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dc.contributor.advisorSaul, Samir
dc.contributor.authorDubé-Senécal, Vincent
dc.date.accessioned2019-05-13T18:17:24Z
dc.date.availableMONTHS_WITHHELD:60fr
dc.date.available2019-05-13T18:17:24Z
dc.date.issued2019-03-13
dc.date.submitted2018-09
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/21729
dc.subjectFrancefr
dc.subjectÉtats-Unisfr
dc.subjectRelations internationalesfr
dc.subjectRelations commercialesfr
dc.subjectModefr
dc.subjectHaute couturefr
dc.subjectInfluence transnationalefr
dc.subjectPropagandefr
dc.subjectUnited Statesfr
dc.subjectInternational relationsfr
dc.subjectCommercial relationsfr
dc.subjectFashionfr
dc.subjectTransnational influencefr
dc.subjectPropagandafr
dc.subject.otherHistory - European / Histoire - Européenne (UMI : 0335)fr
dc.titleLa mode française : vecteur d'influence aux États-Unis de l'après-guerre à l'orée des années 1960fr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineHistoirefr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralfr
etd.degree.namePh. D.fr
dcterms.abstractCette thèse est une enquête dans un domaine peu étudié des relations internationales. Elle s’intéresse au rôle de la mode vestimentaire féminine dans les relations franco-américaines de 1946 à 1960. L’analyse est concentrée sur les acteurs français, soit les pouvoirs publics et les organes diplomatiques, les couturiers parisiens et les industriels du textile. Cette orientation fait ressortir les deux terrains sur lesquels ceux-ci souhaitent voir se manifester une influence de la mode aux États-Unis, soit la propagande commerciale et la propagande de prestige. Ces deux formes de propagande peuvent être effectuées par des actions indirectes (diffusion des défilés dans la presse) ou des actions directes (manifestations en faveur de produits spécifiques ou de la production française dans son ensemble). Cette analyse est complétée par l’intégration de la perspective des professionnels américains de la mode (presse spécialisée, confectionneurs et détaillants) et celle de la diplomatie américaine en France, ainsi que l’étude des statistiques douanières. Cela permet d’évaluer, du point de vue des acteurs historiques, le degré de succès de la mode en tant qu’instrument d’influence française aux États-Unis par rapport aux attentes françaises. La problématique à laquelle cette thèse répond est la suivante : quelle est l’importance de la mode en tant qu’instrument d’influence française aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale? Afin d’y répondre, l’analyse procède en trois étapes. D’une part, le croisement des contextes historiques de la mode et des relations franco-américaines met en lumière l’importance de l’avènement de la superpuissance américaine. Celle-ci impose aux Français de s’adapter sur le plan de leur méthode de production et de leur rapport à la conception américaine de la modernité libérale et démocratique. D’autre part, la recherche repose sur une approche chronologique distinguant entre les périodes 1946-1951 et 1952-1960. La première précède l’intervention étatique en faveur des couturiers et la seconde est dominée par l’Aide publique à la couture-création parisienne. La thèse montre que l’influence commerciale de la mode aux États-Unis ne s’est pas matérialisée, contrairement aux prétentions des couturiers et aux attentes des industriels du textile. En revanche, en ce qui a trait à son influence sur le plan de la propagande de prestige, la situation est différente. Longtemps considéré comme un ersatz à la finalité commerciale de la propagande par l’État, à l’exception de la diplomatie qui l’apprécie particulièrement, à partir de 1957, le rayonnement de la France par la diffusion des idées de mode devient clé pour les dirigeants français. Il s’agit alors de profiter de l’engouement pour les idées parisiennes afin d’assurer une présence française, au-delà de la mode, sur le marché américain, espace de consommation de masse difficile à pénétrer et le plus important au monde.fr
dcterms.abstractThis thesis is a survey of a rarely studied field of international relations. It is interested in the role of women’s sartorial fashion within the Franco-American postwar relations between 1946 and 1960. The analysis takes on the French perspective through the prism of the public authorities and diplomatic bodies, Parisian couturiers, and textile manufacturers. This orientation highlights the two fields on which these actors wish to see manifest an influence of fashion in the United States, namely commercial and prestige propaganda. In their perspective, these two forms of propaganda can be implemented either through indirect actions (press coverage of their fashion shows) or direct actions (shows organized to promote specific products or French production as a whole). The analysis is then completed by integrating the perspective of American fashion professionals (specialized press, manufacturers and retailers) and that of the American diplomatic bodies in France, and the study of customs statistics in order to evaluate, from the viewpoint of these historical actors, the degree of success of fashion as an instrument of French influence in the United States in regard of the initial French expectations. The research question answered by this thesis is: How important is fashion as an instrument of French influence in the United States after the Second World War? In order to answer it, the analyses procedes in three steps. On the one hand, the intersection of the historical contexts of fashion and Franco-American relations highlights the importance of the advent of the American superpower. This requires the French to adapt in terms of their production methods and their relationship to the American perspective of liberal and democratic modernity. On the other hand, the research was based on a chronological approach distinguishing between the 1946-51 and 1952-60 periods. The first one precedes the state intervention in favor of the Parisian couturiers and the second one is dominated by the state-sponsored Aid to Parisian couture. The thesis shows that the commercial influence of Parisian fashion in the United States did not materialize contrary to the couturiers’ claims and to the textile industrialists’ expectations. However, with respect to its influence through prestige propaganda, the situation is quite different. Long regarded as an ersatz to the commercial purpose of propaganda by the state – with the exception of the French diplomatic bodies that particularly appreciate its prestige purpose –, from 1957, France’s “rayonnement” through the dissemination of fashion ideas becomes key to French leaders. From then on, its role is to take advantage of the craving for Parisian fashion ideas to ensure a French presence – beyond fashion – in the American market: a mass market otherwise difficult to penetrate, being the largest in the world.fr
dcterms.languagefrafr
UdeM.ORCIDAuteurThese0000-0001-7873-2007fr


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