Exploration des perceptions d’étudiants allochtones envers la réconciliation avec les peuples autochtones au Canada
Thesis or Dissertation
2019-04 (degree granted: 2019-10-30)
Author(s)
Advisor(s)
Level
Master'sDiscipline
CriminologieKeywords
- Peuples autochtones
- Réconciliation
- Allochtones
- Reconnaissance de victimisation
- Pensionnats indiens
- Attitudes défensives
- Violences structurelles
- Canada
- Québec
- Statu quo colonial
- Indigenous people
- Recognition of victimization
- Structural violence
- Indian residential school
- Colonial status quo
- Non-aboriginal people
- Defensive attitudes
- Sociology - Ethnic and Racial Studies / Sociologie - Études des relations interethniques et des relations raciales (UMI : 0631)
Abstract(s)
En criminologie, il est pertinent de prendre en considération les perspectives des victimes et des contrevenants. Ainsi, lorsqu’on étudie la réconciliation en contexte de conflit postcolonial, il faut inclure le groupe colonisateur et non uniquement les populations victimisées comme il est plus commun de voir dans la littérature. À l’aide de groupes focus, nous avons exploré les sentiments et attitudes des allochtones québécois (n=15) envers les questions autochtones, en considérant le processus de réconciliation comme étant dynamique et multidimensionnel pour lequel la participation active des membres de la population avantagée est nécessaire. Cette recherche suppose que plusieurs facteurs jouent un rôle conséquent sur la réconciliation, dont la reconnaissance de la victimisation, l’expression de sentiments anxiogènes et prosociaux, les attitudes nationalistes ainsi que la compétition entre victimes. Nos trois groupes, composés respectivement de Québécois francophones, anglophones et de récents immigrants, ont démontré des attitudes favorables envers le processus de réconciliation tout en exprimant des sentiments d’impuissance. Alors que la reconnaissance de la victimisation historique est unanime, la reconnaissance des violences structurelles quant à elle est principalement soulevée par le groupe de Québécois récents immigrants. Cette non reconnaissance de l’état actuel des peuples autochtones vient alors jouer un rôle au niveau de plusieurs attitudes pouvant restreindre le processus de réconciliation. In criminology, it is important to consider both offenders’ and victims’ perspectives. Thus, when we study reconciliation in a post-colonial context, we need to include the advantaged group, and not only the victimized group as is often found in the literature. By using focus groups, we explored the emotions and attitudes of Quebec's non-aboriginal people (n = 15) towards indigenous issues, considering the process of reconciliation as a dynamic and multidimensional one for whom an active participation of the advantaged group is needed. This research assumes that several factors play a significant role in reconciliation, including the recognition of victimization, the expression of anxiogenic and prosocial emotions, nationalized attitudes and competition between victims. Our three groups, composed respectively of francophone Quebecers, Anglophones and recent immigrants, demonstrated favourable attitudes towards the reconciliation process while expressing feelings of helplessness. Although the recognition of historical victimization is unanimous, the recognition of structural violence is largely raised by the recent immigrant group of Quebeckers but overlooked by Anglophone and Francophone Quebecers. This non-recognition of the current state of indigenous peoples then plays a role in several attitudes that may hinder the reconciliation process.
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