism, namely pride (Ehrbegierde), since he is likely find an advantage in leaving to posterity a flattery image of him/herself.fr
dcterms.languagefrafr


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