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dc.contributor.advisorPerreault, Sylvie
dc.contributor.advisorMottron, Laurent
dc.contributor.authorCroteau, Caroline
dc.date.accessioned2019-05-15T13:28:37Z
dc.date.availableMONTHS_WITHHELD:12fr
dc.date.available2019-05-15T13:28:37Z
dc.date.issued2019-03-22
dc.date.submitted2018-04
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/21819
dc.subjectAutismefr
dc.subjectMédication psychoactivefr
dc.subjectAntipsychotiquesfr
dc.subjectUtilisation de soins de santéfr
dc.subjectPsychiatriefr
dc.subjectCoûtsfr
dc.subjectPrédicteursfr
dc.subjectObésitéfr
dc.subjectAutismfr
dc.subjectPsychoactive Medicationfr
dc.subjectAntipsychoticsfr
dc.subjectHealthcare Utilizationfr
dc.subjectPsychiatryfr
dc.subjectCostsfr
dc.subjectPredictorsfr
dc.subjectObesityfr
dc.subject.otherHealth Sciences - Pharmacy / Sciences de la santé - Pharmacie (UMI : 0572)fr
dc.titleÉvaluation de l’utilisation et des coûts des soins de santé psychiatriques associés à l’autisme au Québec et impact de l’usage des médicaments psychoactifs dans la survenue de l’obésité chez les jeunes autistesfr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineSciences pharmaceutiquesfr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralfr
etd.degree.namePh. D.fr
dcterms.abstractIntroduction: L’optimisation de l’utilisation des soins de santé psychiatriques chez les jeunes autistes revêt une grande importance étant donné l’augmentation de la prévalence des cas diagnostiqués, les coûts associés pour le système de santé ainsi que l’impact potentiel et méconnu de l’usage hors indication de multiples médications psychoactives sur la santé de ces jeunes à long terme. Dans cette perspective, trois études ont été réalisées afin 1) de caractériser l’évolution de l’utilisation des médicaments psychoactifs chez des jeunes autistes sur une période de 5 ans suivant leur diagnostic; 2) de décrire l’utilisation des soins de santé psychiatriques et les coûts directs associés chez ces jeunes pendant la même période; 3) d’évaluer l’association entre l’utilisation des médicaments psychoactifs et la survenue de l’obésité chez les jeunes autistes. Méthodologie: Pour le premier et deuxième objectif, une cohorte de jeunes autistes nouvellement diagnostiqués (cas incidents), âgés de 25 ans ou moins entre 1998 et 2010 a été constituée à partir des banques de données médico-administratives du régime public d’assurance maladie du Québec (RAMQ). Chez les assurés du régime public d’assurance médicaments, l’utilisation des médicaments et polypharmacies psychoactives, des autres soins de santé psychiatriques payés à l’acte (hospitalisations, visites médicales) et les coûts qui leur étaient associés ont été évalués jusqu’à 5 ans suivant le diagnostic, ainsi que stratifiés par groupe d’âge. Les prédicteurs de l’usage des différentes classes de médicaments psychoactifs, des autres soins psychiatriques et des coûts associés ont été évalués. Pour le troisième objectif, une étude cas-témoin imbriquée dans une cohorte de jeunes autistes âgés de 18 ans et moins (cas prévalents), issue des banques de la RAMQ entre 1993 et 2011, a été menée afin d’identifier les facteurs associés à la survenue de l’obésité. Les facteurs considérés dans l’étude comprenaient le milieu de résidence, la prestation d’aide sociale, ainsi que la présence de comorbidités neuropsychiatriques. L’impact des différentes classes de médications psychoactives a été évalué et la courbe dose-réponse aux antipsychotiques atypiques a été explorée. Résultats: Une cohorte de 2 989 jeunes autistes nouvellement diagnostiqués a été identifiée, dans la population couverte par le régime public d’assurance médicament. Dans cette cohorte, l’utilisation de médicaments psychoactifs est passée de 35,6 % l'année précédant le premier diagnostic à 53,2 % 5 ans après le diagnostic. La prévalence de la polypharmacie psychoactive a également augmenté de 9 % à 22 % pendant cette période. L’âge et le temps écoulé depuis le diagnostic étaient fortement associés aux types et combinaisons de médicaments psychoactifs utilisés. Les autres services de soins de santé psychiatriques ont été évalués chez les 1 227 individus couverts par le régime public d’assurance médicaments de façon continue pendant cette même période. Le nombre annuel moyen de visites médicales psychiatriques payées à l’acte a diminué de plus de trois fois (7,5 vs 2,1; p<0,0001) de la première à la cinquième année de suivi. Les hospitalisations psychiatriques ont aussi diminué mais représentaient les coûts les plus élevés par personne pendant cette même période (9 820 $ CAD pour l'année 1 et 4 628 $ CAD pour l'année 5; p<0,0001). L’utilisation des différents soins de santé psychiatriques ainsi que les coûts associés variaient selon l’âge, la présence de comorbidités psychiatriques, la prestation d’aide sociale ainsi que l’utilisation de médicaments psychoactifs dans l’année précédant le diagnostic d’autisme. Spécifiquement, l'utilisation antérieure de médications psychoactives a été associée à une augmentation du coût des soins psychiatriques à 5 ans (OR: 1,71; IC 95%: 1,32-2,22). D’autre part, chez les 5 369 jeunes de la cohorte ayant reçu un diagnostic d’autisme avant l’âge de 18 ans, parmi les facteurs considérés, seule l’utilisation d’antipsychotiques atypiques a été associée à une augmentation de la survenue de l’obésité par rapport aux non utilisateurs. Un risque plus élevé a été observé avec des doses quotidiennes équivalentes de chlorpromazine ≥ 100 mg (RR: 2,20 IC 95% (1,00-4,84)). Chez les utilisateurs d'antipsychotiques atypiques, l’usage concomitant d’antidépresseurs (par exposition de 30 jours) a légèrement augmenté la probabilité d’obésité (RR: 1,08 IC 95% (1,01-1,15)). Conclusion: L’analyse de l’usage des médications psychoactives et