Rethinking a defense of sweatshops
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Éthique et économique = Ethics and economics ; vol. 16, no 1.Éditeur·s
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In this paper, I criticize Benjamin Powell’s alleged comprehensive moral defense of sweatshops in his book Out of Poverty: Sweatshops and the Global Economy New York: Cambridge University Press, 2014. I argue that his book is not comprehensive, for it fails to argue against his strongest moral opponent. Through two examples that I call “bullying” and “half rescue,” I argue that sweatshop employees are not being treated in accordance with the minimal moral treatment that they all deserve by virtue of the fact that they are persons. I also argue that we all have a moral duty to set up those institutions, policies and laws that can help sweatshop employees get this minimal moral treatment that they deserve. In addition, I contend that sweatshops no longer should be seen as the “first rung on the ladder out of extreme poverty.” Rather, it is more likely that sweatshops in today’s global economy keep the poor in poverty and cover up the fact that multinational enterprises can involve sweatshop employees in endless schemes that pit poor people against other poor people, ensuring that none of them will get the treatment that they deserve as persons. Dans cet article, je critique la prétendue défense morale des ateliers de misère de Benjamin Powell dans son livre Out of Poverty: Sweatshops and the Global Economy New York: Cambridge University Press, 2014. J'affirme que son livre n'est pas exhaustif, car il ne débat pas avec son plus fort adversaire moral. À travers deux exemples que j'appelle «intimidation» et «demi-sauvetage», je soutiens que les employés des ateliers clandestins ne sont pas traités conformément au traitement moral minimal qu'ils méritent tous, du fait qu'ils sont des personnes. Je soutiens également que nous avons tous le devoir moral de mettre en place ces institutions politiques et lois qui peuvent aider les employés des ateliers clandestins à obtenir ce traitement moral minimal qu’ils méritent. De plus, je soutiens que les ateliers clandestins ne devraient plus être considérés comme le «premier échelon de la pauvreté extrême». Au contraire, il est plus probable que les ateliers clandestins, dans l'économie mondiale actuelle, maintiennent les pauvres dans la pauvreté et dissimulent le fait que les entreprises multinationales peuvent impliquer les employés des ateliers clandestins dans des projets sans fin qui opposent les pauvres à d’autres pauvres, en veillant à ce qu’aucun d’entre eux ne reçoive le traitement qu’il mérite en tant que personne.
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