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dc.contributor.advisorHarting, Heike
dc.contributor.authorGuesmi, Haythem
dc.date.accessioned2019-11-27T14:40:54Z
dc.date.availableMONTHS_WITHHELD:60fr
dc.date.available2019-11-27T14:40:54Z
dc.date.issued2019-10-30
dc.date.submitted2018-08
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/22636
dc.subjectPolitical violencefr
dc.subjectViolence politiquefr
dc.subjectWest African novelfr
dc.subjectRoman ouest-africainfr
dc.subjectAesthetics and politics of representationfr
dc.subjectEsthétique et politique de représentationfr
dc.subjectThéorie critiquefr
dc.subjectCritical Theoryfr
dc.subjectEmancipationfr
dc.subjectÉmancipationfr
dc.subjectNegative utopianismfr
dc.subjectUtopisme négativefr
dc.subject.otherLiterature - English / Littérature - Anglaise (UMI : 0593)fr
dc.titleThe aesthetics and politics of political violence in West African literaturefr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineÉtudes anglaisesfr
etd.degree.grantorUniversité de Montréal
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralfr
etd.degree.namePh. D.fr
dcterms.abstractDans ma thèse, j’affirme que la violence politique et l’émancipation sont des domaines d’importance étroitement liés dans la littérature africaine. En étudiant la conceptualisation hétérogène de la violence politique sous ses formes physique et symbolique, ainsi qu’en tenant compte des éléments négatifs et de ceux favorisant la transformation, j’examine de quelle façon la littérature d’Afrique de l’Ouest aborde le colonialisme, l’oppression postindépendance et la guerre civile en mettant l’accent sur la façon dont la violence politique en tant que trope central formel, thématique et symbolique perturbe sa réception classique comme force nihiliste. En plus de mon analyse des effets bouleversants et traumatisants de la violence sur les personnes, les lieux et les nations, je traite de la façon dont les récits sur les expériences de violence excessive et organisée présentent une esthétique et des politiques de représentation perturbatrices qui empêchent de faire des lectures stables et normatives et souligne son détachement de la réalité. En m’appuyant sur différentes perspectives théoriques de la philosophie, de la critique postcoloniale et de la théorie critique de la littérature africaine, je traite de la façon dont les écrivains d’Afrique de l’Ouest repositionnent l’excès de violence politique pour éviter une interprétation instrumentale de leurs récits et pour suggérer un espace discursif pour la pensée utopique. Le premier chapitre se fonde sur les théories de l’esthétique et des politiques de représentation, ainsi que sur la libération de l’homme afin d’explorer la nature hétérogène des représentations narratives de la violence politique dans l’œuvre d’imagination d’Afrique de l’Ouest. Dans mon corpus littéraire, ma discussion de l’esthétique et des politiques de représentation narrative de la violence politique implique trois modes esthétiques et trois générations littéraires qui ont façonné l’esthétique et les politiques de représentation de la littérature d’Afrique de l’Ouest. Dans le deuxième chapitre, je traite de la façon dont la négritude et la conscience révolutionnaire ont façonné la représentation narrative de la violence coloniale dans The African Child de Camara Laye et God’s Bits of Wood de Ousmane Sembène et ont employé l’imaginaire décolonial des sujets révolutionnaires pour alimenter une réflexion sur les récits symboliques et empiriques de la libération humaine. Dans le troisième chapitre, j’examine la façon dont les récits fragmentés de la violence postcoloniale dans A Man of the People de Chinua Achebe et dans The Beautyful Ones Are Not Yet Born d’Ayi Kwei Armah s’inscrivent dans l’expérience généralisée de la désillusion sociale et politique et dans l’esthétique grotesque pour exprimer un potentiel détaché d’une nouvelle conscience de soi et de la communauté africaine. Dans le quatrième chapitre, j’examine la façon dont le personnage de l’enfant soldat et l’excès d’hyperréalisme de la violence façonnent les récits des guerres civiles d’Afrique de l’Ouest dans Allah is Not Obliged d’Ahmadou Kourouma et A Long Way Gone d’Ishmael Beah et constituent une lecture pour le messianique. Dans le cinquième chapitre, je traite du processus de réécriture de la guerre du Biafra au Nigéria dans Destination Biafra de Buchi Emecheta et dans Half of a Yellow Sun de Chimamanda Ngozi Adichie pour promouvoir une dialectique féministe de l’émancipation.fr
dcterms.abstractIn my dissertation, I argue that political violence and emancipation are closely connected domains of meaning in African literature. By exploring a heterogeneous conceptualization of political violence which incorporates its physical and symbolic forms as well as its negative and transformative elements, I examine the West African literary responses to colonialism, post-independence oppression, and civil war, focusing upon the way political violence as a central formal, thematic and symbolic trope disrupts its conventional reception as a nihilist force. In addition to analyzing the traumatic and shattering effects of violence on persons, spaces, and nations, I discuss how narrating experiences of organized and excessive violence deploys disruptive aesthetics and politics of representation that disable the possibility of stable and normative readings and highlight its detachment from the actual. Drawing on theoretical perspectives from African literary philosophy, postcolonial criticism, and Critical Theory, I discuss how West African writers reposition the excess of political violence to liberate their narratives from instrumental readings and suggest a discursive space for utopian thinking. Chapter One draws upon theories of aesthetics and politics of representation and human liberation to explore the heterogeneity of narrative depictions of political violence in West African fiction. My discussion of the aesthetics and politics of narrative representations of political violence in my literary corpus engages with three aesthetic modes along three literary generations that have shaped the aesthetics and politics of representations in West African literature. Chapter Two discusses how Négritude and revolutionary consciousness shape narrative representation of colonial violence in Camara Laye’s The African Child and Ousamen Sembène’s God’s Bits of Wood and deploy a decolonial imaginary of revolutionary subjects to reflect on symbolic and empirical accounts of human liberation. In Chapter Three, I examine how fragmented accounts of post-independence violence in Chinua Achebe’s A Man of the People and Ayi Kwei Armah’s The Beautyful Ones Are Not Yet Born register the pervasive experience of social and political disillusionment and grotesque aesthetics to articulate a detached potential of a new African consciousness of the self and the community. Chapter Four examines how excessive violence and the child-soldier figure shape the hyperrealist representation of West African civil wars in Ahmadou Kourouma’s Allah is Not Obliged and Ishmael Beah’s A Long Way Gone and mobilize a reading for the messianic. Chapter Five discusses the process of rewriting the Nigeria-Biafra war in Buchi Emecheta’s Destination Biafra and Chimamanda Ngozi Adichie’s Half of a Yellow Sun and how it empowers a womanist rhetoric of emancipation.fr
dcterms.languageengfr


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