autres soins de santé psychiatriques en situation réelle dans notre cohorte de jeunes autistes met en évidence une utilisation importante de ressources pour le système de santé. L’utilisation croissante de médication psychoactive, qui pourrait aussi contribuer au problème d’obésité chez les jeunes autistes, contraste avec le manque de preuves soutenant l'utilisation de médicaments psychoactifs à long terme chez ces personnes. Cette pratique pourrait aussi être préoccupante si utilisée à la place d'autres modalités de traitement non pharmacologiques. Nos résultats soulignent l’importance de réaliser des recherches afin d’identifier les approches thérapeutiques, médicamenteuses ou non, assurant une prise en charge optimale et à long terme. Ceci, tant dans une optique d’optimisation des ressources au niveau du système de santé que d’augmentation de la qualité de vie des personnes autistes et de leurs familles.fr
dcterms.abstractIntroduction: Optimizing the use of psychiatric healthcare for young people with autism is of great importance because of the increased prevalence of diagnosed cases, the associated costs to the health system, and the potential and not well characterized impacts of the off-label use of multiple psychoactive medications on the health of these young people in the long term. In this perspective, three studies were conducted to 1) characterize the evolution in usage of psychoactive drugs in young people with autism over a period of 5 years following their diagnosis; 2) to describe psychiatric healthcare utilization and associated costs for these youths during the same time period; 3) to evaluate the association between the use of psychoactive drugs and the occurrence of obesity among autistic young people. Methods: For the first and second objectives, a cohort of newly diagnosed autistic youth (incident cases), 25 years of age or younger between 1998 and 2010 was extracted from the medico-administrative databases of the Quebec Public Health Insurance Plan (RAMQ). For those covered by the public drug plan, the use of psychoactive drugs and polypharmacy, other psychiatric healthcare services paid on a fee for service basis (hospitalizations, medical visits) and their associated direct costs were evaluated up to 5 years after diagnosis, as well as stratified by age group. Predictors of the use of different classes of psychoactive drugs, other psychiatric healthcare services and associated costs were assessed. For the third objective, a nested case-control study was conducted in a cohort of young autistics aged 18 years and under (prevalent cases) identified from the RAMQ database between 1993 and 2011 to identify predictors of new-onset obesity. Potential predictors evaluated in this study included residential area, welfare status and the presence of other neuropsychiatric disorders. The impact of different classes of psychoactive medications was evaluated and the dose-response curve for atypical antipsychotics was explored. Results: A cohort of 2,989 newly diagnosed autistic youths, covered by the public drug plan, was identified. In this cohort, the prevalence of psychoactive drug use increased from 35.6% in the year preceding the first diagnosis to 53.2% 5 years after diagnosis. The prevalence of psychoactive polypharmacy also increased from 9% to 22% during this period. Age and time since diagnosis were strongly associated with the types and combinations of psychoactive drugs prescribed. Use of other psychiatric healthcare services was evaluated in the 1,227 individuals who were continuously covered under the public drug plan during this same period. The average annual number of annual psychiatric medical visits reimbursed on a fee-for-service basis decreased more than three-fold (7.5 vs 2.1 visits; p<0,0001) from the first to the fifth year of follow-up. Psychiatric hospitalizations also decreased but represented the highest costs per person (CAD $ 9,820 for year 1 and CAD $ 4,628 for year 5; p<0,0001) during that same period. Psychiatric healthcare utilization and associated costs varied according age, the presence of psychiatric comorbidities, welfare status and use of psychoactive drugs in the year preceding autism diagnosis. Specifically, previous use of psychoactive medications was associated with an increase in psychiatric healthcare costs at 5 years (OR: 1.71, 95% CI: 1.32-2.22). Among the 5,369 young people diagnosed with autism before the age of 18, of the potential predictors studied, only the use of atypical antipsychotics was associated with an increased risk of obesity compared to non-users. Higher risk was observed with chlorpromazine equivalent daily doses ≥100mg (RR:2.20 95%CI (1.00-4.84)). Among atypical antipsychotic users, concomitant antidepressants (per 30-day exposure) also increased the probability slightly (RR:1.08 95%CI (1.01-1.15)). Conclusion: Based on real-world data, among individuals covered by the public drug plan, the analysis of psychoactive medications and other psychiatric healthcare utilization by autistic youths highlights important resource implications for the health system. The increasing use of psychoactive medications, which could also contribute to obesity issues among young people with autism, contrasts with the paucity of evidence supporting long term psychoactive medication use in these children. This practice could be of concern if used in lieu of other non-pharmacological treatment modalities. Our results underline the importance of carrying out research to identify drug and non-drug therapeutic approaches that provide optimal, long term care. This, in terms of optimizing resources for the healthcare system and increasing the quality of life of people with autism and their families.fr
dcterms.languagefrafr


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