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dc.contributor.advisorBates, Karine
dc.contributor.authorBrillant-Giroux, Vincent
dc.date.accessioned2020-05-28T15:26:29Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2020-05-28T15:26:29Z
dc.date.issued2020-03-25
dc.date.submitted2019-08
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/23389
dc.subjectpossessionfr
dc.subjectrituelfr
dc.subjecttransmissionfr
dc.subjectMavilanfr
dc.subjectMalavettuvanfr
dc.subjectanangufr
dc.subjectTeyyamfr
dc.subjectKeralafr
dc.subjecthindouismefr
dc.subjectancêtresfr
dc.subjectRitualfr
dc.subjectAncestorsfr
dc.subjectMavilansfr
dc.subjectMalavettuvansfr
dc.subjectHinduismfr
dc.subject.otherAnthropology - Cultural / Anthropologie - Culturelle (UMI : 0326)fr
dc.titleLes dialogues de la possession : ritualité et divinisation des ancêtres chez les Mavilans et les Malavettuvansfr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineAnthropologiefr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralfr
etd.degree.namePh. D.fr
dcterms.abstractQu’est-ce que la possession ajoute à la ritualité? Lorsque la possession permet de faire entendre une parole, celles des dieux ou des ancêtres qui ont autorité, et qu’elle donne la possibilité d’un dialogue avec les vivants, est-il possible qu’elle puisse participer aux dynamiques de transformations et de continuité des rituels, en vue de leur adaptation à de nouveaux contextes? Au nord du Kerala, nous avons étudié les rituels du Teyyam, des rituels de possession de l’hindouisme populaire, dans lesquels les dieux sont performés par des ritualistes de basses castes qui auront, dans certains cas, la possibilité de faire entendre le message de certains dieux critiquant les discriminations de castes. Si le rituel met en place une inversion hiérarchique, il réaffirme pourtant dans sa mise en scène les distinctions de castes, pourquoi accepte-t-on une telle situation? Comme nous le démontrerons, le Teyyam, en plus d’être un moyen de consulter les dieux, représente maintenant pour plusieurs une mémoire pouvant inspirer les luttes sociales aujourd’hui. Les Mavilans et les Malavettuvans sont des communautés Adivasis apparentées qui pratiquent les rituels du Teyyam dans leurs villages isolés. Ils y ont cependant inclus le culte de leurs propres ancêtres divinisés, des individus récemment décédés qui se sont démarqués de leur vivant par leur leadership positif. Lors de dialogues qui prennent place dans l’espace rituel, on pourra les entendre faire valoir l’importance de maintenir la solidarité entre les membres du groupe familial, au moment où l’on observe de plus en plus la diminution de la famille élargie comme groupe de support dans la société. Ces ancêtres pourront aussi, par le dialogue, transmettre une éthique de leadership et de responsabilité aux chefs de famille actuels ou en devenir. Comme c’était le cas autrefois, on souhaite encore aujourd’hui que des ancêtres puissent continuer après la mort de faire ce qu’ils faisaient de leur vivant: servir de médiateurs avec le pouvoir et intervenir pour aider les membres de leur communauté. Les expériences vécues avec la possession que nous avons rencontrées laissent entrevoir que les performeurs ou les fidèles peuvent influencer la parole des ancêtres et des dieux. Le paysage intérieur des individus, leur vécu, leurs désirs, la compréhension qu’ils ont du caractère des dieux et des ancêtres, ce qu’ils souhaiteraient expérimenter, dire ou exprimer, que ce soit conscient ou non, intentionnel ou non peuvent influencer la parole qu’ils font entendre. Si l’on a parfois l’habitude de faire valoir et de cultiver le caractère inchangé d’un rituel pour établir son autorité, la possession peut permettre une souplesse dans l’articulation de la parole des dieux et des ancêtres, et donc une adaptabilité à de nouveaux enjeux sociaux. Lorsque quelque chose de nouveau ou d’inhabituel se produit lors d’un rituel, il faudra que ce soit validé, interprété, ou alors contesté, mais il peut arriver que les figures d’autorité pour en juger soient des dieux et des ancêtres, dont les possédés font entendre la parole dans l’espace rituel.fr
dcterms.abstractWhat does possession add to rituality? When possession enables one to hear the words of gods or ancestors that have authority, when it gives the possibility of a dialogue between the living and the gods, is it possible that it could participate in the dynamics of transformations and continuity of rituals, thus enabling their adaptation to new contexts? In the north of Kerala, we studied the rituals of Teyyam, a possession ritual of popular Hinduism in which the gods are performed by ritualists from lower castes who will, in some instances have the opportunity to share the message of certain gods criticizing caste discrimination. If this ritual implements a hierarchical reversal, yet also reaffirms, in its staging, caste distinctions, why is this situation accepted? As we will demonstrate, the Teyyam ritual, in addition to being a means to consult the gods, nowadays also constitutes for many, a commemoration that can inspire social struggles. The Mavilan and the Malavettuvan are related Adivasi communities that practise the rituals of Teyyam in their isolated villages. However, they have included in this ritual the worship of their own ancestors, recently deceased individuals who distinguished themselves during their lifetimes by their positive leadership. During the dialogues that take place in the ritual space, we can hear the ancestors argue about the importance of maintaining solidarity among the members of the family group, at a time when, more and more in society, there is a decline of the extended family as a support group. These ancestors can also, through dialogue, transmit an ethic of leadership and responsibility to the heads of the household, current or emerging. As was the case in the past, one wishes, today, that ancestors continue to do after their death what they were doing during their lifetime: act as a mediator with power and intervene to help members of their community. The experiences that happen with possession and that we observed, suggest that the performers or the devotees may influence the words spoken by the ancestors and the gods. The inner landscape of the individuals, their experiences, their desires, their understanding of the nature of the gods and ancestors, what they would like to experiment, say or express, whether conscious or not, intentional or not, can influence the words they speak. If, sometimes, the unchanged character of the ritual is used to argue and to establish its authority, possession may allow flexibility in the articulation of the words of the gods and ancestors, and hence adaptability to new social issues. When something new or unusual occurs during a ritual, it must then be validated, interpreted, or contested, but those that assess these changes are, sometimes, these same gods and ancestors who, in the ritual space, are speaking through the possessed.fr
dcterms.languagefrafr
UdeM.ORCIDAuteurThese0000-0002-1690-1829fr


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